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Le transport de l’Oxygène par le sang - virtanes.be

1Le transport de l Oxyg ne par le sangNotions de transport du CO2 et des ions Hydrog nePh. Baele, pour les chapitres I d anesth siologie,Cliniques Universitaires Saint-Luc,Universit Catholique de Louvain (UCL), Van der Linden, pour le chapitre partement d anesth sie cardiaque,CHU de Charleroi,Universit Libre de Bruxelles (ULB), vrier 022Le transport de l Oxyg ne par le sangNotions de transport du CO2 et des ions Hydrog neTable des mati resIntroductionI. Besoins m taboliquesII. Le transport sanguin de l O2, du CO2 et des ions H+ A. Consid rations physiquesLa Pression Partielle est l l ment moteur du transport gazeux dans l organismeLa solubilit est l l ment quantitatif du transport de l oxyg ne B. L h moglobineL HEMOGLOBINE, TRANSPORTEUR D OXYGENES tructure dynamique de l h moglobineSaturation de l h moglobineEffet Bohr et effet HaldaneLes formes inefficaces de l h moglobineSaturation fractionnelle et saturation fonctionnelleCombien d oxyg ne l h moglobine peut-elle transporter ?

2 Le transport de l’Oxygène par le sang Notions de transport du CO2 et des ions Hydrogène Table des matières Introduction I. Besoins métaboliques II. Le transport sanguin de l’O2, du CO2 et des ions H A. Considérations physiques

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1 1Le transport de l Oxyg ne par le sangNotions de transport du CO2 et des ions Hydrog nePh. Baele, pour les chapitres I d anesth siologie,Cliniques Universitaires Saint-Luc,Universit Catholique de Louvain (UCL), Van der Linden, pour le chapitre partement d anesth sie cardiaque,CHU de Charleroi,Universit Libre de Bruxelles (ULB), vrier 022Le transport de l Oxyg ne par le sangNotions de transport du CO2 et des ions Hydrog neTable des mati resIntroductionI. Besoins m taboliquesII. Le transport sanguin de l O2, du CO2 et des ions H+ A. Consid rations physiquesLa Pression Partielle est l l ment moteur du transport gazeux dans l organismeLa solubilit est l l ment quantitatif du transport de l oxyg ne B. L h moglobineL HEMOGLOBINE, TRANSPORTEUR D OXYGENES tructure dynamique de l h moglobineSaturation de l h moglobineEffet Bohr et effet HaldaneLes formes inefficaces de l h moglobineSaturation fractionnelle et saturation fonctionnelleCombien d oxyg ne l h moglobine peut-elle transporter ?

2 transport art riel de l oxyg ne , D&O2 Propri t s de la liaison de l oxyg ne l h moglobineModifications de la courbe de dissociation de l oxyh moglobineModifications de la courbe de dissociation de l oxyh moglobiD placement vers la gauche : affinit accrue pour l oxyg neMyoglobine et Neuroglobine : transporteurs intracellulaires haute affinit pour l oxyg neD placement vers la droite : affinit diminu e pour l oxyg neAlternance physiologique d un d placement vers la gauche puis vers la droite :R le tampon de l h moglobine vis- -vis de l oxyg neToxicit de l oxyg neR le des rythrocytesL HEMOGLOBINE ET LE transport DU CO2 ROLE DES ERYTHROCYTES DANS L EQUILIBRE ACIDE-BASE C. Les transporteurs artificiels d oxyg neLes h moglobines modifi esLes perfluorocarbures (PFC)Vers une nouvelle physiologie du transport de l oxyg ne ?3 III. R les d adaptation physiologique de l h moglobineAdaptation aigu une modification des besoins en oxyg neAdaptation aigu une modification de la performance cardiaqueAdaptation l hypox mie art rielleAdaptation l an mieIntoxication de l H moglobineIV.

3 Anomalies du transport de l oxyg ne en clinique humaineCauses d hypoxie hypox miqueCauses d hypoxies an miquesCauses d hypoxies stagnantesCauses d hypoxies histotoxiquesV. M canismes d adaptation l hypox mieL hyperventilationLes r actions cardio-vasculairesAugmentation du 2-3 DiPhosphoGlyc rateR ponses tissulairesSynth se de globules rougesVI. Physiologie de la relation transport Consommation d oxyg ne : le concept de transport critiqueIntroductionA. transport d oxyg ne aux tissusD finitionsR gulationB. Le concept de d pendance pathologique de la V&O2M canismesApproche cliniqueSp cificit de la d pendance pathologique de V&O2 cueils m thodologiquesC. Relation V&O2 D&O2 dans la p riode p riop ratoireEffets des l sions tissulairesEffets des variations du taux d h moglobineEffets de l hypothermieEffets des agents anesth siquesImplications cliniquesBibliographieAnnexe : la notation de Wandrup4 IntroductionToute vie repose sur la d gradation oxydative de substrats haute valeur nerg tique(sucres, graisses, prot ines) et la r cup ration de l nergie libre contenue dans leurs liaisonschimiques.

4 Une r action oxydative se caract rise par le transfert d un lectron d un compos donneur (r ducteur) un accepteur d lectrons (oxydant). Dans les organismes ana robies cetaccepteur est une mol cule synth tis e en cours de fermentation : acide lactique ou alcool. Lesorganismes multicellulaires ont d velopp des cha nes de r actions 20 fois plus rentables sur le plan nerg tique, mais beaucoup plus complexes, o l accepteur final d lectrons est l oxyg ne lui-m me, et dont les produits de d gradation finaux seront l eau (par oxydation) et le CO2 (paroxyg nation de mol cules organiques) : c est la respiration, dont les phases finales etcaract ristiques impliquant l oxyg ne mol culaire se d roulent exclusivement dans lesmitochondries. Gr ce la phosphorylation de l ADP en ATP une grande partie (40 %) de l nergied gag e par la respiration peut y tre r cup r e sous une forme imm diatement utilisable par lacellule ; le reste est perdu sous forme de chaleur.

5 Ces r actions de combustion contr l e par desenzymes impliquent un carburant br lant en pr sence d un comburant, l oxyg ne, et d une sourced nergie permettant d initialiser la r action (NADPH). En effet, malgr la pr sence de deux lectrons non appari s, l oxyg ne fondamental (O2) est une mol cule relativement inerte : il fautfranchir une importante barri re nerg tique avant qu elle r agisse avec des mol cules organiques,il faut une tincelle pour d marrer un feu. La relative inertie de l oxyg ne fondamental vis- -vis dela mati re vivante explique sa haute concentration dans l atmosph re terrestre (20,95 %). Pouralimenter son m tabolisme l organisme poss de d importants stocks de carburants de base (tissuadipeux, glycog ), mais il ne poss de aucune r serve d oxyg ne. Les cellules ont aussi unstock tr s limit d ATP. Un apport constant d oxyg ne aux mitochondries est donc n cessaire pourassurer le m tabolisme a robie des Besoins m besoins m taboliques d un organisme complexe peuvent s exprimer soit par saconsommation d oxyg ne soit par sa production de chaleur , les deux tant indissociablement li existe chez les hom othermes une relation troite et encore mal comprise entre le poids et laconsommation d oxyg ne, les plus petits animaux ayant des besoins plus lev s que les m decine humaine il est fr quent d exprimer la V&O2 en fonction du poids ou de lasurface corporelle (m me si les pertes cutan es ne jouent qu un r le tout fait secondaire dans lesbesoins nerg tiques) :5)1()(.

6 190)(.14)min.(212,175,012mSurfacekgPoids mlVO== &o le symbole V& repr sente la d riv e d un volume par rapport au temps et s exprime, parexemple, en millilitres par pratique la consommation d oxyg ne d un adulte de taille et de poids moyens se situeentre 250 et 300 ml par minute lorsqu il est au repos. Ceci correspond un m tabolisme basald environ 1,33 , soit 80 , un litre d oxyg ne utilis par la respirationcorrespondant la production moyenne de 4,7 kcal. (4,7 Kcal pour la d gradation des lipides, 4,5pour les protides et 5,0 pour les glucides). La valeur de consommation basale d oxyg ne au reposla plus fr quemment cit e est celle de 250 ml par minute.)2( mlreposauadulteVO&soit environ 3,5 ml par kg par minute. Il convient de souligner que cette valeur est souventplus lev e pour des patients apparemment au repos, du fait de la douleur, de l anxi t , d und s quilibre endocrine, d un tat infectieux, ou d un travail respiratoire accru.

7 Par contre, lem tabolisme basal est habituellement diminu de 10 15 % pendant l anesth sie. L hypothermier duit les besoins en oxyg ne de fa on importante: -50 % 30 C, par exemple. Ceci ne prend pasen consid ration les ventuels m canismes de r chauffement mis en uvre par l il convient de rappeler que la valeur V&O2 est la somme des consommations basalesdes diff rents organes de l organisme, qui peuvent se trouver des niveaux d activit tr s diff Le transport sanguin de l O2, du CO2 et des ions H+A. Consid rations physiquesLa Pression Partielle est l l ment moteur du transport gazeux dans l organismeTout gaz diffuse d une zone de haute pression partielle vers une zone de basse pressionpartielle, quel que soit le milieu avec lequel ce gaz est en contact. C est cette loi fondamentale quir git tout les transports gazeux dans l organisme, en particulier les mouvements des gazrespiratoires.

8 Au sein d un m lange gazeux, la pression partielle d un gaz s obtient en multipliantsa concentration fractionnelle (sa proportion ) par la pression totale exerc e par le m lange. End autres termes, la pression totale exerc e par un m lange gazeux est gale la somme despressions partielles des gaz constituants. Dans l atmosph re terrestre l oxyg ne exerce une pression gale 20,95 % de la pression atmosph rique totale, proportion qui ne varie pas avec l altitude (cfrtableau 1). Au niveau de la mer la pression atmosph rique moyenne tant gale 760 mm Hg (101kPa), cette proportion s y traduit par une pression partielle de 159,2 mm Hg ( 21,2 kPa).Le symbole P est utilis pour noter les pressions, suivi du symbole du gaz concern s ils agit d une pression partielle: PO2 repr sente la pression partielle en oxyg ne, PN2 celle de l azote,PCO2 celle du dioxyde de Le symbole F est utilis pour noter la concentrationfractionnelle d un gaz: FO2, FN2 Le milieu analys se note en minuscule entre le symbole de lavariable en question et celui du compos concern : FiO2 signifie Fraction inspir e en oxyg ne, FeCO2la fraction expir e en CO2, PaCO2 signifie pression partielle en CO2 dans l art re, et PvO2 pressionpartielle en oxyg ne dans la La lettre A en petite majuscule repr sente l alv ole: PAO2signifie donc la pression partielle en oxyg ne dans l alv ole pulmonaire.

9 Cette notation classiquene permet pas d viter certaines ambigu t s ; Wandrup a propos une notation rationalis e qui n estcependant pas encore tr s r pandue (cfr annexe).7 Tableau 1 Composition de l air atmosph rique sec (au niveau de la mer)GazSymboleProportion F (%)Pression partielle P,mmHg (kPa)AzoteN278,084593,40 (78,86)Oxyg neO220,946159,22 (21,16)ArgonAr0,9347,33 (0,97)Dioxyde de CarboneCO20,0350,24 (0,03)Autres gaz raresHe,Xe, < 0,003< 0,01 (<0,01)Adapt de Nunn s applied physiology 4 me dition Ch 1 (ISBN 0-7506-1336-X). Butterworth-Heinemann, air atmosph rique est rarement parfaitement sec, et la composition de l air alv olaire sedistingue fort de l air atmosph rique parce qu il faut tenir compte des faits suivants: l air se sature en vapeur d eau lors de son passage par les voies a riennes sup rieures. Lapression de vapeur varie avec la temp rature, mais pas avec la pression ambiante, doncpas avec l altitude.

10 A 37 C elle est de 47 mmHg (6,25 kPa), 5 C elle est de 5 mmHg(0,66 kPa), et 100 C elle vaut 760 mmHg (101 kPa). l air alv olaire n est pas compl tement remplac par de l air atmosph rique, l oxyg ne est constamment absorb par le sang au niveau des alv oles du CO2 y est constamment apport par le sang 2 Composition de l air alv olaire (au niveau de la mer).Air satur de vapeur d eauAir alv olaireAir expir mm Hg (kPa)%mm Hg (kPa)%mm Hg (kPa)%N2563,4 (75)74,09569,0 (75,7)74,9566,0 (75,3)74,5O2149,3 (19,8)19,67104,0 (13,8)13,6120,0 (16,0)15,7CO20,3 (0,04)0,0440,0 (5,3)5,327,0 (3,6)3,6H2O47,0 (6,25)6,2047,0 (6,25)6,2047,0 (6,25)6,20 Total658,91 (101)100658,95 (101)100658,85 (101)100 Adapt de Guyton and Hall, Textbook of medical physiology, 10 me dition, Ch 39, Saunders C , oxyg ne est utilis en permanence dans la mitochondrie o sa pression partielle est donctr s basse, de l ordre de un mmHg.


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