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LES AGRICULTURES AFRICAINES - United Nations

LES AGRICULTURES AFRICAINES Transformations et perspectives3 LES AGRICULTURES AFRICAINESN otre continent dispose d un immense potentiel qui doit lui per-mettre non seulement de se nourrir, d liminer la faim et l ins cu-rit alimentaire mais aussi de devenir un acteur majeur des mar-ch s internationaux. Ce potentiel, ce sont ses terres, de l eau et des oc ans, ses femmes et ses hommes, des savoirs faire, et un immense march . Consciente de cette chance, l Union africaine a choisi, il y a 10 ans, de faire de l agriculture un des principaux pi-liers du Nouveau Partenariat pour le D veloppement de l agriculture repr sente une part essentielle de l conomie de tous les pays africains. Elle a donc son r le jouer dans la r solution de nos priorit s continentales que sont l radication de la pauvret et de la faim, la dynamisation du commerce intra-africain et des in-vestissements, l industrialisation rapide et la diversification cono-mique, la gestion durable de nos ressources et de l environnement et la cr ation d emplois, la s curit et la prosp rit partag 2003, bien du chemin a t parcouru.

Africaine (PDDAA) est le moteur de notre révolution agricole continentale qui passe par l’augmentation des investissements agricoles, le développement …

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1 LES AGRICULTURES AFRICAINES Transformations et perspectives3 LES AGRICULTURES AFRICAINESN otre continent dispose d un immense potentiel qui doit lui per-mettre non seulement de se nourrir, d liminer la faim et l ins cu-rit alimentaire mais aussi de devenir un acteur majeur des mar-ch s internationaux. Ce potentiel, ce sont ses terres, de l eau et des oc ans, ses femmes et ses hommes, des savoirs faire, et un immense march . Consciente de cette chance, l Union africaine a choisi, il y a 10 ans, de faire de l agriculture un des principaux pi-liers du Nouveau Partenariat pour le D veloppement de l agriculture repr sente une part essentielle de l conomie de tous les pays africains. Elle a donc son r le jouer dans la r solution de nos priorit s continentales que sont l radication de la pauvret et de la faim, la dynamisation du commerce intra-africain et des in-vestissements, l industrialisation rapide et la diversification cono-mique, la gestion durable de nos ressources et de l environnement et la cr ation d emplois, la s curit et la prosp rit partag 2003, bien du chemin a t parcouru.

2 Nous avons engag un processus continental qui mobilise tous nos tats-membres, les acteurs du secteur agroalimentaire, et en premier lieu les organisations de producteurs, les institutions r gionales et les institutions de coop ration techniques. Ce processus re-connait que les femmes AFRICAINES repr sentent pr s de soixante-dix pourcents des agriculteurs et contribuent de fa on primor-diale la production et la s curit alimentaires. Il est donc fondamental de les int grer et de renforcer leur position dans la r volution agricole africaine. L agriculture et l agro-alimentaire ouvrent aussi des possibilit s des millions de jeunes africains qui entrent sur le march du travail tous les Programme D taill de D veloppement de l Agriculture Africaine (PDDAA)

3 Est le moteur de notre r volution agricole continentale qui passe par l augmentation des investissements agricoles, le d veloppement de l entreprenariat et des investisse-ments dans les fili res agro-alimentaires, l am lioration des mar-ch s agricoles nationaux et r gionaux, la promotion collective de la s curit alimentaire et les progr s dans la gestion durable des ressources cours des dix derni res ann es, des pays comme le Ghana, le Togo, la Zambie, le Burundi, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Congo, le S n gal, l thiopie, le Malawi ont augment leurs in-vestissements dans l agriculture au niveau des objectifs du PD-DAA (ou les ont d pass s). Ils ont vu le recul de la faim et de la pauvret et ont connu la croissance de la productivit . Dans leur effort de dynamiser l investissement et la productivit , le com-merce intra-africain et les fili res agro-alimentaire r gionales, la CEDEAO, la SADC, la CEEAC et l EAC ont aussi mis en place des politiques agricoles r sera l Ann e de l Agriculture en Afrique.

4 Nous mettons cet v nement profit pour acc l rer notre marche vers la s -curit alimentaire, pour, entre autre devenir un exportateur net de produits alimentaires, accroitre la valeur ajout e sur nos pro-duits agro-alimentaires et favoriser l int gration r gionale. Notre implication, au cours de cette ann e, dans les n gociations com-merciales internationales, y compris les Accords de partenariat conomiques avec l Union europ enne, s inscrira donc dans ces priorit s AFRICAINES . Ce document nous livre un diagnostic sans faux semblant des d fis et opportunit s et offre la vision de nos priorit s. Alors que nous tablissons la vision pour notre continent pour les prochains cinquante ans l Agenda 2063 nous dispo-sons d sormais d une r f rence sur ce secteur vital pour l Afrique comptera plus de deux milliards d habitants en 2050, en majorit des femmes et des jeunes.

5 Cette perspective r sume elle seule l ampleur des enjeux pour nos AGRICULTURES : nourrir et enrichir les Africains et pr server les ressources pour les g n rations l Afrique et le mondeDr Nkosazana Dlamini Zuma, Pr sidente de la Commission de l Union africaine45 LES AGRICULTURES AFRICAINESLe Programme d taill de d veloppement de l agriculture en Afrique (PDDAA) a dix ans. Il a permis de remettre sur le devant de la sc ne l importance de l agriculture pour la transformation conomique du continent. Mais il t moigne aussi d un nouveau cours dans la mani re dont l Afrique m ne son destin avec des choix de d veloppement et d investissements formul s par les africains et qui servent de cadre pour les contributions de nos partenaires et les choix d programme agricole de l UA-NEPAD a eu de multiples m -rites dont celui de renforcer les processus d mocratiques, en po-sant comme principe premier la participation de tous les acteurs concern s, notamment les agriculteurs.

6 Et l agriculture est bien l affaire de tous : son d veloppement est une condition d ind -pendance nationale car elle permet de s affranchir de l ins curi-t alimentaire qui mine notre souverainet et fait le lit des mou-vements de s dition ; c est un moteur de croissance dont l effet de levier est d sormais reconnu par les conomistes et les poli-tiques ; c est le secteur qui offre le plus grand potentiel de lutte contre la pauvret et les in galit s, car il rec le des gisements de productivit dont doivent b n ficier ceux qui y travaillent et qui sont les plus d favoris s. Enfin, les agriculteurs sont les prin-cipaux gardiens de notre patrimoine naturel, de nos richesses environnementales et il convient de leur donner les opportunit s de conserver et faire fructifier ce histoire de notre continent a t jalonn e de convoitises pour notre sol et notre sous-sol.

7 Cela doit constituer un encourage-ment mieux prendre en compte les chances offertes par nos cosyst mes diversifi s, la relativement faible occupation de nos territoires, la demande alimentaire mondiale croissante et les ten-dances positives de nouvelles sources de financement du d r le comme d cideurs est de donner les impulsions n -cessaires pour que nos agriculteurs fassent de leur m tier une activit qui g n re du bien- tre en zones rurales, r ponde au d fi de l emploi et contribue aux attentes de nos concitoyens en mati re de s curit , de bien- tre, d ind pendance. C est pour-quoi nous avons tenu publier ce livret qui, en s appuyant sur les heurs et malheurs du secteur agricole depuis plusieurs d cen-nies, trace le sillon d un projet pour l agriculture qui s appuie sur la dynamique provoqu e par le N T- P R O P O SL agriculture, levier de la transformation conomique de l AfriqueIbrahim Assane Mayaki, Secr taire ex cutif du NEPAD6 Publication : NEPAD (Nouveau Partenariat pour le d veloppement de l Afrique)Responsable de la publication : Ibrahim Assane Mayaki, Secr taire ex cutif du NEPADC oordination g n rale : Estherine Lisinge Fotabong, directrice des programmes du NEPADC onception et r alisation.

8 Bureau IssalaR daction par Roger Blein, Martin Bwalya, Sloans Chimatiro, Beno t Faivre-Dupaigre, Simon Kisira, Henri Leturque, Augustin Wambo-YamdjeuInfographie et maquette : E. JeudyCr dits documentaires et photographiques : NEPAD, PNUE, CIRAD, document sur les AGRICULTURES AFRICAINES a t r alis par l Agence du NEPAD pour l Union africaine. Il s appuie sur de tr s nombreux travaux, documents et rapports manant des institu-tions r gionales et internationales, des organismes de recherche et de d veloppement (FAO, Banque mondiale, PNUD, PNUE, CUA, CNUCED, FMI, OMC, OCDE, Land Matrix, CEA, ReSSAKS, CIRAD, AFRISTAT et NEPAD).Les auteurs remercient plus particuli rement le PNUE pour la fourniture des cartes sur les ressources bibliographique : Les AGRICULTURES AFRICAINES , transfor-mations et perspectives, NEPAD, novembre 2013, 72 Business GatewayNew Road & 6th RoadMidridge Office Parkc/o Challenger & Columbia AvenueBlock BMidrandJohannesburg 1685, South Africa Tel : + 27 (0) 11 256 3600 Site web.

9 Autoris e sous r serve de mention de la source7 LES AGRICULTURES AFRICAINESSOMMAIRER sum page 8 Les trajectoires des AGRICULTURES africainespage 13 Les politiques, les institutions et les acteurs page 37 Les enjeux et opportunit s des AGRICULTURES africainespage 51 Les lignes d action et les leviers pour agirpage 61 Siglespage 758 Les trajectoires de d veloppement de l agriculture africaine au cours des 30 derni res ann esContrairement ce qui est couramment admis, la production agri-cole en Afrique a augment de fa on soutenue elle a presque tripl en valeur (+160 %) , presqu autant qu en Am rique du Sud, et seule-ment l g rement moins qu en Asie pour la m me p riode. Pourtant on n a observ que tr s peu de progr s dans l efficience de l utilisation des facteurs (travail et terre) sur le continent.

10 La croissance agricole en Afrique s est faite principalement par l expansion des surfaces cultiv es et par l utilisation d une main-d uvre agricole plus abondante ; les ren-dements ont en d finitive peu augment . Les rendements c r aliers sont en moyenne moiti moindres de ceux obtenus en Asie. Cette croissance agricole s est produite dans un contexte d mo-graphique sans pr c dent. Au cours des 30 derni res ann es, la population totale de l Afrique a doubl et celle des villes a tripl . La cons quence la plus directe de cette croissance d mographique ex-ponentielle est qu il faut nourrir plus de bouches alors que la produc-tion c r ali re qui n a augment que d un facteur de 1,8 a t incapable de suivre le rythme de croissance de la population. Le foss entre les deux tendances est encore plus grand pour la viande et les produits transform s, qui sont de plus en plus demand s par une population ur-baine en expansion.


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