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Les apports d’HOFSTEDE - AGEFA PME IDF

Les apports d hofstede Les travaux du psychologue n erlandais Geert hofstede ont permis de mettre en vidence quatre dimensions culturelles tudi es comme points de divergences entre cultures nationales. Le point de d part de sa r flexion repose sur la d finition propos e par l anthropologue tats-unien Klukhohn la culture est la mani re de penser, de sentir et de r agir d un groupe humain, surtout acquise et transmise par des symboles, et qui repr sente son identit sp cifique c'est- -dire qu elle inclut les objets concrets produits par le groupe. Le c ur de la culture est constitu d id es traditionnelles et des valeurs qui lui sont attach es. La grille d analyse culturelle labor e par l auteur est le fruit d une enqu te men e aupr s du personnel de soixante douze filiales de l entreprise IBM.

d’HOFSTEDE Les travaux du psychologue néerlandais Geert HOFSTEDE ont permis de mettre en évidence quatre dimensions culturelles étudiées comme points de divergences entre cultures nationales. Le point de départ de sa réflexion repose sur la définition proposée par l’anthropologue états-unien Klukhohn « la culture est la manière ...

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1 Les apports d hofstede Les travaux du psychologue n erlandais Geert hofstede ont permis de mettre en vidence quatre dimensions culturelles tudi es comme points de divergences entre cultures nationales. Le point de d part de sa r flexion repose sur la d finition propos e par l anthropologue tats-unien Klukhohn la culture est la mani re de penser, de sentir et de r agir d un groupe humain, surtout acquise et transmise par des symboles, et qui repr sente son identit sp cifique c'est- -dire qu elle inclut les objets concrets produits par le groupe. Le c ur de la culture est constitu d id es traditionnelles et des valeurs qui lui sont attach es. La grille d analyse culturelle labor e par l auteur est le fruit d une enqu te men e aupr s du personnel de soixante douze filiales de l entreprise IBM.

2 L tude s est adress e trente huit professions dans vingt langues et en deux temps diff rents. Cent seize mille questionnaires d une centaine de questions ont t administr s portant sur les valeurs li es au travail et aux attitudes du personnel. Les quatre axes de r flexion figurant dans le sch ma ci-dessous sont d taill s ci-apr s. hofstede : Etude des divergences entre cultures nationales Degr de distance au pouvoir Degr d'acceptation de l'incertitude Degr d'individualisme Degr de masculinit ou f minit 1) Le degr de distance au pouvoir La distance au pouvoir ou distance hi rarchique peut se d finir comme tant le niveau d'in galit attendu et accept par les subordonn s dans le cadre de leur relation la hi rarchie.

3 La distance au pouvoir est donc la cons quence de la fa on dont le subordonn per oit sa hi rarchie. Cette perception induit non seulement ses propres comportements, mais aussi ceux du chef. Les facteurs explicatifs des divergences de perception du pouvoir : La latitude : les pays faible latitude disposent de denr es agricoles abondantes. Ce n'est donc pas la nature qui repr sente une menace mais les autres groupes. Donc, pour survivre, ces soci t s ont d s'organiser hi rarchiquement d pendant ainsi d'une forte autorit . Ce mod le structurant s'est r p t par del les g n rations. Inversement, dans les cultures aux latitudes lev es o l'environnement naturel est moins favorable, il a fallu desserrer la d pendance vis vis de la nature en cr ant des industries palliant les insuffisances agricoles.

4 Le lien vis vis de la puissance centrale y est moins fort. La taille de la population, ainsi que le niveau de richesse, influent galement sur le rapport au pouvoir. Degr de distance au pouvoir lev Degr de distance au pouvoir faible Les subordonn s et les patrons se consid rent comme in gaux et donc les in galit s sont accept es. Les subordonn s attendent des ordres pr cis et direct de la part de la hi rarchie. Les signes ext rieurs de pouvoir sont accept s. Les subordonn s et les patrons se consid rent comme gaux. Les subordonn s attendent une approche participative de la part des sup rieurs. La mobilit statutaire est forte : un subordonn peut devenir patron, inversant ainsi le rapport d'autorit . Les signes ext rieurs de pouvoir sont difficilement accept s. Pays du pourtour m diterran en, Pays asiatiques, Pays d'Am rique du Sud Pays oc aniques, Pays scandinaves, Pays germaniques, Pays anglo-saxons 2) Degr d'acceptation de l'incertitude Le degr d'acceptation de l'incertitude ou la volont de contr ler ce qui est incertain est un tat d'esprit qui se nourrit d'irrationnel.

5 Ainsi, le niveau de stress d'une population face ce qui est inconnu engendre un besoin de pr visibilit qui se mat rialise par des r gles qu'elles soient crites ou non. R ponses aux incertitudes li es autrui = Les lois, les r gles, les contrats,.. R ponses aux incertitudes li es la nature = engrais, m canisation de l'agriculture, culture hors sol, culture sous serre,.. R ponses aux incertitudes li es au caract re mortel de l'homme = la religion, les sectes,.. Culture contr le d'incertitude lev culture contr le d'incertitude faible Comportements anxieux vis vis de l' tranger et de l'inconnu. Comportements motifs comportements agressifs D sir de structurer les institutions, les relations humaines Attitude nonchalante Niveau d'anxi t bas Go t du risque, de la nouveaut , de l'inconnu Peu d'expression de l' motivit Conception pragmatique des choses Pays d'Europe du Sud, Pays d'Am rique du Sud Pays d'Afrique, Pays d'Asie du sud Est, Pays scandinaves, Pays anglo-saxons, Pays oc aniques, 3) Degr de masculinit /f minit Si les caract ristiques biologiques et statistiques du sexe f minin et du sexe masculin sont ind niablement identiques, quelle que soit la culture d'appartenance, il n'en est pas de m me en ce qui concerne les r les et les comportements attendus par le milieu culturel o vivent ces tres.

6 Chaque soci t dicte les comportements que chaque sexe doit adopter et ce, d s la plus tendre enfance. Les comportements qualifi s de masculin ou de f minin diff rent d'une culture l'autre : Au Pakistan, la plupart des secr taires sont des hommes Aux Pays-Bas, une forte proportion d'hommes exerce la profession d'infirmier En Russie, la majorit des m decins sont des femmes En Belgique, la majorit des dentistes sont des femmes En Afrique noire, la majorit des commer ants sont des femmes Aux Philippines et en Tha lande, on trouve de nombreuses femmes chefs d'entreprises alors qu'il n'y en a quasiment pas au Japon. Culture dominante masculine Culture dominante f minine Rapports au sein de la famille : P re dominant et dur et m re soumise Les gar ons doivent s'affirmer Les filles doivent plaire Rapports au travail : Recherche de l'excellence Recherche du succ s mat riel Carri re privil gi e Importance accord e l'argent, au para tre Rapports au sein de la famille : Aucun des deux parents n'est dominant.

7 R partition des r les homme/femme galitaire ou tendant vers une r partition galitaire. Rapports au travail : Usage de l'intuition Recherche de consensus Valeur d' galit , de solidarit Qualit de vie privil gi e Modestie Pays d'Am rique latine Pays d'Europe de l'Est Japon Pays scandinaves France 4) Degr d'individualisme/collectivisme La plus grande partie des habitants de notre plan te vit dans des soci t s de culture collectiviste dans lesquelles l'int r t du groupe passe avant l'int r t individuel. L'individu est fortement li son groupe dont il d pend mat riellement et psychologiquement. L'autre partie de la population plan taire vit dans des soci t s de culture individualiste. Dans ces soci t s, l'individu ne d pend du groupe ni mat riellement ni psychologiquement.

8 Le degr d'individualisme est fort dans les pays potentiel conomique lev alors que dans les pays potentiel conomique faible, c'est le collectivisme qui prime. Culture orientation individualiste Culture orientation collectiviste L'individu est ind pendant du groupe La satisfaction des int r ts personnels prime sur ceux de l'organisation Recherche de la performance individuelle Relations plut t franches et directes Le conflit entre individus est accept S paration de la vie professionnelle et personnelle L'individu entretient des liens de d pendance tr s forts avec son groupe Esprit d' quipe Interf rence entre vie professionnelle et vie personnelle Relations plut t indirectes Comportements loyaux Extr mement important de ne pas perdre la face : Ce point de vue, qui est dominant, est cependant discut.

9 Ainsi, les pays d Europe du Nord qui ont un niveau de vie tr s lev ont un niveau de protection sociale lev . Peut-on en conclure qu un niveau de vie lev n implique pas forc ment individualisme forcen ? Etats-Unis Grande Bretagne La plupart des pays europ ens Pays d'Asie Pays d'Afrique Pays du proche et moyen Orient Les apports de HALL Edward Twitchell HALL, anthropologue et sp cialiste de l interculturel, a tir de ses diff rentes exp riences en Arizona aupr s des populations Navajo et Hopi, en Europe, au Moyen Orient, des enseignements l endroit de la question interculturelle. La prise en compte de son exp rience et de sa r flexion nous invite analyser les cultures sous trois angles : 1) Culture message riche en contexte ou culture message pauvre en contexte Dans les cultures contexte culturel dense, la communication se fait de mani re indirecte car la plus grande partie du message est consid r e comme d j connue et int rioris e par le destinataire.

10 L'information contenue dans la partie non verbale est pr pond rante. En revanche, dans les cultures contexte culturel pauvre, le message, pour tre compris du destinataire, doit tre explicite. Contexte culturel riche Contexte culturel pauvre Sous entendus Silences Non dits Messages implicites Utiliser le capital relationnel D livrer des messages explicites tre pr cis tre technique Fournir le maximum d'informations Progresser de fa on logique et rationnelle dans l'argumentation : Les th ses de HALL restent discutables. En effet, le n gociateur grec qui vit dans un contexte culturel r put riche est sans doute l Europ en dont la communication sera sans doute la plus complexe et la plus compl te. Le verbal, comme les autres modes de communication, auront une importance fondamentale, y compris avec des locuteurs de m me culture.


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