Example: dental hygienist

LES ATELIERS CUISINE - Banque Alimentaire

LES ATELIERS CUISINEPAR LE MENU guide pratiqueBanques F d ration fran aise des Banques Alimentaires, mars par de longue date, fruit d exp riences de terrain, le Guide pratique des ATELIERS CUISINE marque la volont de promouvoir de nouvelles formes d accompagnement. Plus que jamais, l alimentation est au c ur du processus de socialisation. L aide Alimentaire ne doit pas se r sumer une aide d urgence , mais devenir un v ritable outil d inclusion sociale. La promotion d ATELIERS CUISINE , partout, dans toutes les associations partenaires des Banques Alimentaires, illustre bien cette conviction partag e. V ritable moyen de prise de parole, d initiative personnelle, d changes culturels, les ATELIERS CUISINE sont aussi l occasion de rendez-vous r guliers, qui permettent de progresser dans une d marche globale. Avec ce guide en mains, chacun d couvrira de nouvelles id es, de nouvelles m thodes.

• instaurant des formations d’animateurs pour ces ateliers ; • se dotant - grâce au partenariat avec Kraft Foods - de cuisinettes mobiles mises au service des structures décidées à se lancer dans ce type d’action ; • élaborant des outils pédagogiques. …

Tags:

  Formation

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of LES ATELIERS CUISINE - Banque Alimentaire

1 LES ATELIERS CUISINEPAR LE MENU guide pratiqueBanques F d ration fran aise des Banques Alimentaires, mars par de longue date, fruit d exp riences de terrain, le Guide pratique des ATELIERS CUISINE marque la volont de promouvoir de nouvelles formes d accompagnement. Plus que jamais, l alimentation est au c ur du processus de socialisation. L aide Alimentaire ne doit pas se r sumer une aide d urgence , mais devenir un v ritable outil d inclusion sociale. La promotion d ATELIERS CUISINE , partout, dans toutes les associations partenaires des Banques Alimentaires, illustre bien cette conviction partag e. V ritable moyen de prise de parole, d initiative personnelle, d changes culturels, les ATELIERS CUISINE sont aussi l occasion de rendez-vous r guliers, qui permettent de progresser dans une d marche globale. Avec ce guide en mains, chacun d couvrira de nouvelles id es, de nouvelles m thodes.

2 Evitant l improvisation, chacun pourra se lancer dans ce type d initiative avec un peu moins d appr hension. J'ai la conviction que les ATELIERS CUISINE sont un passage incontournable des d marches associatives en faveur des plus d munis. A tous bon courage. L'EDITOB anques AlimentairesAlain SEUG , Pr sident de la F d ration fran aise des Banques AlimentairesAUTEURS : Banque Alimentaire de l H rault : Claude Daniel, vice-pr sident, Aur lie Hanquez, di t d ration fran aise des Banques Alimentaires : Marie-Jo Rozi res, responsable du service Partenariat associatif et Marie-Th r se B clin, di t ticienne, charg e de r gionale d ducation et de promotion de la sant Languedoc-Roussillon : Genevi ve Le Bihan, charg e de projet, nutritionniste de sant LES CONTRIBUTIONS DE : Banque Alimentaire de l H rault : Christian Andr -Benoit, Alain B r ziat, Laura Forgo.

3 Structures partenaires de la Banque Alimentaire de l H rault : CCAS Agde (Jean-Philippe Grezes), Convergence 34 Le S same (Patricia Vassy), CHRS L Avitarelle hommes (Christina Willaime, David L glise). F d ration fran aise des Banques Alimentaires, service Partenariat associatif : Mich le C cile Josse-Mestres, Catherine Kara-Terki, Magdeleine Mangenot. Instance r gionale d ducation et de promotion de la sant Languedoc-Roussillon : Anne Brozzetti. Club Expert Nutrition et Alimentation : Caroline LE SOUTIEN FINANCIER DE :Notre partenaire Kraft Foods et le Centre National Interprofessionnel de l conomie Laiti re (CNIEL).04 Avant tout, il semble important de rappeler que les pr occupations primordiales des personnes en situation de pr carit sont de trouver un toit, de se sentir en s curit , d avoir des revenus, de se nourrir.

4 La question de l quilibre Alimentaire n est donc pas leur priorit ! Encore moins pour ceux qui disposent de moins de 3,50 euros par personne et par jour pour manger ou qui font face d normes diffi cult s mat rielles : logement sans CUISINE , sans quipement, sans espace o stocker les aliments, loignement des lieux d Dans ces conditions, l quilibre Alimentaire est diffi cilement atteignable. Ainsi, m me si le constat des b n voles et des professionnels est alarmant, la distribution Alimentaire et les ATELIERS CUISINE contribuent partiellement l am lioration de la DIRECT DU le cadre du Plan Alimentation Insertion (PAI), un effort important a t mis en uvre pour que l offre Alimentaire propos e soit plus quilibr e et permette aux populations b n fi ciaires de se rapprocher des rep res de consommation du Programme National Nutrition Sant (PNNS).

5 Ceci est repris plus r cemment dans les axes du Programme National pour l'Alimentation (PNA). C'est un v ritable enjeu, car, face la pr carit , les personnes peuvent se retrouver dans des situations complexes. Les accidents de la vie ont parfois compl tement d structur leur quotidien. Le chemin vers l insertion peut tre long, mais toutes les actions visant maintenir la sociabilit et la confi ance en soi m ritent d tre entreprises !En France, pr s de trois millions de personnes ont recours l aide LIEN AVEC LES ENQU Les r sultats de la derni re enqu te du Barom tre sant nutrition 2008 se font l cho des fortes in galit s sociales en mati re d alimentation. En 2008, 2,5% des personnes interrog es sont confront es l ins curit Alimentaire quantitative en n ayant pas -souvent ou parfois- assez manger dans leur foyer, tandis que pr s de 40% des personnes sont touch es par une ins curit Alimentaire qualitative (ou insatisfaction Alimentaire ) puisqu elles ne peuvent pas toujours consommer les aliments qu elles souhaiteraient.

6 En cas d ins curit Alimentaire quantita-tive, les personnes ont conscience de ne pas faire toujours les bons choix. Leur ali-mentation se r v le de fait, peu diversifi e, comportant moins de fruits et l gumes, de poissons et plus de boissons sucr es, de plats tout pr cons quences physiologiques des d s quilibres alimentaires sont pr oc-cupantes et se manifestent par la maigreur, ou au contraire par le surpoids et l ob sit et les nombreuses maladies qui leurs sont associ es (ma-ladies cardio-vascu-laires, diab te, can-cer, etc.).Il ressort galement de cette tude que les Fran ais estiment que manger voque avant tout une chose indispensable pour vivre puis un plai-sir gustatif . Toutefois, le plaisir de l acte Alimentaire est nettement moins voqu par les personnes faible revenu ou faible niveau d tudes.

7 Par ailleurs, pour plus de 90% des personnes interrog es, faire la CUISINE est synonyme d alimentation saine et quilibr e et de convivialit . Plus des deux tiers soulignent galement que cuisiner est un moyen de faire des co-nomies .Enfi n, en se penchant sur les crit res de mesure de la pauvret , appara t la notion d indicateurs de privation . Ils r pondent au souhait de d passer les indicateurs pu-rement mon taires afi n de mieux prendre en compte le niveau de vie r el. Ainsi, le fait de ne pouvoir b n fi cier de biens ou d activit s consid r s comme de premi re n cessit dans le pays dans lequel on vit est assimil la privation. Il s agit aussi bien de l incapacit manger de la viande ou du poisson r guli rement que de l im-possibilit d inviter manger chez soi, comme d aller au restaurant ou de partir en est un moyen de faire des conomies.

8 40%des personnes sont touch es par une ins curit Alimentaire le prolongement du PAI, les ATELIERS CUISINE valorisent la distribution Alimentaire en s inscrivant dans une d marche de solidarit , caract ristique du r seau des Banques s ances sont des actions collectives, sources de convivialit et de partage, qui permettent de mettre en valeur les savoir-faire des personnes accueillies tout en favorisant les changes, les conseils pratiques et astuces pour r ussir cuisiner de mani re quilibr e et go teuse. Afi n de parfaire ce dispositif, la F d ration fran aise des Banques Alimentaires (FFBA) s est donn les moyens de p renniser l exp rience et l engouement suscit s par ces ATELIERS CUISINE , en : mobilisant son r seau ; instaurant des formations d animateurs pour ces ATELIERS ; se dotant - gr ce au partenariat avec Kraft Foods - de cuisinettes mobiles mises au service des structures d cid es se lancer dans ce type d action.

9 Laborant des outils p r alisation de ce guide r sulte d une double initiative : celle de la Banque Alimentaire de l H rault en collaboration avec l Instance r gionale d ducation et de promotion de la sant Languedoc-Roussillon (Ireps-LR) et celle du service Partenariat associatif de la D MARCHE D ACTEURS DE TERRAIN : LE R SEAU DES BANQUES ALIMENTAIRESDans ce contexte, l engagement des Banques Alimentaires et de leur r seau prend tout son sens : Ensemble, aidons l homme se restaurer . Mobilis es depuis 1984 au service des personnes d munies, les Banques Alimentaires se sont beaucoup investies dans l am lioration de la qualit et de la diversit de l aide Alimentaire distribu e, ainsi que dans l'accompagnement des personnes b n fi ciaires de cette travail est le fruit de la capitalisation d une expertise en mati re d ATELIERS CUISINE , en termes aussi bien de m thodologie que de ressources mat rielles, documentaires et humaines.

10 07 Conception & mise en place d' ATELIERS CUISINE p. 15 311. D fi nir l atelier CUISINE ..p. 162. Etablir un tat des lieux et identifi er les personnes ressources ..p. 18 Conna tre le public, cerner ses besoins et ses er les personnes Poser les objectifs, les pistes d'action et d' valuation ..p. 21 Fixer les objectifs et construire le voir le suivi et l' Cr er une dynamique autour de l'atelier ..p. 27 Savoir f d rer la structure autour du ussir mobiliser le technique p. 33 451. Trouver le lieu ..p. 352. Pr voir les quipements ..p. 36L quipement de baseUne alternative : la cuisinette mobile de la FFBA3. Choisir les denr es ..p. 38Le fond de placardLes denr es sp cifi ques l atelier4. Programmer et d fi nir un calendrier ..p. 41 Choisir la fr quenceRetenir la dateD terminer la dur e de l atelier5. Inscrire les participants ..p. 436. Penser aux aspects r glementaires et budg taires.


Related search queries