Les doublages thermiques et acoustiques

1 Les doublages thermiqueset acoustiques .. base de PSEuand on aborde le sujet de la r glementation ther-mique et des doublages thermiques et acoustiques base de PSE, il est n cessaire de rappeler l existencede marques de qualit sp cifiques, d tenue parl Association PromoPSE, auxquelles les principauxfabricants se r f rent : - PSE Th pour les isolants thermiques et les complexes dedoublages thermiques , - PSE dB pour les produits thermo- acoustiques . Les isolants doivent tre certifi s ACERMI, les sont fix s 0,038 pour le PSE Th et 0,035 pourle PSE dB. Les complexes de doublages qui en d riventdoivent b n ficier d un Avis Technique du CSTB et lesperformances acoustiques des produits PSE dB doiventpermettre de satisfaire aux solutions de base desExemples de solutions NRA du positionnement de la RT 2000 peut tre d fini pour lesproduits par des exigences minimales encore appel es garde-fou , et des exigences de r f rences exprim es encoefficient U (coefficient de transmission thermique de la paroi), et par cons quence, des valeurs der sistance thermique R des complexes de , le U r f.

2 De la paroi verticale ext rieure est gal 0,40, soit un R de complexe de doublage de 2,15 Ajout s cette exigence, des calculs r glementaires (coef-ficient C) men s sur des logements collectifs, ont permisde tracer les grandes tendances et aboutissent lar ponse Produits suivante :- Complexes de doublage PSE Th : Th 38 (10+80) et(10+100)- Complexes de doublage PSE dB : dB 35 (13+77) et(13+97)- Marques : Placomur (BPB) ou Polyplac (Knauf) ou Pr -gystyr ne (Lafarge Pl tres).Le volet acoustique est trait ici d une fa on simplifi e,en s attachant mettre en avant l influence du type dedoublage base de PSE dans 3 configurations :- courante avec la solution dite " Solution de base b ton "des ESA ; - exp rimentale avec le cas des rupteurs thermiques lajonction Plancher/Fa ade b ton ; - sp cifique, avec s paratif l ger en le cas de la solution de base B ton, il n est pas pos-sible de faire l conomie d une tude distinguant 2 cas desituation (fa ade filante ou en angle sur pignon) et 2 casde constitution (voile b ton de 16 cm ou parpaing creuxde 20 cm).

3 R glementation thermique 2000 11 Acoustique &Techniques n 24 Alain Birault,Lafarge Pl tresPromoPSE,Le Diamant A, 14, rue de la R publique, 92909 Paris La D fense CEDEX, T l. : 01 46 53 11 07 QFig. 1 : R sultats obtenus sur parpaings creux b ton de 20 cm etb ton lourd de 16 calculs r alis s sur ACOUBAT en int grant dans la basede donn es les derniers r sultats connus sur l efficacit des doublages Th et dB sur murs supports Voile b ton 16,parpaing creux de 20 (campagne CERIB/SNIP/SNPA) ontpermis d affiner la prescription technique. Ainsi, quand lalimite basse est fix e R sup rieur 2 dB sur voileb ton, il faut en fait se caler sur 1 dB compte tenu desr centes mesures en laboratoire sur doublage Th 38(10+80). Ces calculs acoustiques permettent d optimiser la pres-cription dans le cas des fa ades en parpaings creux de20 cm.

4 Ainsi, les complexes Th 38 (10+60) et dB 35(13+57) sont conformes la , en additionnant les exigences des 2 r gle-mentations, ces derni res solutions ne r sistent pas auxcontraintes thermiques , et seules les paisseurs cal esselon le positionnement de la RT 2000 restent fa ade B ton de 16, les doublages thermo-acoustiquess imposent alors. En effet, dans le cas des rupteursthermiques, les transmissions lat rales sont plus impor-tantes en raison de la faiblesse m canique de la liaisonmur et refend avec les fa ades. L paisseur d isolant tant choisie principalement pour viter les fuites acous-tiques aux bruits a riens cr es par le manque demati re la jonction Plancher/Fa ade. Selon les cal-culs, la configuration avec fa ade parpaing permettraitde rester en complexe thermique , le cas des refends l gers, en cloison Plaque de pl tresur ossature m tallique d solidaris e du type NRA, d pais-seur 180 mm et compos e de 2 + 3 plaques de 13 mmet laine min rale, exige dans l tude de tenir compte del environnement int rieur :- paisseur de la dalle, - pr sence ou non de chape flottante, en plus de la naturede la fa tous les cas, le recours au doublage thermo-acous-tique est obligatoire, mais, ici encore, la pr sence de par-paings creux en fa ade rend possible la prescription decomplexe dB 35 (13+57).

5 Cependant, si nouveau, on cumule les exigences de laRT 2000 celle de la NRA, on est amen renoncer cesfaibles paisseurs et prescrire les produits dB 35 (13+77)ou (13+97), cette derni re paisseur tant fortementrecommand e " acoustiquement " en pr sence de voileB conclusion, l effet RT 2000 est pr pond rant si l ons int resse aux murs de fa ade seuls, ce qui para t rela-tivement logique. Cet effet est b n fique pour l isolementacoustique, non seulement vis- -vis des bruits de l ext -rieur, mais aussi des bruits a riens et d impact l int -rieur des logements. Les doublages thermiques Th nesont pas totalement exclus des solutions compatibles RT2000/NRA , mais ils c dent rapidement du terrain au pro-fit des doublages thermo- acoustiques dB d s que lesconfigurations examin es pr sentent une faiblesseacoustique plus ou moins base de laine min ralees doublages thermiques et acoustiques en laine min -rale mis sur le march doivent r pondre aux exigences dela RT 2000 mais aussi la r glementation acoustique et lar glementation la RT 2000, les exigences sont au nombre de trois :- L'exigence sur le C,- L'exigence sur la Tic,- L'exigence sur l'enveloppe du b timent.

6 Le coefficientUb coefficient va tre d fini par rapport un b timent der f rence de m me typologie que celui qui est tudi , pourlequel il va falloir trouver des solutions qui vont treconformes toutes les r glementations du b t va nous permettre de d finir les caract ristiquesthermiques intrins ques de chacune des parois avec lapossibilit pour le r sidentiel, de d grader l'isolation ther-mique d s lors que cette d gradation est compens e pardes syst mes de chauffage plus performants. La notionde "garde-fou" cit e dans la r glementation permet d' vi-ter que ces d gradations de l'enveloppe ne viennentd shabiller compl tement une paroi au profit d'une autrede fa on avoir, dans le souci du confort de l'usager, unb ti qui soit isol de la fa on la plus homog regardant un peu plus dans le d tail ce qui va se passerau niveau de Ub t, il d finit des coefficients qui sont d finissous la forme de "ai" donn s selon les zones les zones H1 et H2, ai = 0,40 et pour H3,ai = 0,47 partir de ces chiffres, on va d duire une r sistance dudoublage (RLM) qui va tenir compte de la ma onnerie uti-lis e pour r aliser la paroi.

7 Cette r sistance en fait va tre pour l'isolation de l'ordre de 2,20 2,50 pour lazone H1-H2 et de l'ordre de 1,80 2,20 pour la zone H3avec cette possibilit de compensation c'est- -dire dediminuer les valeurs de r sistance du doublage de 30 %dans le r doublages thermiques et acoustiques ..12 R glementation thermique 2000 Acoustique &Techniques n 24Fr d ric Bussemey,Pfleiderer,FILMM,1, rue du Cardinal Mercier,75009 Paris,T l. : 01 49 70 89 60 LComment les fibres min rales peuventapporter des r ponses conformes tout a ?La premi re des choses est de choisir des isolants certifi certification est la seule garante de la performancethermique du produit utilis .Concernant la partie acoustique, la profession proposetrois types de solutions :- Les doublages sur ossature m tallique sur un support deparpaings creux : le gain est aux alentours de 11 dB (A)pour 100 mm de laine avec un BA13 sur ossature,- Les complexes de doublage sur b ton de 16 cm : le gainest de 10 dB (A) pour une paisseur de 10 + 90,- Les doublages contre cloison ma onn e en brique pl -tri re de 100 m mont e devant le doublage : le gain estde 16 dB (A) pour 100 mm de r sultats proviennent de PV publi s par le FILMM avecles anciens indices r glementaires (1994).

8 Les doublages thermiques et acoustiques .. R glementation thermique 2000 13 Acoustique &Techniques n 24 Fig. 1 : Logo ACERMIFig. 2 : Doublage sur ossature m talliqueFig. 3 : Complexe de doublageFig. 4 : Doublage contre cloison ma onn eImportance des pontsthermiques structurels surles doublages thermo-acoustiquesEtude SNIP/CSTBa r glementation thermique 2000 prend en comptede fa on explicite, les ponts thermiques de liaison (inter-face plancher/mur par exemple) dans les d perditions dechaleur des parois opaques. Mais les ponts thermiques dusaux sp cificit s et la fixation des syst mes d isolation parl int rieur ont galement leur et commercialisant l ensemble de ces sys-t mes, les industriels du Syndicat national des industriesdu pl tre (SNIP) ont jug n cessaire de quantifier ces pontsthermiques structurels.

9 Ils ont dans ce but command auCentre scientifique et technique du b timent (CSTB) une tude des syst mes de doublage base de plaques depl tre les plus repr sentatifs du march : doublage coll avec isolant PSE ou laine min rale et syst mes de doublagesur ossature avec isolant laine min tude value l importance des ponts thermiques structu-rels r sultant de la pr sence des l ments de fixation :plots de colle, rails ou profil s m talliques. Elle donnenotamment les carts entre les valeurs calcul es, avec etsans ponts thermiques , des r sistances thermiques del calculs ont t r alis s sur une paroi en b ton de16 cm d paisseur, avec ou sans baie, sur la base de lamaille type du CSTB (3,50 m de long x 2,50 m de hauteur).Les 2 parois comportent une prise lectrique et sonalimentation. L tude suppose que l tanch it l airest parfaitement r alis e la p riph rie de l ouvrageet au droit de la r sultats obtenus sont valables pour des conduc-tivit s thermiques d isolant comprises entre 0,029 et0,040 , pour des parois en b ton comme enma tableaux ci-apr s indiquent, pour chaque syst me dedoublage tudi , les r sistances thermiques R desisolants (cas de la paroi avec baie) :- R calcul sans pont thermique,- R calcul avec ponts cart entre les 2 r sistances thermique R traduitl importance des ponts thermiques complexe coll (syst me 1) pour lequel les ponts ther-miques structurels sont n gligeables, se situe donc commele doublage le plus performant.

10 La contre cloison avec appuiinterm diaire (syst me 2) est moins performante puisqu elleg n re un cart de 10%.Le syst me 3 (doublage laine min rale sur ossature M48),peu satisfaisant, peut cependant tre am lior en aug-mentant l paisseur de la couche de laine filante. Le sys-t me 4 (doublage sur ossature M70), principalement uti-lis en renforcement d isolation acoustique, est viterdans le cas d une recherche d am lioration de la perfor-mance thermique de la notera par ailleurs, selon l histogramme ci-apr s,que les syst mes sur ossatures (syst mes 3 et 4) nerespectent plus le garde fou de la RT 2000 : la r sis-tance thermique du doublage est nettement inf rieure 1,90 , r sistance thermique correspondant la valeur limite U=0,47 des parois verticalesselon la RT industriels comptent d velopper la communication surces r sultats et les int grer dans leurs documentations.