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LES INTOXICATIONS DOMESTIQUES . EN PRATIQUE COURANTE. I : Introduction II : Les INTOXICATIONS DOMESTIQUES les plus repr sent es 1. Chlore et d riv s sous forme vapeur 2. Dakin 3. Caustiques (Eau de javel++). 4. Ethanol 5. Fum es d'incendie 6. CO. 7. Produits vaisselle et lessive 8. Pyr thres 9. Pesticides usage domestique (autres). 10. White Spirit III : conclusion Docteur Corinne SAYAG. P le de M decine d'Urgences Centre Antipoison et de Toxicovigilance (CAP TV). CHU PURPAN. Toulouse LES INTOXICATIONS DOMESTIQUES EN PRATIQUE COURANTE. I/Introduction Les accidents de la vie courante repr sentent 20000 d c s dont 12000 sont lies aux accidents DOMESTIQUES . Ceux -ci sont d finis comme les accidents survenant la maison ou dans les environs imm diats . Les accidents DOMESTIQUES concernent les INTOXICATIONS , les br lures, les chutes, les noyades, les lectrisations, l'ingestion de corps trangers et les morsures d'animaux. Ils sont caract ris s par leur fr quence et leur b nignit habituelle ; mais certains sont.

LES INTOXICATIONS DOMESTIQUES . EN PRATIQUE COURANTE. I : Introduction . II : Les intoxications domestiques les plus représentées 1. …

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1 LES INTOXICATIONS DOMESTIQUES . EN PRATIQUE COURANTE. I : Introduction II : Les INTOXICATIONS DOMESTIQUES les plus repr sent es 1. Chlore et d riv s sous forme vapeur 2. Dakin 3. Caustiques (Eau de javel++). 4. Ethanol 5. Fum es d'incendie 6. CO. 7. Produits vaisselle et lessive 8. Pyr thres 9. Pesticides usage domestique (autres). 10. White Spirit III : conclusion Docteur Corinne SAYAG. P le de M decine d'Urgences Centre Antipoison et de Toxicovigilance (CAP TV). CHU PURPAN. Toulouse LES INTOXICATIONS DOMESTIQUES EN PRATIQUE COURANTE. I/Introduction Les accidents de la vie courante repr sentent 20000 d c s dont 12000 sont lies aux accidents DOMESTIQUES . Ceux -ci sont d finis comme les accidents survenant la maison ou dans les environs imm diats . Les accidents DOMESTIQUES concernent les INTOXICATIONS , les br lures, les chutes, les noyades, les lectrisations, l'ingestion de corps trangers et les morsures d'animaux. Ils sont caract ris s par leur fr quence et leur b nignit habituelle ; mais certains sont.

2 Conna tre car ils peuvent entra ner des s quelles graves voire le d c s. La majorit des cas est repr sent e par la tranche d' ge de 1 4 ans et l'horaire le plus critique concerne la fin de matin e et le d but de soir e. Les lieux par ordre d croissant : la cuisine, le s jour, la chambre, la salle de bains. II/Le TOP TEN des INTOXICATIONS DOMESTIQUES les plus repr sent es (Source CAP TV. Paris 2003) : 1. Chlore et d riv s sous forme vapeur 2. Dakin 3. Caustiques (Eau de javel++). 4. Ethanol 5. Fum es d'incendie 6. CO. 7. Produits vaisselle et lessive 8. Pyr thres 9. Pesticides usage domestique (autres). 10. White Spirit 1. Chlore et d riv s sous forme vapeur Les principales voies de p n tration sont repr sent es par ordre d croissant : Voie d'inhalation, cutan e, oculaire, et orale. L'inhalation, m me de faibles concentrations peut entra ner l'apparition de sympt mes oculaires et respiratoires b nins. (Bowen : Environ Health Perspect. 2007). A/ Coup de chlore . Attention m lange d'eau de javel et un acide chlore eau de javel et ammoniaque chloramine B/ Produits piscines A des concentrations plus lev es, peuvent appara tre des l sions pulmonaires s v res (Agabiti: Occup Environ 2001).

3 Asthme aigu non allergique (Parimon : Respir Care 2004). d me pulmonaire aigu l sionnel : complication rare mais grave qui volue en 3 phases : syndrome irritatif puis phase de latence de 6 48H pauci symptomatique puis installation brutale d'un d me pulmonaire aigu non cardiog nique. (Danel : conf rence m decin SFMU 2003). D tresse respiratoire aigu . Syndrome d'hyperr activit bronchique ou syndrome de Brooks : d but des sympt mes apr s une exposition unique l'agent causal qui forte concentration est dou de propri t s irritantes; les sympt mes apparaissent dans les 24H suivant l'exposition et persistent pendant au moins 3 mois. Manipulation et stockage des produits d sinfectants pour piscine constituent un danger potentiel r el d'o la n cessit d'une campagne de pr vention. 2. Dakin =Solution neutre d'hypochlorite de sodium. 3. Caustiques L'eau de javel est essentiellement utilis e comme agent d sinfectant ou de blanchiment. Le caract re oxydant classe les eaux de javel dans les caustiques moyens.

4 La toxicit des solutions de javel est due : - A la nature alcaline des solutions : le pH est toujours sup rieur - Au caract re oxydant de la solution d'hypochlorite de sodium - Au caract re instable de la solution d'hypochlorite (lib ration de dichlore gazeux, pouvant tre inhal et donc toxique pour les alv oles pulmonaires). Solution d'hypochlorite de sodium (teneur en chlore actif). Formes concentr es 9,6% de chlore actif sont des caustiques Formes dilu es 2,6% de chlore actif : sont des irritants ; seule concentration de chlore actif dont la stabilit est assur e dans le temps. Formes comprim s ou poudre de javel sont base de dichloroisocyanurate de sodium : la solution obtenue a un pH neutre et est moins active que l'eau de javel (pH alcalin). La toxicit varie - selon la concentration en chlore actif. - selon la quantit ing r e On parle d'intoxication importante quand la quantit est sup rieure 100 ml. (NB : Un verre de cuisine correspond une quantit de 120 ml environ). - selon le temps de contact avec les muqueuses L'eau de javel est fr quemment cit e en particulier dans sa forme dilu e.

5 Les circonstances d'intoxication sont accidentelles (chez l'enfant essentiellement), li es une mauvaise utilisation du produit (rangement accessible aux enfants, d conditionnement ). Oesophagite caustique : PH ? Base : PH=14 Acide : PH <1. destop, yplon, ouragan, soude caustique Acide chlorhydrique, nitrique, sulfurique Diffusion en profondeur, br lures les plus N crose de coagulation, L sions trach obronchiques par inhalation de vapeur, graves, l sions oesogastriques diffuses. maximum des l sions sont oesogastriques, au niveau de l'estomac. FOGD diagnostique et pronostique : HEURE : entre 3 et 6 heures, si base et acide fort (oesophagite caustique). Questions l'appel : - Le toxique : produit, pr sentation (gel, flacon, berlingot, pastille ), tiquette, dilution, utilisation . - L'intoxiqu : ge, ant c dents, traitements en cours. - L'intoxication : aigu ou chronique, circonstances (volontaire, accidentelle ), horaire, mode d'intoxication (ingestion, inhalation, cutan e et oculaire), sympt mes pr sent s.

6 CAT : Javel concentr e, l sion essentiellement gastrique (intervalle jusqu' 24H). Absence de parall lisme entre l sions ORL et oesogastriques. forme dilu e par ingestion : pas de neutralisation pas de lavage gastrique pas de vomissement provoqu . Q minime <100 ml : Pansement gastrique pas de fibroscopie Q importante > 100ml : jeun avis m dical projections cutan e et oculaire d contamination traitement symptomatique 4. Ethanol (non trait e). 5. Fum es d'incendie = Intoxication par le monoxyde de carbone et acide cyanhydrique. Les sympt mes et les signes d'atteinte respiratoire li e aux fum es peuvent tre imm diats ou tre diff r s de plusieurs heures apr s l'exposition et il n'y a pas de test diagnostic pr coce. L'atteinte est bronchique ; recherche de br lures faciales, odynophagie, expectorations souill es de suies ou pr sence de suies dans les fosses nasales ou le pharynx. 6. CO (monoxyde de carbone). Fonctionnement d'appareils de chauffage ou de production d'eau chaude sanitaire Signalement de toute suspicion d'intoxication au CO : au CAPTV : enqu te m dicale.

7 Ou la DDASS : enqu te environnementale. 7. Produits vaisselle et lessive D tergents anioniques et non ioniques sont retrouv s dans les produits pour vaisselle la main, nettoyants de surface, les lessives (pr ciser lavage mains ou en machine,liquide ou poudre) gels douches, savons liquides, bains moussants et shampoings. Les d tergents anioniques sont les plus moussants et les non ioniques les plus irritants. Si ingestion de faibles quantit s signes digestifs Si ingestion de grandes quantit s risque d'inhalation. CAT : NE PAS FAIRE BOIRE NI FAIRE VOMIR. RESTRICTION HYDRIQUE PENDANT 2H POST INGESTION. GATEAUX SECS. PANSEMENT DIGESTIF. SURVEILLANCE TEMPERATURE ET SIGNES RESPIRATOIRES RT. D tergents cationiques (assouplissants textiles, d sinfectants de surface) sont irritants ;. Les solutions concentr es sont caustiques. 8. Pyr thres Insecticides base de pyr thres naturels et pyr thrinoides de synth se sont moins toxiques que les organophosphor s. Exposition cutan e (produits concentr s) fourmillements, paresth sies pendant 48H.

8 CAT : d contamination l'eau savonneuse et pommade base de vitamine E. (paresth sies) ;. 9 .Pesticides usage domestique (autres). Les insecticides : -les organophosphor s (antimoustiques, anti insectes, anti poux ) intoxication pouvant tre grave. Antidote : atropine -les carbamates anticholinesterasique ont la m me toxicit que les pr c dents. Les herbicides : chlorate de sodium++, oxydant puissant, pouvant entra ner une m th moglobin mie hospitalisation Les engrais pour plantes d'appartement : d riv s NPK, non toxiques aux concentrations utilis es ;. Les rodenticides antivitamines K (app ts 0,005%) peu dangereux pour l'homme sauf en cas d'ingestion massive (contr le du TP). Rodenticides (Alpha-chloralose) : enc phalopathie myoclonique puis coma ou convulsions pour des doses de 1g (adulte) et 20mg/kg (enfant). Les anti fourmis (faible concentration en principe actif) donc peu de danger pour l'homme sauf si ingestion de grande quantit . Les anti limaces (max 5% de m tald hyde) : faible concentration risque digestif, mais en cas d'ingestion importante, trouble neurologique.

9 Les antimites (paradichlorobenz ne) signes digestifs et troubles neurologiques, coma. faible dose : d contamination cutan o muqueuse et pansement digestif. forte dose : hospitaliser, lavage gastrique. 10. White Spirit Solvant avec risque d'inhalation (risque de pneumopathie d'inhalation) : pas de charbon activ , pansement digestif surveillance de la temp rature pendant 48 heures. Si fi vre >38,5 RT. Conclusion Les INTOXICATIONS DOMESTIQUES sont fr quentes et dans la majorit cas b nins, et les produits pr sentant un danger potentiel doivent tre connues. Pour cela la pr vention doit tre collective (respect de la r glementation aux fabricants), et individuelle ;. Centre antipoison et toxicovigilance MIDI-PYRENEES. H pital Purpan Pavillon Louis Lareng Place du Dr Baylac TSA 40031. 31059 Toulouse cedex 9. H24 : 05 61 77 74 47.


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