Les maladies de l’âme - Quies.org

1 les maladies de l me D sordres dans la vie morale al Bleau, ptre les maladies de l me Table des mati res 1 | P a g e Table des mati res Table des mati res - Qu'entend-on par " maladies de l' me"? - Introduction aux maladies de l' me - L'art m dical spirituel selon Philox ne de Mabboug - L'orgueil - L'Ennui ou la d pression spirituelle (l'ac die) - La Tristesse - La Col re - L'Inqui tude - La Jalousie - Le Mensonge - L'Angoisse - La Gourmandise - La Cupidit ou l'avarice - La d pendance affective _____ Source/auteur : Autres ressources.

2 les maladies de l me Table des mati res 2 | P a g e Table des mati res les maladies de l me Table des mati res 3 | P a g e Table des mati res Qu'entend-on par " maladies de l' me"? les maladies de l' me peuvent tre accompagn es de troubles psychologiques et m me de d sordres psychiques mais ne s'identifient pas avec eux. Pour les probl mes psychologiques notables et les maladies mentales, le recours au psychologue et au psychiatre reste n cessaire. les maladies de l' me que se propose de soigner la Clinique de sant de l' me "Lumen Christi" sont d'ordre moral.

3 Ces maladies sont des cons quences dans l'intelligence, la volont et les facult s sensibles de d sordres conscients ou inconscients dans la vie morale. Ainsi l'habitude de mentir et l'hypocrisie habituelle sont des maladies de l' me qui se rattachent une d viation intellectuelle. Une intelligence malade perd son aptitude naturelle discerner le vrai du faux, le bien du mal. Elle peut en arriver tout confondre et se plonger dans de d plorables illusions. La volont peut tre aussi malade, en raison de toutes sortes de d pendances qui la soumettent des objets d termin s et lui font perdre la ma trise de ses d cisions, c'est- -dire sa libert : la volont est alors constamment vaincue par l'objet de sa d pendance.

4 L'angoisse, la peur, l'agressivit , non en tant que sentiments passagers justifi s par des causes objectives, mais ressenties comme des peines profondes et habituelles de l' me, sont des maladies spirituelles qui peuvent tre trait es. La propension la tristesse, l'inqui tude, au d couragement, la jalousie, la culpabilit excessive, au scrupule, l'ind cision manifestent aussi que l' me est malade. Devient aussi in vitablement malade l' me qui rejette toute norme morale dans la soif qu'elle prouve des plaisirs des sens, qu'ils soient d'origine gastronomique ou rotique.

5 Le domaine des maladies de l' me est tr s vaste, parce qu'il recouvre en fait tout l'ordre moral. Les d sordres moraux habituels engendrent de v ritables maladies spirituelles qui compromettent l' quilibre int rieur si d licat et entra nent souvent des maladies physiques. Il n'y a pas de doute que les maladies de l' me exacerb es exercent une telle violence sur l'organisme humain qu'elles peuvent tre mortelles. Il importe donc de les soigner. Introduction aux maladies de l' me Les voir et vouloir en gu rir Par suite du p ch originel qui affecte la nature humaine, nous sommes tous, plus ou moins, sujets diverses maladies qui minent sourdement notre me, la d figurent, l'affaiblissent.

6 Le seul grand M decin capable de gu rir chaque personne humaine est le Christ-J sus, qui est le Fils de Dieu fait homme. C'est pour gu rir parfaitement les hommes que, se rev tant de notre nature, il est venu sur la terre. Quelqu'un, prenant conscience qu'il est malade spirituellement, cherche-t-il une th rapie d'une efficacit absolue, ce n'est que dans l' vangile de J sus-Christ les maladies de l me Table des mati res 4 | P a g e Table des mati res qu'il la trouvera. Les rem des aux maux qui affligent l'humanit bless e par le p ch lui sont offerts certes dans la merveilleuse doctrine du divin Ma tre, mais surtout dans le don qu'il lui fait de lui-m me, c'est- -dire de sa propre vie.

7 J sus-Christ est toujours pr t faire le don de sa lumi re et de sa vie tout homme venant en ce monde, f t-il totalement cras sous le fardeau de ses mis res. Comment se fait-il qu'un si grand nombre, au lieu de relever la t te vers le Christ dans un lan d'esp rance, demeurent de plus en plus inclin s vers le bas et asservis au mal qui ronge leur me? Comment se fait-il qu'un si grand nombre de malades spirituels, qui sans doute d sirent gu rir, ne font que tourner autour de la voie de la gu rison, sans y entrer r solument?

8 Ce n'est s rement pas en raison d'une impuissance du m decin, car il n'existe pas de maladie spirituelle, que J sus-Christ ne puisse et ne veuille gu rir. La gr ce de la gu rison, il ne la r serve pas une lite, mais il l'offre tous sans faire de distinction de personnes, si ce n'est en faveur des plus pauvres et des plus bless es. Vouloir s'ouvrir la gr ce S'il est vrai que la gu rison spirituelle de chacun est enti rement due la gr ce, il n'est pas moins vrai que pour recevoir la gr ce offerte tous, il faut vouloir s'y ouvrir.

9 En d'autres termes, il faut vouloir prendre les moyens de gu rison ou les rem des prescrits par le m decin. Quant la volont de prendre les moyens de gu rison prescrits par J sus-Christ, les malades spirituels que nous sommes tous peuvent se diviser en trois cat gories. 1) Les malades qui refusent tout ennui La premi re cat gorie est celle des grands malades spirituels qui d sirent bien gu rir de leurs maladies , mais excluent cat goriquement toute intervention chirurgicale et m me toute m dication qui pourrait leur causer quelque ennui.

10 Ils souffrent pourtant terriblement dans leur me, mais un rem de impliquant pour eux un surcro t momentan de souffrances les jette dans la panique. De rem de p nible la nature, m me s'il comportait une enti re garantie de succ s, ils n'en veulent pas. Ils veulent certes en finir avec les causes d'une souffrance jug e intol rable, mais pourvu que ce soit sans peine. Ils ne veulent se g ner en aucune mani re. C'est pourquoi ils tournent tout simplement le dos au m decin qui leur propose l'intervention qui serait n cessaire leur gu rison.