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lOdyssée - abracadabraPDF

L Odyss eHom reL ODYSS EChant 1 1 Chant 2 21 Chant 3 41 Chant 4 63 Chant 5 101 Chant 6 123 Chant 7 139 Chant 8 161 Chant 9 189 Chant 10 215 Chant 11 241 Chant 12 269 Chant 13 289 Chant 14 309 Chant 15 333 Chant 16 359 Chant 17 381 Chant 18 411 Chant 19 431 Chant 20 459 Chant 21 479 Chant 22 499 Chant 23 523 Chant 24 5411L ODYSS EChant 1 Dis-moi, Muse, cet homme subtil qui erra si longtemps, apr s qu il eut renvers la citadelle sacr e de Troi . Et il vit les cit s de peuples nombreux, et il connut leur esprit ; et, dans son c ur, il endura beaucoup de maux, sur la mer, pour sa propre vie et le retour de ses compagnons Mais il ne les sauva point, contre son d sir ; et ils p rirent par leur impi t , les insens s !

3 L’ODYSSÉE Et athènè, la Déesse aux yeux clairs, lui répondit : – Ô notre Père, Kronide, le plus haut des Rois! celui-ci du moins a été frappé d’une mort juste.

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1 L Odyss eHom reL ODYSS EChant 1 1 Chant 2 21 Chant 3 41 Chant 4 63 Chant 5 101 Chant 6 123 Chant 7 139 Chant 8 161 Chant 9 189 Chant 10 215 Chant 11 241 Chant 12 269 Chant 13 289 Chant 14 309 Chant 15 333 Chant 16 359 Chant 17 381 Chant 18 411 Chant 19 431 Chant 20 459 Chant 21 479 Chant 22 499 Chant 23 523 Chant 24 5411L ODYSS EChant 1 Dis-moi, Muse, cet homme subtil qui erra si longtemps, apr s qu il eut renvers la citadelle sacr e de Troi . Et il vit les cit s de peuples nombreux, et il connut leur esprit ; et, dans son c ur, il endura beaucoup de maux, sur la mer, pour sa propre vie et le retour de ses compagnons Mais il ne les sauva point, contre son d sir ; et ils p rirent par leur impi t , les insens s !

2 Ayant mang les b ufs de H lios Hyp rionade. Et ce dernier leur ravit l heure du retour. Dis-moi une partie de ces choses, D esse, fille de Zeus. Tous ceux qui avaient vit la noire mort, chapp s de la guerre et de la mer, taient rentr s dans leurs demeures ; mais Odysseus res-tait seul, loin de son pays et de sa femme, et la v n rable Nymphe Kalyps , la tr s-noble d esse, le retenait dans ses grottes creuses, le d sirant pour mari. Et quand le temps vint, apr s le d roule-ment des ann es, o les Dieux voulurent qu il rev t sa demeure en Ithak , m me alors il devait subir des combats au milieu des siens. Et tous les Dieux le prenaient en piti , except Poseida n, qui tait toujours irrit contre le divin Odysseus, jusqu ce qu il f t rentr dans son 1Et Poseida n tait all chez les aithiopiens qui habitent au loin et sont partag s en deux peuples, dont l un regarde du c t de Hyp ri n, au couchant, et l autre au levant.

3 Et le Dieu y tait all pour une h catombe de taureaux et d agneaux. Et comme il se r jouissait, assis ce repas, les autres Dieux taient r unis dans la demeure royale de Zeus le P re des hommes et des Dieux commen a de leur parler, se rappelant dans son c ur l irr prochable aigisthos que l illustre Orest s agamemnonide avait tu . Se souvenant de cela, il dit ces paroles aux Immortels : ah ! combien les hommes accusent les Dieux ! Ils disent que leurs maux viennent de nous, et, seuls, ils aggravent leur destin e par leur d mence. Maintenant, voici qu aigisthos, contre le destin, a pous la femme de l atr ide et a tu ce dernier, sachant quelle serait sa mort terrible ; car nous l avions pr venu par Herm ias, le vigilant tueur d argos, de ne point tuer agamemn n et de ne point d sirer sa femme, de peur que l atr ide Orest s se venge t, ayant grandi et d sirant revoir son pays.

4 Herm ias parla ainsi, mais son conseil salutaire n a point persuad l esprit d aigisthos, et, maintenant, celui-ci a tout expi d un ODYSS EEt ath n , la D esse aux yeux clairs, lui r pondit : notre P re, Kronide, le plus haut des Rois ! celui-ci du moins a t frapp d une mort juste. Qu il meure ainsi celui qui agira de m me ! Mais mon c ur est d chir au souvenir du brave Odysseus, le malheureux ! qui souffre depuis longtemps loin des siens, dans une le, au milieu de la mer, et o en est le centre. Et, dans cette le plant e d arbres, habite une D esse, la fille dange-reuse d atlas, lui qui conna t les profondeurs de la mer, et qui porte les hautes colonnes dress es entre la terre et l sa fille retient ce malheureux qui se lamente et qu elle flatte tou-jours de molles et douces paroles, afin qu il oublie Ithak ; mais il d sire revoir la fum e de son pays et souhaite de mourir.

5 Et ton c ur n est point touch , Olympien, par les sacrifices qu Odys-seus accomplissait pour toi aupr s des nefs argiennes, devant la grande Troi . Zeus, pourquoi donc es-tu si irrit contre lui ?Et Zeus qui amasse les nu es, lui r pondant, parla ainsi : Mon enfant, quelle parole s est chapp e d entre tes dents ? Comment pourrais-je oublier le divin Odysseus, qui, par l intelli-gence, est au-dessus de tous les hommes, et qui offrait le plus de sacrifices aux Dieux qui vivent toujours et qui habitent le large 4 CHaNT 1 Ouranos ? Mais Poseida n qui entoure la terre est constamment irrit cause du Kykl ps qu Odysseus a aveugl , Polyph mos tel qu un Dieu, le plus fort des Kykl pes. La Nymphe Tho sa, fille de Phorkyn, ma tre de la mer sauvage, l enfanta, s tant unie Poseida n dans ses grottes creuses.

6 C est pour cela que Poseida n qui secoue la terre, ne tuant point Odysseus, le contraint d errer loin de son pays. Mais nous, qui sommes ici, assurons son retour ; et Poseida n oubliera sa col re, car il ne pourra rien, seul, contre tous les dieux la D esse ath n aux yeux clairs lui r pondit : notre P re, Kronide, le plus haut des Rois ! s il pla t aux Dieux heureux que le sage Odysseus retourne en sa demeure, envoyons le Messager Herm ias, tueur d argos, dans l le Ogygi , afin qu il avertisse la Nymphe la belle chevelure que nous avons r solu le retour d Odysseus l me forte et moi j irai Ithak , et j exciterai son fils et lui inspirerai la force, ayant r uni l agora des akhaiens chevelus, de chasser tous les Pr tendants qui gorgent ses brebis nombreuses et ses b ufs aux jambes torses et aux cornes recourb es.

7 Et je l enverrai Spart et dans la sablonneuse Pylos, afin qu il s informe du retour de son p re bien-aim , et qu il soit tr s honor parmi les ODYSS Eayant ainsi parl , elle attacha ses pieds de belles sandales ambroi-siennes, dor es, qui la portaient sur la mer et sur l immense terre comme le souffle du vent. Et elle prit une forte lance, arm e d un airain aigu, lourde, grande et solide, avec laquelle elle dompte la foule des hommes h ro ques contre qui, fille d un p re puissant, elle est irrit e. Et, s tant lanc e du faite de l Olympos, elle des-cendit au milieu du peuple d Ithak , dans le vestibule d Odysseus, au seuil de la cour, avec la lance d airain en main, et semblable un tranger, au chef des Taphiens, Ment elle vit les pr tendants insolents qui jouaient aux jetons devant les portes, assis sur la peau des b ufs qu ils avaient tu s eux-m des h rauts et des serviteurs s empressaient autour d eux ; et les uns m laient l eau et le vin dans les krat res ; et les autres lavaient les tables avec les ponges poreuses ; et, les ayant dress es, par-tageaient les viandes abondantes.

8 Et, le premier de tous, le divin T l makhos vit ath n . Et il tait assis parmi les pr tendants, le c ur triste, voyant en esprit son brave p re revenir soudain, chas-ser les pr tendants hors de ses demeures, ressaisir sa puissance et r gir ses 1Or, songeant cela, assis parmi eux, il vit ath n : et il alla dans le vestibule, indign qu un tranger rest t longtemps debout la porte. Et il s approcha, lui prit la main droite, re ut la lance d ai-rain et dit ces paroles ail es : Salut, tranger. Tu nous seras ami, et, apr s le repas, tu nous diras ce qu il te ainsi parl , il le conduisit, et Pallas ath n le suivit. Et lors-qu ils furent entr s dans la haute demeure, il appuya la lance contre une longue colonne, dans un arsenal luisant o taient d j rang es beaucoup d autres lances d Odysseus l me ferme et patiente.

9 Et il fit asseoir ath n , ayant mis un beau tapis bien travaill sur le thr ne, et, sous ses pieds, un escabeau. Pour lui-m me il pla a aupr s d elle un si ge sculpt , loin des pr ten-dants, afin que l tranger ne souffert point du repas tumultueux, au milieu de convives injurieux, et afin de l interroger sur son p re une servante versa, pour les ablutions, de l eau dans un bassin d argent, d une belle aigui re d or ; et elle dressa aupr s d eux une table luisante. Puis, une intendante v n rable apporta du pain et couvrit la table de mets nombreux et r serv s ; et un d coupeur 7L ODYSS Eservit les plats de viandes diverses et leur offrit des coupes d or ; et un h raut leur servait souvent du les pr tendants insolents entr rent. Ils s assirent en ordre sur des si ges et sur des thr nes : et des h rauts versaient de l eau sur leurs mains ; et les servantes entassaient le pain dans les cor-beilles, et les jeunes hommes emplissaient de vin les krat res.

10 Puis, les pr tendants mirent la main sur les mets ; et, quand leur faim et leur soif furent assouvies, ils d sir rent autre chose, la danse et le chant, ornements des repas. Et un h raut mit une tr s belle kithare aux mains de Ph mios, qui chantait l contre son gr . Et il joua de la kithare et commen a de bien T l makhos dit ath n aux yeux clairs, en penchant la t te, afin que les autres ne pussent entendre : Cher tranger, seras-tu irrit de mes paroles ? La kithare et le chant plaisent ais ment ceux-ci, car ils mangent impun ment le bien d autrui, la richesse d un homme dont les ossements blan-chis pourrissent la pluie, quelque part, sur la terre ferme ou dans les flots de la mer qui les , s ils le voyaient de retour Ithak , tous pr f reraient des pieds rapides l abondance de l or et aux riches v tements !


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