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Microbes, virus, bactéries Quelles différences - CODERPA 74

1. microbes , virus, bact Quelles diff rences ? Peste, l pre, chol ra, syphilis L'histoire est jalonn e de grandes pid mies qui ont marqu la m moire collective. Souvent, on dit que les responsables de ces fl aux sont des organismes nuisibles appel s microbes . Un vaste groupe dans lequel on glisse sans distinction les . bact ries et les virus . Pourtant, ces trois termes ont des sens tr s diff rents et souvent ignor s de ceux qui les emploient . 1/ Les microbes , ce groupe m connu Parmi ces trois termes, le premier avoir vu le jour est le mot microbe . Introduit en 1878 par le chirurgien fran ais Charles S dillot, il d signait alors les tre vivants infiniment petits et pathog nes qu'on ne pouvait pas voir l' il nu.

4 De nouveaux virus C’est bien connu, les virus humains évoluent en permanence. Pire encore, ils se combinent parfois avec d’autres virus, par exemple, à ceux touchant les animaux, pour donner naissance à …

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1 1. microbes , virus, bact Quelles diff rences ? Peste, l pre, chol ra, syphilis L'histoire est jalonn e de grandes pid mies qui ont marqu la m moire collective. Souvent, on dit que les responsables de ces fl aux sont des organismes nuisibles appel s microbes . Un vaste groupe dans lequel on glisse sans distinction les . bact ries et les virus . Pourtant, ces trois termes ont des sens tr s diff rents et souvent ignor s de ceux qui les emploient . 1/ Les microbes , ce groupe m connu Parmi ces trois termes, le premier avoir vu le jour est le mot microbe . Introduit en 1878 par le chirurgien fran ais Charles S dillot, il d signait alors les tre vivants infiniment petits et pathog nes qu'on ne pouvait pas voir l' il nu.

2 L'arriv e de ce concept dans le paysage fran ais marque une rupture avec les croyances m dicales de l' poque. Pour la grande majorit des m decins, les maladies provenaient des miasmes , sortes de vapeurs toxiques remplies de particules naus abondes. Ces miasmes taient susceptibles, disaient-ils, de se d velopper dans les lieux o l'hygi ne laissait d sirer. Selon cette th orie, c' tait donc uniquement par le biais de l'air vici que se transmettaient les maladies. On pensait alors que le seul nettoyage soigneux du corps et des objets pouvait faire obstacle la maladie. Mais certains savants, comme Antoni van Leeuwenhoek ou Louis Pasteur, vont revoir cette th orie vieille de plusieurs si cles.

3 Pour eux, les maladies se transmettent bien par l'air mais aussi, et surtout, par les contacts physiques qui v hiculent des micro-organismes malveillants. D'abord rejet e par la communaut scientifique, cette th orie finit par l'emporter au fil des d couvertes successives : le staphylocoque (1878), la typho de (1880), la tuberculose (1882), le streptocoque (1883), Ils sont partout ! Aujourd'hui, les microbes d signent toujours les organismes vivants microscopiques, c'est- - dire qu'on ne peut les observer qu' l'aide d'un microscope. Et pour cause, ils sont 100 10 000. fois plus petits qu'un grain de sable ! Dans l'eau, sur terre ou en suspension dans l'air, les microbes sont capables de coloniser tous les milieux, y compris les plus extr mes, comme les p les ou les d serts.

4 Un nombre consid rable vivent ainsi dans nos intestins, notre bouche ou sur notre peau : on estime par exemple plus de mille milliards le nombre de micro-organismes sur cette derni re. C'est ce qu'on appelle la flore commensale et les microbes qui la composent sont loin d' tre de dangereux nuisibles ! Au contraire, en change du g te et du couvert, ils assurent un certain nombre de fonctions qui pr servent l'organisme : synth se de la vitamine K, absorption des aliments, digestion de la cellulose, protection contre les nuisibles, Un petit nombre d'entre eux sont cependant des organismes pathog nes. Ce sont eux qui donnent une mauvaise r putation au groupe. On les retrouve dans les trois grandes familles de microbes : - les levures et les champignons - les bact ries - les virus En r alit , les microbes ne constituent pas un groupe scientifique homog ne.

5 C'est comme si on regroupait un ensemble d'organismes en fonction de leur couleur ou de leur habitat. De ce fait, ils sont repr sent s par des formes de vie tr s diverses. 2/ Qui sont les bact ries ? Les bact ries sont des organismes vivants qui ne sont constitu s que d'une seule cellule : on dit qu'ils sont unicellulaires. Dot s d'une membrane cellulaire et d'un mat riel g n tique (ADN), les bact ries sont capables d'assumer les fonctions l mentaires propres au vivant : se reproduire, 2. transmettre l'information g n tique, mais aussi tirer mati re et nergie de l'environnement. Elles poss dent une certaine autonomie et un m tabolisme propre. Chez l'homme, il a t calcul que l'organisme comportait dix fois plus de cellules bact riennes 1.

6 Que de cellules humaines . L'immense majorit d'entre elles sont inoffensives, voire m me b n fiques pour le corps humain. Il existe cependant des esp ces pathog nes l'origine de nombreuses maladies infectieuses comme la peste, la tuberculose, le chol ra, la syphilis, etc . Les plus dangereuses sont celles qui causent des infections respiratoires : la tuberculose tue par exemple plus de 2 millions de personnes par an. De mani re plus fr quente, les bact ries peuvent causer de nombreux maux comme l'otite moyenne (oreille), l'amygdalite (amygdales), la pneumonie (poumons), la bronchite, la sinusite ou encore la coqueluche (voies a riennes). Malheureusement, il peut tre difficile de d terminer si l'infection est virale ou bact rienne, car les sympt mes sont souvent similaires.

7 Or, en fonction de l'un ou de l'autre, le traitement est radicalement diff rent. Comment combattre les bact ries ? Les bact ries pathog nes p n trent dans l'organisme par l'interm diaire des plaies, de la nourriture, des relations sexuelles non prot g es et de l'air qu'on respire. Elles se dirigent ensuite autour de cellules et tissus sp cifiques pour se prot ger des m canismes de d fense du corps humain. Certaines sont m me capables de p n trer l'int rieur des cellules ! Leur toxicit provient de leur vitesse de reproduction vertigineuse : en quelques heures, elles sont capables de se multiplier en tr s grand nombre. Certaines s cr tent galement des toxines qui vont s rieusement affecter la sant de l'individu : c'est le cas du chol ra ou de la coqueluche.

8 L'une des premi res fa ons de les combattre, est de pr venir leur p n tration dans l'organisme. Pour cela, rien de tel que le respect des mesures d'hygi ne l mentaires : se laver les mains apr s tre pass aux toilettes, s'assurer de la potabilit d'une eau, d sinfecter une plaie, se prot ger lors des relations sexuelles Malgr toutes ces pr cautions, une infection peut survenir. Pas de panique n anmoins, puisque th oriquement le syst me immunitaire est en mesure de combattre ces corps trangers. Il peut arriver toutefois que le syst me immunitaire ne suffise pas arr ter l'infection. Dans ce cas, les bact ries nocives peuvent tre combattues par les antibiotiques. Ce sont souvent des mol cules synth tiques qui vont d truire ou bloquer la croissance des bact ries.

9 Ils agissent de mani re sp cifique sur celles-ci, en bloquant la synth se de la paroi de la cellule ou en inhibant leur m tabolisme. L'avantage de ce traitement est qu'il est suffisamment s lectif pour ne viser que les bact ries : il n'aura donc aucun impact (sauf exception) sur les cellules du patient trait . La d couverte des antibiotiques a r volutionn le monde de la m decine. Une tude a ainsi estim . qu'ils avaient fait progresser l'esp rance de vie de plus de dix ans, soit plus qu'aucun autre traitement m dical. Pour autant, ils pr sentent un certain nombre d'inconv nients et posent de s rieux probl mes de sant publique. Le probl me des antibiotiques D'abord, il faut rappeler que l'homme pr sente un tr s grand nombre de bact ries qui contribuent.

10 La pr servation de sa sant , notamment dans le tube digestif. Or, de mani re collat rale, les traitements antibiotiques vont galement tuer certaines de ces bact ries b n fiques, entra nant des d s quilibres de la flore bact rienne. La plupart du temps, l' quilibre est retrouv apr s le traitement, mais il peut arriver que des bact ries pathog nes recolonisent les milieux d sert s. C'est la raison pour laquelle un tel traitement ne peut durer tr s longtemps. Par ailleurs, les antibiotiques posent le probl me de la r sistance des bact ries. Celle-ci survient lorsqu'une seule bact rie pr sente tout coup une mutation, qui lui permet d' chapper aux 3. antibiotiques. Par exemple, cela peut tre la modification du site de fixation, emp chant ainsi la liaison de l'antibiotique.


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