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MISE EN PLACE ET ANIMATION D’UN ATELIER DE …

FONDATION DE ROTHSCHILD. MAISON DE RETRAITE ET DE GERIATRIE. 80 rue de PICPUS. 75012 PARIS. mise en PLACE ET ANIMATION . D'UN ATELIER DE REMINISCENCE. La technique de l' ATELIER de r miniscence s'adresse des personnes atteintes de maladies neuro d g n ratives, type Maladie d'Alzheimer , un stade mod r . Sa technique est bas e sur l' vocation de souvenirs (r miniscences) partir de supports vari s : photos, objets, documents sonores, d gustation de mets traditionnels . On part des souvenirs les plus lointains (petite enfance) pour arriver progressivement au temps pr sent. On observe, chez les personnes concern es, une alt ration de l'humeur (grande tristesse) due, en partie l'isolement qui est le leur, lorsque la communication avec les autres devient difficile du fait des d ficits qui s'installent progressivement.

1 fondation de rothschild maison de retraite et de geriatrie 80 rue de picpus 75012 paris mise en place et animation d’un atelier de reminiscence

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1 FONDATION DE ROTHSCHILD. MAISON DE RETRAITE ET DE GERIATRIE. 80 rue de PICPUS. 75012 PARIS. mise en PLACE ET ANIMATION . D'UN ATELIER DE REMINISCENCE. La technique de l' ATELIER de r miniscence s'adresse des personnes atteintes de maladies neuro d g n ratives, type Maladie d'Alzheimer , un stade mod r . Sa technique est bas e sur l' vocation de souvenirs (r miniscences) partir de supports vari s : photos, objets, documents sonores, d gustation de mets traditionnels . On part des souvenirs les plus lointains (petite enfance) pour arriver progressivement au temps pr sent. On observe, chez les personnes concern es, une alt ration de l'humeur (grande tristesse) due, en partie l'isolement qui est le leur, lorsque la communication avec les autres devient difficile du fait des d ficits qui s'installent progressivement.

2 Le but premier de l' ATELIER de r miniscence est de resocialiser ces personnes qui s'enferment dans leur tristesse et de leur permettre de renouer avec les autres et avec eux-m mes. L' ATELIER de r miniscence regroupe au maximum dix personnes s lectionn es pour la similitude de leurs difficult s et travers dix s ances hebdomadaires cons cutives d'une heure chacune, se propose d'offrir un moment de d tente et de r conciliation avec soi-m me, comme avec les autres. Cet ATELIER n'a pas de but th rapeutique ; cependant, les effets b n fiques sur l'humeur et la socialisation sont ind niables. Les familles sont sollicit es pour assister aux s ances. Elles ont un r le d'auditeur et n'interviennent que rarement dans l' vocation des souvenirs, le but tant de laisser s'exprimer le ressenti de la personne g e.

3 Cependant, elles peuvent aider la r miniscence car elles connaissent ces souvenirs et partagent un moment de lucidit qui est tr s valorisant pour la personne g e malade comme pour la famille. Deux animateurs sont n cessaires pour chaque s ance : l'un anime la discussion et l'autre prend des notes afin pouvoir tenir un journal de l' ATELIER et noter les diff rentes r actions et participations de chacun. D s le deuxi me ATELIER , deux animatrices en formation ont particip aux s ances de fa on . pouvoir, leur tour animer un ATELIER et former de nouveaux coll gues. Le premier ATELIER s'est d roul d'avril juin 2005 et le second de septembre d cembre 2005.

4 1. CREER ET ANIMER UN ATELIER DE REMINISCENCE. OU. COMMENT MIEUX VIVRE SON PASSE POUR MIEUX. VIVRE SON PRESENT. Par Mich le BOURDEAU et Marie-Jeanne FOGLINO. 1. DEFINITION : La r miniscence est l'ensemble de souvenirs vagues, impr cis qui peuvent en faire ressurgir d'autres. Chez les personnes d mentes, la m moire ancienne reste intacte et les souvenirs anciens tant enjoliv s, on essaie de rappeler des souvenirs agr ables. L' ATELIER de r miniscence est diff rent de l' ATELIER m moire car, il ne fait pas appel la connaissance, ni la logique, ni au raisonnement. C'est l' vocation d' motions pures . l'aide de stimuli divers se rapportant une p riode de la vie.

5 Il n'y a aucune vis e th rapeutique ; mais, la r miniscence a un effet ANTIDEPRESSEUR : on s'adresse au participant comme une personne unique et on l'am ne parler de son pass afin qu'elle retrouve son identit . C'est aussi un moyen de SOCIALISATION des personnes isol es par leur handicap, une aide la transmission du pass , une facilitation de la transmission entre parents et enfants, si ceux-ci assistent l' ATELIER . 2. PHASE PREPARATOIRE : Avant de cr er le premier ATELIER , il est n cessaire : D'informer les quipes soignantes et la Direction de la mise en PLACE de la nouvelle activit . D'informer les familles. De solliciter les r sidants en leur expliquant le projet.

6 De rechercher des objets riches en symboles. 3. LA POPULATION CIBLEE : Les personnes g es en d but de maladie d'Alzheimer ou de d mence s nile ayant des troubles l gers d'apparition r cente. Les personnes ayant eu un l ger accident vasculaire c r bral avec des troubles de l'expression orale. 2. Il faut viter les personnes en d ambulation qui emp cheraient le bon fonctionnement du groupe. Pour ces personnes, plus lourdement atteintes, il faut envisager des entretiens individuels. 4. LA SELECTION DU GROUPE : Il peut tre homog ne dans les origines et croyances de chacun ou h t rog ne, ce qui permet un enrichissement des changes. 5. LES HISTOIRES DE VIE : Pour chaque personne pressentie, il faut tablir son histoire de vie de fa on succincte (une page environ).

7 Le recueil de la biographie se fait en entretien particulier d'une heure environ, dans la chambre du r sidant. La personne choisit de livrer d'elle ce qu'elle veut. Il n'y a aucune recherche de la v rit historique ou chronologique. C'est son ressenti qui importe. En cas de difficult majeure, l'aide de la famille peut tre sollicit e. Cette histoire de vie doit tre incluse dans le dossier de soin de fa on personnaliser la prise en charge de chacun. L'histoire de vie des participants au groupe permet de conduire la r miniscence en stimulant chacun de fa on personnalis e, afin de mieux la faire na tre. 6. LA CONSTITUTION DU GROUPE : Il est form de la fa on suivante : Dix personnes maximum.

8 Un animateur. Un coanimateur charg de noter les interventions de chacun afin de permettre une valuation finale. Un membre de la famille, si c'est une volont affich e du r sidant et de son parent. Il est essentiel de r guler strictement les interventions de la famille de fa on ce qu'elle ne s'exprime pas la PLACE de la personne g e ; mais soit simplement une aide au souvenir. 7. LE FONCTIONNEMENT DU GROUPE : Fixer les r gles de fonctionnement d s la premi re s ance : nombre de s ances pr vues, coute de l'autre, temps de parole partag . Le lieu de d roulement doit tre toujours le m me : pi ce calme, ferm e, facilement accessible tous, intime. Le temps est fix entre 1h et 1h30 maximum Un ATELIER s' tale sur 10 semaines, raison d'une s ance par semaine Veiller ce que chacun s'exprime : encourager l'expression en captant le regard.

9 3. Valoriser la parole de tous : tous les souvenirs valent la peine d' tre cout s. R guler le temps de parole. La d coration et l'am nagement de la pi ce o se d roule l' ATELIER peuvent faire l'objet d'une concertation. Chaque s ance se termine par le partage du go ter La fin de l' ATELIER , annonc e d s le d but, est rappel e avant la derni re s ance et fait l'objet d'une petite f te. Le coanimateur note le nombre d'interventions pour chaque participant, . chaque s ance afin de pouvoir valuer l' volution de chacun. L' vocation de souvenirs qui d clenchent une motion forte doit tre envisag e : les pleurs doivent tre respect s par tous. A la fin de l' ATELIER les personnes qui ont subi une r miniscence forte en motion ne doivent pas tre laiss es seules, face elles-m mes.

10 8. LES THEMES ABORDES : On part des souvenirs les plus loign s pour se rapprocher du pr sent : L'enfance L' cole Le travail pr coce des enfants non scolaris s La jeunesse Les fian ailles et le mariage Les enfants Les f tes Le monde du travail Les vacances . Cette liste n'est nullement exhaustive et peut varier en fonction de la composition du groupe. 9. LES SUPPORTS : Il faut r unir dans la salle de l' ATELIER , un maximum d'objets et de documents vocateurs qui int ressent les cinq sens : Objets de la vie quotidienne : ustensiles de cuisine, objets personnels, bibelots . Outils Cartes postales Documents sonores (pr voir un lecteur de CD). Substances odorantes (fleurs, pices ).


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