Transcription of neurologie COURS Les douleurs de la - antalvite.fr
1 Les douleurs de lapersonne g eLa douleurest le principalsympt me dontse plaignent lespersonnes g les causes sontmultiples et l intensit de la douleur tr svariable, ellepeut parfois tredifficile rep rer,d autant que lesoutilsd valuation nesont pas prise en charge efficace d un syndromedouloureux n cessite au pr alable de led tecter, d valuer son intensit et sonretentissement, de le traiter et d en re-chercher la cause. Mais cette d marche logiquen est pas ais e entreprendre chez la personne g e. En effet, avec l ge s intriquent les effets duvieillissement normal, des pathologies souventmultiples et des difficult s psychosociales etfonctionnelles. La mise en place de strat gies en vue de lama trise de la douleur des seniors exige uneconnaissance de leurs particularit s.
2 Les sp cificit s li es aux traitements antal-giques chez les personnes g es ne seront pasabord es SYMPT ME TR S FR QUENTLa douleur est le principal sympt me dont seplaignent les personnes g es. 6 % seulementdes sujets de plus de 65 ans ne rapportent aucunedouleur. Les p diatres et les g riatres ont d lut-ter contre l id e re ue selon laquelle, l instar dunouveau-n qui ne ressentirait pas la douleur cause d un syst me neurophysiologique imma-ture, les personnes g es souffriraient moins queles adultes en raison d un syst me nerveux mous-s . On consid re actuellement qu il n y a pas dediff rence significative entre la personne g e etl adulte dans l intensit de la douleur ressentie,m me si le seuil douloureux peut pr senter desvariations en fonction de l intensit de la stimu-lation nociceptive, des sites douloureux et ducontexte psychologique et SOUS- VALU ESLa douleur thoracique est classiquement l undes signes cardinaux conduisant au diagnosticd infarctus du myocarde.
3 S il est bien connu queles sujets diab tiques peuvent pr senter, en rap-port avec une dysautonomie, des infarctus indo-lores, pr s de 50 % des infarctus du myocardesurvenant chez les personnes de plus de 75 anssont compl tement asymptomatiques, pour desraisons encore inconnues. De m me, 30 % desurgences abdominales de la personne g e sontindolores, comme les syndromes occlusifs, lesp ritonites ou les douleurs ulc reuses. L tat den-taire des personnes g es est souvent jug d -plorable, en particulier chez celles pr sentant destroubles des fonctions sup rieures, dont on es-time que plus de 60 % pr sentent des conditionsdentaires (essentiellement des caries) potentiel-lement douloureuses, contrastant avec l absencede plainte douloureuse.
4 Ces situations sont sous- valu es par les g riatres, lorsqu on sait l impor-tance d une bonne sant dentaire pour la qualit de vie. La difficult des personnes g es adh -rer au concept d hygi ne et de soins dentairesmet cette population face un risque s v re demalnutrition, avec ses redoutables cons quences,et d infections syst MULTIPLESLe sujet g , polypathologique, est galementpolyalgique. Il est fr quent qu un m me patientse plaigne de douleurs diff rentes. Ces douleurspeuvent se distinguer soit par leur localisation,soit par leur tiologie, soit par leur m canisme>>Cahier N II - L Infirmi re magazine - N 206 - Juin 2005 - douleur du zona de type de type neurog est pr sente qu en cas d sympt me le plus fr quentdans la maladie de Horton est claudication de la m trouble c phal ost oporose estessentiellement responsable douleurs tassements vert brauxCOURSg ; ; Cr ponsesIM206- COURS -06-2005 14/03/07 14:00 Page IIIphysiopathologique.
5 C est ainsi que dans les suitesd un accident vasculaire c r bral, un patienth mipl gique pourra associer une spasticit dou-loureuse, une ankylose articulaire et des douleursde d cubitus dans un contexte de d DOULEURSLi es au vieillissement physiolo-gique. Les personnes g es sont tr s expos esaux douleurs musculo-squelettiques, parmi les-quelles : les douleurs dorsolombaires, notam-ment li es aux tassements vert braux r sultantde l ost oporose et pr dominant chez la femme ;les douleurs des rhumatismes d g n ratifs, avec,en particulier, les douleurs articulaires qui affectentun sujet sur deux apr s l ge de 60 ans et touchent70 % des sujets g s fragiles. Elles r sultent es-sentiellement de la coxarthrose et de la gonarthrose,mais toutes les articulations peuvent tre affect aussi les s quelles de fractures anciennes :il n est pas exceptionnel de d couvrir l occasiond un examen syst matique des fractures parfoislongtemps pass es inaper ues, cons cutives deschutes sans intervention chirurgicale, voire desmanipulations sans pr cautions es aux des rhumatismes inflamma-toires.
6 Les arthrites microcristallines (goutte,chondrocalcinose articulaire) touchent volontiersle genou et le poignet. L art rite temporale cel-lules g antes (maladie de Horton) et la pseudo-polyarthrite rhizom lique (PPR) sont des affec-tions li es l ge, rares avant 60 ans, avec unetr s nette pr dominance f minine. Dans la ma-ladie de Horton, la c phal e est le sympt me leplus commun : elle a une topographie constantepour un m me malade (p riorbitaire ou tempo-rale), avec parfois une recrudescence nocturnesur un fond continu ; elle va progressivementaugmenter en intensit et en s v rit , jusqu de-venir permanente. Cette douleur, qui peut treabsente, peut s exacerber lors du contact avec lar gion temporale ou le cuir chevelu (passage dupeigne), et s associer divers signes (malaises,claudication de la m choire, troubles visuels).
7 Enl absence de diagnostic ou de prise en charge, lescomplications sont domin es par une c cit li e l atteinte des art res oculaires, pouvant affecterjusqu 50 % des patients non trait s. Dans lapseudopolyarthrite rhizom lique, l atteintemusculo-squelettique, qui est au premier plan,pr domine au niveau des ceintures scapulaireset pelviennes. Les douleurs musculaires sont dif-fuses, accentu es par le mouvement. La raideurdouloureuse peut tre importante, emp chant lepatient de sortir de son lit. D autres rhumatismesinflammatoires douloureux peuvent concernerla personne g e, parmi lesquelles : la pr senta-tion g riatrique de la polyarthrite rhumato de,les douleurs osseuses des pathologies tumorales(cancers) et l ost omalacie, qui associe difficult initier le mouvement, d ficits musculaires etatteinte vasculaires.
8 La douleur corona-rienne, bien que moins fr quente dans sa formeclassique chez le sujet g , est probablement sous-estim e chez les personnes pr sentant des troublescognitifs et incapables de rapporter leur art riopathie oblit rante des membres inf rieursest une pathologie fr quente, qui concerne envi-ron 800 000 personnes dans la population fran- aise. Sa pr valence est de 11 % dans une popula-tion d ge moyen de 65 ans. un stade pr coce,la maladie se traduit par une claudication inter-mittente qui consiste en l apparition d une dou-leur type de crampe si geant au mollet, d clen-ch e par l exercice, obligeant le malade s arr terpour reprendre sa marche apr s la disparition dela douleur.
9 Un stade avanc , le patient pr sentedes douleurs de d cubitus : il s agit de douleurspermanentes, recrudescence nocturne, au ni-veau des jambes. Ces douleurs sont parfois am -lior es par la position jambes pendantes au borddu lit ou la station neurog quelles d AVC. Les s quelles d accident vas-culaire c r bral peuvent associer des douleurspar troubles du tonus, des r tractions tendineuses,des algodystrophies, voire un syndrome thala-mique qui se traduit par une h mipar sie et uneh mianesth sie douloureuse La pr valence du zona augmente avecl ge, proportionnellement la baisse de l im-( ) glossodynie est sensation douloureuse, type de br lure, sur la sensation disproportionn e suite une stimulation s rie de douleurs en l art riopathie desmembres inf rieurs, la claudicationest une douleur type de de syndrome du canal carpien domine chez la domine chez l indiff remment l homme et la plus sensible le matin Allodynie :perceptiond une douleur la suited une stimulationnormalement indolore.
10 Dysesth sie :sensationanormale et d sagr able,spontan e ou provoqu epar une : sensationdouloureuse, type de br lure, sur la langue. Hyperalg sie :sensibilit exag r e une stimulationdouloureuse. Hyperesth sie :sensationdisproportionn e suite une stimulationsensitive. Hyperpathie :syndromedouloureux caract ris par une r ponse exag r e,parfois explosive, une stimulationcutan e. Cette r ponsepeut persister apr s l arr tde la stimulation. Hypoalg sie :diminution de la r ponse une stimulationdouloureuse. Hypoesth sie :diminution de lasensibilit une stimulation,douloureuse ou non. Paresth sie :sensationanormale, spontan e ou provoqu Cahier N II - L Infirmi re magazine - N 206 - Juin 2005 COURS g ; ; Dr ponsesIM206- COURS -06-2005 14/03/07 14:00 Page IV>> allodynie se traduit par diminution de la r ponse une stimulation perception d une douleur la suited une stimulation normalement sensation anormale, spontan e ou provoqu douleurs induites par les soins sont de type centres antidouleurs sontapparus CanadaCahier N II - L Infirmi re magazine - N 206 - Juin 2005 - Vg rontologieCOURS munit li e au vieillissement et aux maladies(cancers, h mopathies).