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Niveau d’activité physique de la population …

Niveau d activit physique de la population qu b coise : pas d am lioration depuis 2005 Bertrand Nolin, Bureau d information et d tudes en sant des populations, Institut national de sant publique du Qu becJuillet 2015 Quel est le Niveau d activit physique des enfants, des ados et des adultes du Qu bec? Quelle est la proportion d entre eux qui atteignent le Niveau minimal recommand ? Les plus r centes enqu tes canadiennes et qu b coises permettent de r pondre ces questions. Elles permettent aussi de faire le point sur l activit physique de loisir et l activit physique de transport, deux voies privil gi es par Kino-Qu bec pour promouvoir un mode de vie physi-quement une partie importante de la population , l activit physique de loisir est un moyen agr able et accessible de maintenir un certain Niveau d activit physique . Au m me titre que l activit physique de transport comme la marche et le v lo utilis s pour les d place-ments , qui est devenue elle aussi une cible d intervention pour augmenter le Niveau d activit physique de la population .

3 qui n’atteint pas la moitié du niveau minimal recommandé. Une situation qui, globalement, n’a pas changé depuis 1994-1995. L’activité physique de transport

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1 Niveau d activit physique de la population qu b coise : pas d am lioration depuis 2005 Bertrand Nolin, Bureau d information et d tudes en sant des populations, Institut national de sant publique du Qu becJuillet 2015 Quel est le Niveau d activit physique des enfants, des ados et des adultes du Qu bec? Quelle est la proportion d entre eux qui atteignent le Niveau minimal recommand ? Les plus r centes enqu tes canadiennes et qu b coises permettent de r pondre ces questions. Elles permettent aussi de faire le point sur l activit physique de loisir et l activit physique de transport, deux voies privil gi es par Kino-Qu bec pour promouvoir un mode de vie physi-quement une partie importante de la population , l activit physique de loisir est un moyen agr able et accessible de maintenir un certain Niveau d activit physique . Au m me titre que l activit physique de transport comme la marche et le v lo utilis s pour les d place-ments , qui est devenue elle aussi une cible d intervention pour augmenter le Niveau d activit physique de la population .

2 Si les donn es recueillies au fil des enqu tes sont encourageantes dans l ensemble, elles r v lent cependant qu il reste encore du chemin 6 11 ans : environ 6 sur 10 sont actifs L activit physique de loisirIl est plus ardu de mesurer le Niveau d activit physique des 6 11 ans que celui des ados et des adultes. Les enfants ont en effet de la difficult se rappeler et d crire les activit s qu ils ont pratiqu es au cours des semaines ant faut donc obtenir l information du p re ou de la m re, comme on l a fait dans l tude sur les blessures subies au cours de la pra-tique d activit s r cr atives et sportives au Qu bec en 2009-2010 (Hamel et Tremblay, 2012). Le questionnaire portait sur les acti-vit s pratiqu es dans les douze mois pr c dents, mais excluait les activit s spontan es (jeux libres l int rieur et l ext rieur) et celles des cours d ducation physique et la sant.

3 Cette tude r v le qu environ six enfants sur dix (58,7 %) de 6 11 ans atteignaient alors le Niveau minimal recommand , SexeActifMoyennement actifUn peu actifTr s peu actifS dentaireGar ons65,2 % 19,7 %7,6 %3,6 %*4,0 %*Filles51,9 %21,5 %13,7 %6,8 %6,1 %Gar ons et filles58,7 %20,6 %10,6 %5,2 %5,0 %Source : Institut national de sant publique du Qu bec, Sant scope, 2012. Base de donn es : tude sur les blessures subies au cours de la pratique d activit s r cr atives et sportives au Qu bec, 2009-2010. * Coefficient de variation entre 16,6 % et 33,3 %; r sultat interpr ter avec 1 : Niveau d activit physique de loisir des gar ons et des filles de 6 11 ans, Qu bec, 2009-20101 S dentaires : ne faisaient pas d activit physique , ou en faisaient, en moyenne, moins d une fois par semaine (ex. : deux ou trois fois par mois).soit l quivalent d au moins 60 minutes par jour d activit phy-sique d intensit moyenne ou lev e, et taient donc consid r s comme actifs (tableau 1).

4 Cette proportion tait plus impor-tante chez les gar ons (65,2 %) que chez les filles (51,9 %). Bien que tr s peu d enfants (5 %) aient t class s s dentaires 1, environ un sur cinq (20,8 %) n atteignait pas la moiti du Niveau minimal recommand . Dans cette cat gorie se trouvent les un peu actifs (10,6 %), les tr s peu actifs (5,2 %) et, videm-ment, les 5 % de s dentaires .Ainsi, gr ce diverses activit s physiques de loisir, la majorit des 6-11 ans faisaient au moins le volume minimal recommand d activit physique . Un constat que vient appuyer une tude avec podom tre de l Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (ICRCPMV, 2011). 2L activit physique de transportLes modes de transport actifs, comme la marche et le v lo, font l objet d une promotion soutenue depuis plusieurs ann es2. juste titre, car ils peuvent grandement contribuer l atteinte d un Niveau d activit physique b n fique pour la sant s ils sont utilis s r gu-li rement.

5 Selon une enqu te r alis e en 2010-2011 par l Institut cana-dien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (ICRCPMV, 2013), environ 25 % des 5 12 ans utilisaient un mode de transport actif pour aller l cole (21 % au Qu bec), et 13 % une combinaison de transport actif et motoris (12 % au Qu bec). Dans une tude qu b coise men e aupr s d l ves de 5e et de 6e ann e du primaire, soit majoritairement des jeunes de 10 et 11 ans, ces pourcentages se situaient respectivement environ 32 % et 23 % (Qu bec en Forme, 2013). Il n existe ce-pendant pas d tudes qu b coises pour l ensemble des 6 11 5 10 ans font, en moyenne, plus de pas par jour que le nombre minimal recommand Au Qu bec, pour la p riode 2009-2011, les gar ons de 5 10 ans faisaient en moyenne quelque 13 000 pas par jour, et les filles du m me ge un peu moins de 12 000. Or, selon une tude r cente (Adams et coll.)

6 , 2013), le nombre de pas qui quivaut 60 minutes d activit physique est d environ 9 d accro tre la s curit des 6 11 ans, certaines actions peuvent minimiser les risques potentiels associ s aux d placements pied et v lo : am na-gement urbain favorable, r duction de la circulation, installation de supports v los, programme Trottibus ou Pedibus, etc. (Comit scientifique de Kino- Qu bec, 2011).2 On peut en voir des exemples sur le site de Kino-Qu bec , dans la section Outils, Transport actif du site de Qu bec en Forme , et dans la section Trottibus du site de la Soci t canadienne du cancer Les 12 17 ans : environ 4 sur 10 sont actifs L activit physique de loisirEnviron quatre adolescents et adolescentes sur dix (40,9 %, tableau 2) affirmaient, en 2011-2012, pratiquer une ou des activit s physiques de loisir leur permettant d atteindre au moins le Niveau minimal d activit physique recommand et, ainsi, d tre consi-d r s comme actifs.

7 Mais, globalement, on n observe aucune augmentation notable de cette proportion depuis 1994-1995. Une analyse (Nolin et Hamel, 2008) montre cependant que les filles ont fait des gains importants entre 1994-1995 (21 %) et 2005 (32 %) et que, depuis, la proportion est demeur e stable (33,1 %, tableau 2). Chez les gar ons, les pourcentages sont demeur s sen-siblement les m mes, soit 53 % en 1994-1995, 52 % en 2005, et 48,5 % en 2011-20123. Comme pour les 6 11 ans, tr s peu de jeunes de 12 17 ans (7,6 %) sont class s s dentaires . Cependant, dans le ques-tionnaire de l enqu te de Statistique Canada (2011-2012), on ne demandait pas d exclure les activit s pratiqu es durant le cours d ducation physique . Dans une enqu te r cente, o l on deman-dait d exclure les activit s pratiqu es durant ce cours (Traor , Nolin et Pica, 2012), environ le tiers (34 %) des jeunes du secon-daire taient class s s dentaires durant leurs temps libres, au cours de l ann e scolaire4.

8 On constate donc l importance du cours d ducation physique , particuli rement pour ce groupe d l , m me avec l inclusion potentielle des activit s prati-qu es durant le cours d ducation physique , c est environ le tiers (tableau 2 : 33,5 % = 15,1 % + 10,8 % + 7,6 %) des 12 17 ans SexeActifMoyennement actifUn peu actifTr s peu actifS dentaireGar ons48,5 % 23,9 %12,8 %9,4 %5,5 %*Filles33,1 %27,4 %17,5%12,3 %9,8 %Gar ons et filles40,9 %25,6 %15,1 %10,8 %7,6 %Tableau 2 : Niveau d activit physique de loisir des gar ons et des filles de 12 17 ans, Qu bec, 2011-2012 Source : Institut national de sant publique du Qu bec, septembre 2014 (compilation sp ciale). Base de donn es : Statistique Canada, Enqu te sur la sant dans les collectivit s canadiennes, 2011-20125. * Coefficient de variation entre 16,6 % et 33,3 %; r sultat interpr ter avec Pas de diff rence statistiquement significative entre ces trois population vis e par cette enqu te : l ves inscrits l cole secondaire (Plante et coll.)

9 , 2012).5 Les r sultats portent sur la pratique d activit s physiques durant une p riode de trois mois. La collecte de donn es tant r partie sur 24 mois cons cutifs, chaque pourcentage repr sente la moyenne pour l ensemble de la p riode. Ce mode de collecte permet de tenir compte des variations saisonni n atteint pas la moiti du Niveau minimal recommand . Une situation qui, globalement, n a pas chang depuis 1994-1995. L activit physique de transportLes donn es sont parcellaires, tant pour les 12-17 ans que pour les 18 ans et plus. Dans le questionnaire de Statistique Canada (2011-2012), les r pondants ont t interrog s sur leur utilisa-tion de la marche et de la bicyclette pour se rendre au travail ou l cole. Les autres moyens de transport actifs (par exemple le patin roues align es) ainsi que les autres motifs d utilisation (comme se rendre chez des amis, au magasin, etc.) ne sont pas couverts par cette enqu te.

10 Avec l ajout de cette information partielle sur l activit phy-sique de transport, la proportion des 12 17 ans actifs passe de 40,9 % 43,9 %, et celle des s dentaires de 7,6 % 4,0 % (donn es non pr sent es). Des gains plut t faibles, si l on consi-d re la contribution potentielle de ces moyens de d placement au Niveau d activit physique (Traor , Nolin et Pica, 2012).Activit physique de loisir : comparaison Qu bec reste du Canada, 2011-2012 Pourcentage des 12-17 ans qui atteignaient au moins le Niveau minimal d activit physique recommand : filles : 33,1 % au Qu bec, 43,7 % dans le reste du Canada; gar ons : 48,5 % au Qu bec, 53,3 % dans le reste du des 12-17 ans qui n atteignaient pas la moi-ti du seuil minimal recommand : filles : 39,6 % au Qu bec, 33,0 % dans le reste du Canada; gar ons : 27,7 % au Qu bec, 24,8 % dans le reste du Pas de diff rence statistiquement significative entre ces deux pourcentages.


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