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Note Prévisions 2017 - LORPM

Paris, d cembre 2016 FEDERATION FRANCAISE DU BATIMENT 33 avenue Kl ber 75784 PARIS Cedex 16 T l phone : 01 40 69 51 00 T l copie : 01 45 53 58 77 Bilan 2016 et pr visions 2017 Au plan national, le secteur du b timent a bien connu une reprise en 2016, avec une activit en hausse de 1,9 % en volume. En d tail, pr s de 380 000 logements ont t mis en chantier en 2016, conduisant une hausse d activit de 7,4 % en volume. Trois raisons principales l expliquent : le dynamisme des ventes de logements neufs amorc d s la fin 2014 et qui s est poursuivi jusqu en 2016, dans la promotion immobili re comme dans l individuel diffus ; le niveau historiquement bas des taux d int r t ; enfin, l environnement institutionnel propice, caract ris par des dispositifs (PTZ, Pinel ) qui ont retrouv toute leur puissance.

2 Les années 2016 et 2017 permettront donc au bâtiment d’entrer dans une nouvelle phase haussière du cycle des affaires. Il faudra cependant veiller à ce que

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1 Paris, d cembre 2016 FEDERATION FRANCAISE DU BATIMENT 33 avenue Kl ber 75784 PARIS Cedex 16 T l phone : 01 40 69 51 00 T l copie : 01 45 53 58 77 Bilan 2016 et pr visions 2017 Au plan national, le secteur du b timent a bien connu une reprise en 2016, avec une activit en hausse de 1,9 % en volume. En d tail, pr s de 380 000 logements ont t mis en chantier en 2016, conduisant une hausse d activit de 7,4 % en volume. Trois raisons principales l expliquent : le dynamisme des ventes de logements neufs amorc d s la fin 2014 et qui s est poursuivi jusqu en 2016, dans la promotion immobili re comme dans l individuel diffus ; le niveau historiquement bas des taux d int r t ; enfin, l environnement institutionnel propice, caract ris par des dispositifs (PTZ, Pinel ) qui ont retrouv toute leur puissance.

2 S agissant du non r sidentiel neuf, hors locaux agricoles, tous les segments de march se sont redress s progressivement, hormis les b timents administratifs. Compte tenu des d lais de production, l activit y ressort en baisse contenue de 1,7 %. Quant au segment de l am lioration-entretien, il conna t une nouvelle ann e atone, avec une hausse limit e de son activit +0,5 %. En cons quence, le b timent affiche une stabilisation de ses effectifs en 2016, solde d un redressement de l int rim (+10 000 postes en quivalent-emplois temps plein) et d un recul contenu de l emploi salari (-10 000 postes). La croissance de l activit b timent s amplifiera en 2017, +3,4 % en volume.

3 Alors que le march de l am lioration-entretien restera peu dynamique (+0,9 %), le march du neuf acc l rera (+7,0 %). Toutefois, le niveau d activit ressortira encore inf rieur celui enregistr en 2013 et les disparit s resteront importantes au sein des territoires et des m tiers. De fa on plus d taill e, pr s de 410 000 logements seront commenc s en 2017, permettant un accroissement d activit de 8,6 % en volume. Apr s neuf ann es cons cutives de repli, le non r sidentiel neuf renouera enfin avec une activit orient e la hausse (+4 %), gr ce aux b timents industriels et aux commerces qui afficheront chacun des progressions d environ 10 %. Dans le m me temps, l activit en bureaux et en b timents administratifs se stabilisera.

4 En cons quence, le b timent cr era enfin de l emploi, aux environs de 10 000 postes en solde net, dont 6 000 salari s et 4 000 int rimaires. 2 Les ann es 2016 et 2017 permettront donc au b timent d entrer dans une nouvelle phase haussi re du cycle des affaires. Il faudra cependant veiller ce que l environnement institutionnel post- lection pr sidentielle ne modifie pas profond ment la donne, faute de quoi le b timent conna trait la m me cassure qu en 2012. 1. Bilan 2016 L ann e 2016 se solde sur une progression de l activit du b timent de 1,9 % en volume. Cette inversion de tendance, qui fait suite huit ann es de recul quasi-continu de la production, s inscrit dans un contexte macro- conomique plut t favorable.

5 Malgr les attentats et les chocs subis ou craints (Brexit notamment), l ann e 2016 a combin une petite acc l ration de la croissance du produit int rieur brut (+1,3 % en volume), une stabilisation, voire une l g re baisse du ch mage, des taux d int r t historiquement bas1, un recul des co ts de l nergie et des mati res premi res, ainsi qu une baisse de l euro face au dollar. De plus, pour la premi re fois depuis 2008, la contribution du secteur du b timent la croissance du PIB s av re positive. De fait, la formation brute de capital fixe en construction s affiche +1,0 % en volume, apr s une baisse de 8,5 % entre 2008 et 2015. La reprise dans le b timent s explique en grande partie par celle du march du neuf, notamment dans le logement.

6 Le non r sidentiel neuf s inscrit galement dans cette dynamique, except la commande publique qui p tit encore du cycle lectoral et de la baisse des dotations aux collectivit s locales. En d tail, l activit en logement neuf s est redress e de 7,4 % en volume en 2016 (contre -3,0 % en 2015). L volution de la production de cr dits le confirme avec une progression de 17,1 % en volume en ann e glissante fin novembre 20162. Du c t des mises en chantier et des permis de construire, la reprise semble bien ancr e. La progression des premi res s av re un peu plus marqu e avec +9,7 %, soit 379 500 unit s sur l ensemble de l ann e 20163. Le mouvement ressort plus prononc dans l individuel que dans le collectif, avec respectivement +11,9 % et +7,9 %, soit 167 900 et 211 600 logements 1 En novembre 2016, les taux des cr dits du secteur concurrentiel (hors assurances et co t des s ret s) se sont tablis 1,31 % en moyenne, dont 1,38 % pour l accession dans le neuf et 1,29 % pour l accession dans l ancien (source : Observatoire Cr dit Logement / CSA).

7 2 Source : Observatoire Cr dit Logement / CSA. 3 Malgr des tendances tr s tonnantes pour les Hauts-de-France. De fait, fin octobre 2016, en glissement annuel sur douze mois, les mises en chantier de logements neufs affichent des chutes de 26,2 % en Picardie et de 7,9 % dans le Nord-Pas-de-Calais. 3 commenc s. La forte progression de l individuel s explique par une acc l ration au quatri me trimestre. Quant au collectif, le quatri me trimestre 2015 ayant t marqu par une forte acc l ration, il marque le pas. On observe par ailleurs des signes d acc l ration du c t des permis de construire, avec une progression de 14,2 % en 2016 pour l ensemble du logement neuf. Ce mouvement est principalement port par les autorisations de logements collectifs, en hausse de 17,9 %.

8 Dans l individuel, la progression ressort +9,5 %. Ces tendances nationales cachent de profondes disparit s entre les territoires. Graphique 1 volutions de long terme du logement neuf (en date r elle estim e) Source : FFB d apr s MLHD/CGDD/SOeS, Sit@del2 Du c t du non r sidentiel neuf, le volume d activit affiche une rosion de 1,7 % en 2016, apr s une correction de 11,3 % en 2015. La nette inflexion constitue la v ritable bonne surprise de 2016. Et pour cause, hors locaux agricoles, les mises en chantier affichent une progression de 6,2 %, pour atteindre 17,8 millions de m de surface de plancher. Par segment, la plus forte hausse est mettre au cr dit des b timents industriels (+14,3 %).

9 Suivent les bureaux (+7,3 %) et les commerces (+6,7 %). Seul le segment des b timents administratifs s inscrit encore en recul de 7,7 % en 2016. En ce qui concerne les permis de construire, leur progression s av re globalement plus prononc e, avec +13,7 % hors locaux agricoles. Les autorisations de locaux commerciaux 250 000300 000350 000400 000450 000500 000550 000600 000650 000 AutorisationsMises en chantier 4 s envolent +25,3 %4, suivies par les b timents industriels (+13,7 %), les b timents administratifs (+10,1 %) et les bureaux (+5,5 %). Graphique 2 volutions de long terme du non r sidentiel neuf, hors locaux agricoles (en date de prise en compte) Source : FFB d apr s MLHD/CGDD/SOeS, Sit@del2 Pour sa part, l activit en am lioration-entretien reste timor e, la production n affichant qu une tr s modeste hausse de 0,5 % en volume en 2016 (cf.)

10 Graphique 3). 4 Cette forte croissance en 2016 s explique par l attentisme de 2015 li la r forme de la loi Pinel. En effet, la fusion de la demande d autorisation d exploitation commerciale et de la demande de permis de construire a chaud les op rateurs qui ont craint une hausse des recours contentieux. 15 00020 00025 00030 00035 00040 000 AutorisationsMises en chantier 5 Graphique 3 Activit pass e dans l am lioration-entretien Source : Insee Toutefois, selon les enqu tes de l Insee sur ce march , les perspectives d activit laissent esp rer l amorce d une embellie (cf. graphique 4). Graphique 4 Activit pr vue dans l am lioration-entretien Source : Insee 6 Une telle situation explique vraisemblablement la progression des carnets de commandes des artisans depuis le d but de l ann e 2016 (cf.


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