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On l’ignore souvent, les villes - cfsi.asso.fr

Nourrir les villes , d fi de l agriculture les villes ,l agriculturefamilialeDes innovations locales et paysannes en Afrique de l Ouestd fi deNourrir les villes , d fi de l agriculture familiale / Des innovations locales et paysannes en Afrique de l OuestOn l ignore souvent, mais l agriculture familiale produit l essentiel de l alimentation consomm e en Afrique de l Ouest. Or son r le n est pas reconnu ni son potentiel soutenu par les politiques publiques. Pourtant le d fi est de taille : le nombre d actifs agricoles de la sous-r gion aura d cru de 15 % en 2050, pour une population qui aura doubl , et m me plus que doubl en ce constat, la Fondation de France et le Comit Fran ais pour la Solidarit Internationale (CFSI) ont lanc le programme Promotion de l agriculture familiale en Afrique de l Ouest (PAFAO) en 2009. Centr sur la question Comment une agriculture familiale durable peut-elle nourrir les villes ?

confirment ces constatations et montrent que lagriculture ouest-africaine a la capacité de nourrir les populations si elle est accompagnée et soutenue.

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1 Nourrir les villes , d fi de l agriculture les villes ,l agriculturefamilialeDes innovations locales et paysannes en Afrique de l Ouestd fi deNourrir les villes , d fi de l agriculture familiale / Des innovations locales et paysannes en Afrique de l OuestOn l ignore souvent, mais l agriculture familiale produit l essentiel de l alimentation consomm e en Afrique de l Ouest. Or son r le n est pas reconnu ni son potentiel soutenu par les politiques publiques. Pourtant le d fi est de taille : le nombre d actifs agricoles de la sous-r gion aura d cru de 15 % en 2050, pour une population qui aura doubl , et m me plus que doubl en ce constat, la Fondation de France et le Comit Fran ais pour la Solidarit Internationale (CFSI) ont lanc le programme Promotion de l agriculture familiale en Afrique de l Ouest (PAFAO) en 2009. Centr sur la question Comment une agriculture familiale durable peut-elle nourrir les villes ?

2 , il accompagne les productrices et les producteurs, leurs organisations collectives et les ONG. Tous innovent pour reconqu rir les march s urbains et renforcer la capacit d influence du mouvement paysan, au premier chef duquel, le R seau des organisations paysannes et de producteurs de l Afrique de l Ouest (Roppa). Les chapitres th matiques de cette publication explorent cinq champs d innovation : Am liorer la production , Cr er de la valeur par la transformation , S organiser pour agir et peser , Ma triser les mar-ch s et Acc der au financement . En dialogue avec ces chapitres, des fiches-innovation analysent les exp riences de terrain et quantifient les changements qu elles produisent. Cet ouvrage, pr fac par Mama-dou Cissokho, pr sident d honneur du Roppa, et introduit par Henri Rouill d Orfeuil, de la Fondation de France, contribue donner leurs lettres de noblesse aux innovations locales et les villes , d fi de l agriculture familialedes innovations locales et paysannes en afrique de l ouestsommairechamps d iNNovatioNam liorer la productioncr er de la valeur par la transformations organiser pour agir et peserma triser les march sacc der au financementpr face Nous innovons en permanence, face chaque difficult MAMADOU CISSOKHO, pr sident d honneur du ROPPA ditorialiNtroductioNpour une m moire du d veloppementHenRI ROUIll D ORfeUIlAcad mie d agriculture de france.

3 Membre du Comit Solidarit s Internationales de la fondation de france6814255758 62656871 75 77 80 8284 87 9092 94 96 98 100 103 106pratiques iNNovaNtesFiche 1 B nin Valorisation des produits locaux par l origine et la qualit Fiche 2 B nin Concertation entre acteurs de la fili re sojaFiche 3 B nin Paniers paysans et certification participativeFiche 4 Burkina Faso Fonio : la fili re se concerteFiche 5 Burkina Faso Unit s de transformation sociales et solidairesFiche 6 Burkina Faso Professionnalisation de la fili re ni b Fiche 7 R publique de Guin e mancipation des transformatrices de rizFiche 8 R publique de Guin e Les mara chers se professionnalisentFiche 9 Mali Am lioration de la production mara ch reFiche 10 Mali Mini-laiteries et marque collective Danaya NonoFiche 11 Mali Semences locales, engrais biologiques et circuits courtsFiche 12 Mauritanie Valorisation de la patate douceFiche 13 Niger Valorisation des c r ales (mil, sorgho, fonio)

4 Sur les march s urbainsFiche 14 S n gal Modernisation des op rations post-r colte du fonioFiche 15 S n gal Mini-laiteries coop ratives pour collecter et distribuer le lait localFiche 16 S n gal Concertation et vente directe des produits mara chersFiche 17 S n gal Warrantage pour s curiser et valoriser les c r alesFiche 18 Togo Structuration des fili res et marketing, le mod le eSoPFiche 19 Togo Cr dit-stockage et p les d entreprises agricoleses meutes de la faim en 2008 ont mis en avant la d pendance dramatique et grandissante des populations ouest-africaines vis- -vis des importations d aliments. Alors que 12 % de la population de la r gion1 reste en situation de sous-alimentation et que les crises alimentaires se succ dent, le d veloppement d une production agricole paysanne forte est crucial. on l ignore souvent, mais l agriculture familiale produit aujourd hui l essentiel de l alimentation consomm e dans la r gion2.

5 Elle emploie plus de la moiti des actifs3 et constitue la forme d agriculture la mieux m me de g rer durablement les ressources r le n est pas reconnu ni son potentiel soutenu. Les dirigeants et les politiques publiques agricoles, commer-ciales, fonci res lui sont d favorables et privil gient les importations et l agriculture industrielle. Au m pris des faits : cette derni re utilise 70 % des ressources agricoles pour nourrir 30 % de la population mondiale lorsque l agriculture familiale est dans un ratio inverse4 !Selon les projections de l oCDe5, le nombre d actifs agricoles aura d cru de 15 % en 2050, or la population d Afrique de l ouest aura doubl , et m me plus que doubl en ville. La r gion se doit de r pondre un double d fi : nourrir les producteurs mais aussi nourrir les villes par la reconqu te des march ce constat, ce paradoxe et ce d fi, la Fondation de France et le Comit Fran ais pour la Solidarit Interna-tionale (CFSI) ont lanc le programme Promotion de l agriculture familiale en Afrique de l ouest (PAFAo) en 2009.

6 Il a depuis permis de soutenir pr s de 150 projets au service des agriculteurs, de leurs organisations et de leurs partenaires. Centr sur la th matique Nourrir les villes , il accompagne les acteurs qui innovent pour reconnecter l agriculture familiale aux march s urbains et renforcer la capacit d influence des organisations cours de ces cinq ann es, nous avons pu observer tout le dynamisme des organisations qui agissent sur le terrain dans des domaines tr s vari s : organisation de circuits-courts pour la vente des produits, appui la transformation et la commercialisation, renforcement de la qualit , appui la production, etc. De nombreuses tudes et analyses l ditorialJeAn-lOUIS VIelAJUS, D l gu g n ral du CfSIfRAnCIS CHARHOn, Directeur g n ral de la fondation de franceconfirment ces constatations et montrent que l agriculture ouest-africaine a la capacit de nourrir les populations si elle est accompagn e et agriculteurs familiaux et leurs organisations paysannes sont en marche.

7 Ils ont su augmenter la pro-duction face la croissance d mographique galopante de ces derni res d cennies. Ils innovent en per-manence pour tirer parti du moteur de d veloppement que repr sentent les march s urbains. Mama-dou Cissokho le rappelle dans la pr face de cet ouvrage : en tant que paysans, nous sommes forc s d innover pour diminuer la part des importations dans notre alimentation et augmenter nos revenus. Mais cette dimension innovante des agricultures familiales est peu connue car insuffisamment tay e par des exemples concrets, analys s avec rigueur et diffus s. Cette capitalisation des innovations locales est essentielle pour permettre un changement d chelle. en effet, passer de l exp rience isol e la modifica-tion du cadre conomique, technique ou l gislatif, n cessite un portage politique, au premier chef duquel on retrouve les organisations paysannes. Le message port par ces organisations est plus fort et plus cr dible s il est bas sur des exp riences av r est pourquoi depuis 2010, le programme PAFAo cherche tirer des enseignements des pratiques des acteurs de terrain.

8 La capitalisation y est consid r e comme une partie int grante des projets. S minaires d change, r daction de rapports et fiches, forums de discussion, entretiens, envoi d tudiants-chercheurs sur le terrain, sont autant d outils permettant d accompagner les partenaires dans ce pr sent ouvrage permet la fois de synth tiser et de diffuser les principaux enseignements tir s de ces travaux, mais aussi de franchir une nouvelle tape de ce processus de capitalisation collectif et son texte introductif, Henri Rouill d orfeuil souligne que la capitalisation doit permettre d extraire le principe novateur la p pite des exp riences, et aller vers un syst me de savoirs et d innovations .Les innovations sont de tous ordres (technique, organisationnel, social) et concernent tant l amont et l aval que la production agricole en soi. Cinq chapitres th matiques explorent des champs d innovation qui sont autant de fils dialogue avec les chapitres th matiques, dix-neuf fiches-innovation synth tisent les exp riences consolid es d organisations paysannes et d oNG.

9 La trame des fiches est con ue de fa on mettre en vidence les enseigne-ments concernant la question : comment les exploitations familiales peuvent-elles augmenter leurs parts de march ?que retirer de la lecture de cette publication ?Les innovations d crites donnent des r sultats parce qu elles ne sont pas uniquement d ordre technique. Ce qui produit des changements majeurs, ce n est pas une innovation isol e mais un processus innovant et, en reprenant les mots de Mamadou Cissokho, sous contr le paysan . Mais aussi qui int gre une diversit d acteurs et s appuie sur les femmes, tr s actives dans le secteur de la transformation, l o se cr e la valeur ajout exp riences de terrain pr sent es ici ont pour objectif d aider les producteurs aller, de plus en plus et de mieux en mieux, vers les march s urbains pour y gagner des le rappelons, elles n auront de r el impact que si elles nourrissent les analyses et propositions que portent les petits producteurs aupr s de leurs d cideurs politiques.

10 D autant plus que l Afrique de l ouest labore aujourd hui ses politiques conomiques travers les instances r gionales comme la CeDeAo. La collaboration avec le RoPPA, qui est membre du Comit d orientation et de suivi du programme, est un des l ments qui garantit un tel portage , ce travail a pour ambition d apporter sa pierre un syst me r gional de capitalisation ma tris par les paysans ouest-africains. Nous esp rons qu il contribuera concr tement au renforcement des exploitations familiales dans leur capacit assurer le d veloppement quilibr des territoires et nourrir les populations rurales et urbaines d Afrique de l ouest. ditorial l Nourrir les villes , d fi de l agriculture familiale l 71. oCDe (2013), Peuplement, march et s curit alimentaire , Cahiers de l Afrique de l Ouest, ditions oCDe, p. 37. 2. oCDe (2013), ibid. Par ailleurs, en 2010, le FIDA et le RoPPA mentionnent que l agriculture familiale est l origine de plus de 90 % de la production agricole : 3.


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