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Outil 8 Les techniques de r habilitation : renforcer les structuresFR-R 9/10/07 20:19 P gina 296297II. La r flexion et le projetOutil 8 Les techniques de r habilitation : renforcer les structures8La r habilitation des l mentsstructuraux de l architecturetraditionnelle m diterran enneC sar D AZ G MEZD octeur architecteProfesseur des universit s au D partement des Constructionsarchitecturales I de l cole technique sup rieure d Architecture de Barcelone, Universit polytechnique de Catalogne, Espagne1. Principes g n rauxAu vu du grand ventail de techniques applicables auxinterventions de r habilitation structurelle des b timents del architecture traditionnelle m diterran enne, il convientd noncer quelques principes g n raux qui guideront le choix dela technique appropri e en fonction de la situation qui sepr sentera.

être utile de chercher à absorber les efforts dans le plan transversal du mur, en créant ainsi une résistance capable de le rendre plus robuste et de contenir les poussées. Nous allons examiner maintenant et commenter les techniques d’intervention qui s’appliquent le plus souvent à ces éléments. FR-Réflexion-1.2 9/10/07 20:19 ...

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1 Outil 8 Les techniques de r habilitation : renforcer les structuresFR-R 9/10/07 20:19 P gina 296297II. La r flexion et le projetOutil 8 Les techniques de r habilitation : renforcer les structures8La r habilitation des l mentsstructuraux de l architecturetraditionnelle m diterran enneC sar D AZ G MEZD octeur architecteProfesseur des universit s au D partement des Constructionsarchitecturales I de l cole technique sup rieure d Architecture de Barcelone, Universit polytechnique de Catalogne, Espagne1. Principes g n rauxAu vu du grand ventail de techniques applicables auxinterventions de r habilitation structurelle des b timents del architecture traditionnelle m diterran enne, il convientd noncer quelques principes g n raux qui guideront le choix dela technique appropri e en fonction de la situation qui sepr sentera.

2 Aussi, avant de passer en revue les proc dures et lestechniques disponibles, commencerons-nous par exposersynth tiquement les aspects d terminants de toute intervention,quel que soit l objectif cibl ou la probl matique r Connaissance et adaptation au contexte technologiquedu lieuLa faisabilit de l application de la technique d interventionretenue avec les ressources disponibles sur place, de la mani re laplus naturelle possible, en profitant des connaissances et dessavoir-faire des artisans du secteur, est une priorit essentielle quise traduira toujours par une r duction des co ts de l intervention,compar e d autres solutions applicables et, probablement, parune compatibilit plus ais e, doubl e d une meilleure adaptationaux caract ristiques des techniques constructives d Consid ration globale des r percussions de l interventionIl ne faut pas oublier que les interventions quelle que soit lasp cificit de leurs objectifs peuvent avoir des effetscompl mentaires tr s divers dont il faudra tenir compte avant deprendre une d cision.

3 Par exemple, renforcer un mur ext rieur parl application d une couche de b ton projet servira aussi lerendre plus tanche ; ajouter une dalle de compression arm e unplancher renforcera l isolation acoustique. Dans tous les cas, il faut galement examiner les effets n gatifs qui lui serontprobablement associ s, tels que la modification des espaces par lamise en uvre de poutres ma tresses ou de piliers, l obligationd effectuer des travaux d entretien sur les parties ajout es, etc. Parcons quent, il y a lieu de consid rer tous les effets dans leurensemble, qu ils soient favorables ou d Clart de l approche m canique et structurelleDans les travaux de r habilitation structurelle des b timents, ilconvient de sp cifier clairement l objectif technique vis parl intervention propos e. Trois approches sont possibles :1.

4 La restauration de la capacit portante initiale de l l ment r habiliter. Il s agit, de fait, de ce que nous interpr tonshabituellement comme tant la r paration de l l mentendommag ;2. L augmentation de la capacit portante de l l ment sur lequelnous intervenons, qui quivaut g n ralement au renfort del l ment endommag ;3. Le remplacement fonctionnel de l l ment par un nouvel l ment assumant enti rement la capacit portante requise,sans retirer n cessairement l l ment r s r, le choix de l approche d pendra des exigencesm caniques requises ainsi que de la capacit les satisfaire del objet de l Singularit des interventions portant sur des b timentsd une valeur patrimoniale particuli reQuand le b timent est un bien cultureld une valeur patrimonialeparticuli re, il convient de penser d autres aspects sp cifiquesqui assureront la pr servation au fil du temps de sescaract ristiques d origine.

5 C est ainsi que des notions telles que lar versibilit , qui permettra au besoin d liminer les effets d uneintervention, seront jug es prioritaires dans le choix de latechnique appliquer. Par contre, dans un autre domaine plusessentiel, il sera admissible, sans avoir fournir d autresarguments pour en justifier la pertinence, de choisir de restaurer l identique, condition bien s r que la prestation fonctionnelle dela m thode r ponde aux exigences de l Interventions sur les murs et les piliersLes mat riaux et les appareillages des murs pais d autrefois, enpierre et en terre, sont peu r sistants aux tensions de traction etde cisaillement. Pr cisons aussi que l eau les fragiliseconsid rablement du fait de la forte perm abilit de la terre et dela plupart des mortiers employ en ressort quelques r gles g n rales d intervention sur ces l ments qui, alli es aux premi res r gles cit es plus haut, vontconditionner le choix de la technique de r paration ou de renfort appliquer dans chaque cas.

6 Plus pr cis ment et quelle que soitla technique appliqu e, il faut prendre soin de distribuer demani re homog ne les sollicitations introduites, afin d viter dansla mesure du possible des efforts additionnels de traction ou decisaillement dans le mur. De m me, il y a lieu de ne pas augmenterles efforts de compression, vu la difficult caract riser cet effortpar des essais dans la plupart des vieux murs. Pour terminer, il peut tre utile de chercher absorber les efforts dans le plan transversaldu mur, en cr ant ainsi une r sistance capable de le rendre plusrobuste et de contenir les pouss allons examiner maintenant et commenter les techniquesd intervention qui s appliquent le plus souvent ces l 9/10/07 20:19 P gina 297298II. La r flexion et le projetOutil 8 Les techniques de r habilitation : renforcer les structuresLa r habilitation des l ments structuraux de l architecture traditionnellem diterran enne8b.

7 Reprise de fissuresLa m thode consiste intercaler entre les l vres de la fissure du mur des l ments plus r sistants et plus rigides en guise de sutures, telsque des agrafes m talliques, des morceaux de brique, etc. Il s agit de retrouver la continuit perdue du mur endommag , de sorte queles tensions puissent tre de nouveau transmises et distribu es de mani re homog ne dans la partie l zard e. Pour que cette m thodesoit efficace, il faut que la fissure soit passive comme nous venons de l expliquer, c est- -dire que la cause de son apparition n agisse plussur la partie r Remplacement physique de la partie endommag eIl s agit de remplacer le mat riau de la partie fissur e, bomb e ou menac e par la d gradation et de reconstruire avec le m me mat riauou d autres dont la r sistance et la d formabilit seront similaires. Dans les murs ou les piliers en pierre ou en brique, l usage veut quel on reprenne le m me mat riau, tandis que dans les murs en terre, on pourra employer la brique.

8 Dans tous les cas, l objectif del intervention ne peut que pr tendre restaurer la capacit portante initiale de l l ment endommag .Il est important de ne pas oublier que ce type d intervention requiert l limination pr alable de la cause du probl me ou au moins laconstatation d un dommage passif au sens o la cause aura cess d agir. En ce qui concerne l ex cution, il faut prendre grand soin ducontact de la partie remplac e avec l ouvrage, pour assurer une correcte transmission des charges, sans oublier la similitude d j cit ede leurs caract ristiques m caniques. FR-R 9/10/07 20:19 P gina 298299II. La r flexion et le projetOutil 8 Les techniques de r habilitation : renforcer les structuresLa r habilitation des l ments structuraux de l architecture traditionnellem diterran enne8c. InjectionsIl s agit d un autre syst me de r paration de fissures et de br ches passives, applicable des murs en ma onnerie appareill e ou enbrique, qui consiste introduire un liquide sous pression pour colmater enti rement le vide entre les l vres de la fissure.

9 En durcissant eten adh rant au support, ce liquide restitue l l ment endommag sa continuit d origine. Les caract ristiques du liquide g n ralement base de composants poxydiques et la pression d injection varient en fonction des mat riaux du mur et de la taille du trou scellement superficiel, pr alable l injection dans la fissure ou la br che, doit tre capable de supporter la pression du liquide avantson durcissement. FR-R 9/10/07 20:19 P gina 299300II. La r flexion et le projetOutil 8 Les techniques de r habilitation : renforcer les structuresLa r habilitation des l ments structuraux de l architecture traditionnellem diterran enne8d. RejointoiementsC est une proc dure de restitution de la r sistance initiale applicable aux murs en pierre ou en brique qui consiste rejointoyer au mortierles parties d t rior es par l rosion ou par les racines de plantes qui ont pouss entre les pierres.

10 Des produits de densit ou de viscosit variables sont introduits par gravit ou par infusion, en fonction de la technique d ex cution employ Enduit de renfort base de mortier ou de b ton arm Cette technique consiste augmenter la section du mur endommag ou sous-dimensionn en incorporant aux parements des paisseursde mat riau mortier ou b ton apr s la pose de treillis m talliques, solidaris s entre eux dans le mur. La mise en uvre du mat riau derenfort peut se faire en disposant des coffrages parall les aux parements et en y coulant ensuite la pr paration, ou bien par simpleprojection sur les parements avec le treillis d j en place ou encore par gunitage en choisissant la proc dure selon l paisseur requise etle suppl ment de r sistance attendu du renfort. Cette solution est tr s polyvalente en ce qu elle s adapte des structures de murscompl tes, des murs entiers ou des pans pr cis.