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Partie 1, chapitre 2: L’agriculture en Afrique ...

Perspectives agricoles de l OCDE et de la FAO 2016-2025 OCDE/FAO 201663 Partie IChapitre 2L agriculture en Afrique subsaharienne :Perspectives et enjeuxde la d cennie venirLe pr sent chapitre porte sur l agriculture en Afrique subsaharienne en s attachantplus particuli rement aux perspectives et enjeux pour la d cennie venir. Il examinela performance du secteur, d crit le contexte dans lequel op rent actuellement lesmarch s, pr sente des projections quantitatives d taill es moyen terme pour lad cennie 2016-25, et value les principaux risques et incertitudes. Les perspectivesde l agriculture en Afrique subsaharienne s inscrivent dans un contexte domin parplusieurs m gatendances qui fa onnent le d veloppement du secteur. Parmi elles, onpeut citer la croissance d mographique rapide, l urbanisation et la diversificationrurale, qui vont de pair avec une transformation structurelle propice l emploi nonagricole au d triment de l emploi agricole, la mont e en puissance de la classemoyenne et l int r t croissant (au niveau local et mondial) pour les terres agricolesdu continent.

Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et la contribution du secteur au PIB total, généralement élevée dans le contexte mondial, est révélatrice de la ... le fléchissement de la demande de la Chine et la dépréciation monétaire ont émoussé les

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1 Perspectives agricoles de l OCDE et de la FAO 2016-2025 OCDE/FAO 201663 Partie IChapitre 2L agriculture en Afrique subsaharienne :Perspectives et enjeuxde la d cennie venirLe pr sent chapitre porte sur l agriculture en Afrique subsaharienne en s attachantplus particuli rement aux perspectives et enjeux pour la d cennie venir. Il examinela performance du secteur, d crit le contexte dans lequel op rent actuellement lesmarch s, pr sente des projections quantitatives d taill es moyen terme pour lad cennie 2016-25, et value les principaux risques et incertitudes. Les perspectivesde l agriculture en Afrique subsaharienne s inscrivent dans un contexte domin parplusieurs m gatendances qui fa onnent le d veloppement du secteur. Parmi elles, onpeut citer la croissance d mographique rapide, l urbanisation et la diversificationrurale, qui vont de pair avec une transformation structurelle propice l emploi nonagricole au d triment de l emploi agricole, la mont e en puissance de la classemoyenne et l int r t croissant (au niveau local et mondial) pour les terres agricolesdu continent.

2 Les perspectives de l agriculture sont globalement positives, maispourraient tre encore am lior es gr ce une action syst matique des pouvoirspublics et des investissements strat giques, en particulier dans les donn es statistiques concernant Isra l sont fournies par et sous la responsabilit des autorit sisra liennes comp tentes. L utilisation de ces donn es par l OCDE est sans pr judice du statut deshauteurs du Golan, de J rusalem-Est et des colonies de peuplement isra liennes en Cisjordanie auxtermes du droit position de l ONU sur la question de J rusalem figure dans la R solution 181 (II) du 29 novembre1947 et dans des r solutions post rieures cette date de l'Assembl e g n rale et du Conseil des curit relatives cette L AGRICULTURE EN Afrique SUBSAHARIENNE : PERSPECTIVES ET ENJEUX DE LA D CENNIE VENIRPERSPECTIVES AGRICOLES DE L OCDE ET DE LA FAO 2016-2025 OCDE/FAO 201664 IntroductionLa r gion de l Afrique subsaharienne1(ASS) compte plus de 950 millions d habitants,soit environ 13 % de la population mondiale.

3 D ici 2050, cette part devrait passer pr sde 22 %, soit milliards de personnes. La sous-alimentation est un probl me de longuedate et les progr s accomplis cet gard sont irr guliers au sein de la r gion. Bien qu ilait diminu , passant de 33 % en 1990-92 23 % en 2014-16, le pourcentage de personnessous-aliment es reste le plus lev du monde en d veloppement (FAO, FIDA et PAM,2015). L ASS ayant enregistr une croissance rapide ( % par an) de sa population aucours de la m me p riode, le nombre absolu de personnes sous-aliment es a augment de 44 millions pour atteindre 218 millions. La lenteur des progr s l gard de la s curit alimentaire est attribu e la faible productivit des ressources agricoles, la fortecroissance de la population, l instabilit politique et aux troubles civils. Toutefois, lesdisparit s r gionales restent fortes et les performances obtenues dans les paysconnaissant des conditions politiques stables, une croissance conomique et un secteuragricole en d veloppement laissent penser qu il est possible d am liorer la s curit alimentaire de fa on durable et p renne gr ce des syst mes de gouvernance, descapacit s institutionnelles et des mesures macro conomiques structurelles etsectorielles adapt importance du secteur agricole pour la s curit alimentaire transpara t dans lapriorit qui lui est accord e dans le programme de d veloppement.

4 Le Programme d taill pour le d veloppement de l agriculture africaine (PDDAA) fait Partie int grante duNouveau partenariat pour le d veloppement de l Afrique (NEPAD) et la contribution dusecteur au PIB total, g n ralement lev e dans le contexte mondial, est r v latrice de laplace pr minente qu il occupe dans la r gion. La place importante qu occupe le secteuragricole dans le PIB t moigne aussi de la faible diversification de la plupart des conomiesafricaines. En moyenne, la part de l agriculture dans le PIB total est de 15 %, mais elle va demoins de 3 % au Botswana et en Afrique du Sud plus de 50 % au Tchad (graphique ), cequi r v le des structures conomiques vari es. Le secteur agricole emploie plus de lamoiti de la population active totale (FMI, 2012) et fournit un moyen de subsistance unemultitude de petits producteurs dans les zones rurales. Les petites exploitationsrepr sentent environ 80 % de l ensemble des exploitations agricoles de l ASS et emploientdirectement environ 175 millions de personnes (Alliance for a Green Revolution in Africa,2014).

5 Dans de nombreux pays, les femmes repr sentent au moins la moiti de lapopulation active (FAO, 2015).Compte tenu du r le que joue l agriculture dans l radication de la faim etl am lioration de la s curit alimentaire, le pr sent chapitre examine les performancespass es et l tat actuel de l agriculture en ASS, en consid rant les conditions politiques et conomiques, l tat des ressources naturelles et la structure d mographique de la r tient compte du r le des politiques publiques et des m gatendances2dans la dynamiquede d veloppement du secteur agricole. Parmi ces m gatendances, citons les volutions2. L AGRICULTURE EN Afrique SUBSAHARIENNE : PERSPECTIVES ET ENJEUX DE LA D CENNIE VENIRPERSPECTIVES AGRICOLES DE L OCDE ET DE LA FAO 2016-2025 OCDE/FAO 201665d mographiques, la mont e en puissance de la classe moyenne africaine, l acc s croissantaux nouvelles technologies de l information et des communications, l urbanisation rapideet l volution cons cutive de la demande alimentaire.

6 Ces tendances s accompagnentd une modernisation des syst mes alimentaires en aval, d une r orientation massive de lamain-d uvre du secteur agricole vers des emplois non agricoles, et d un int r t croissantau niveau mondial pour les terres agricoles disponibles en Afrique , int r t encore renforc par l envol e des prix des produits agricoles au cours de la d cennie coul m gatendances ne sont pas in vitables et pr sentent toujours un certain degr d incertitude, tout comme les futures politiques. L tude de l ASS dans son ensemble risquede perp tuer l id e que l Afrique est une entit unique, mais ce chapitre vise offrir desperspectives agricoles, avec une r flexion plus large sur les liens entre la croissance et las curit alimentaire, qui refl te la complexit de cette r environnement agricole de l Afrique subsaharienneApr s plusieurs d cennies de stagnation, une grande Partie de l Afrique voitaujourd hui son conomie se transformer rapidement.

7 Durant la p riode d ajustementpost-structurel, l environnement dans lequel op rent les entreprises est devenu plus stableet bien qu elle soit Partie d un niveau bas, la croissance conomique de la r gion est rapidedepuis le milieu des ann es 1990. Ces facteurs internes, conjugu s la flamb e des prixdes mati res premi res, ont permis aux pays, exportateurs en particulier, de porter leurstaux de croissance pr s de 6 % voire plus. Toutefois, la baisse r cente des prix agricoles,le fl chissement de la demande de la Chine et la d pr ciation mon taire ont mouss lestaux de croissance des conomies africaines. Les investissements trangers et les fluxfinanciers vers l Afrique ont quadrupl depuis 2000. Ces flux devraient encore augmenterdans les ann es venir (Banque africaine de d veloppement, OCDE et PNUD, 2014)3, tandisque les fonds g n r s en interne sous forme de recettes fiscales continuent de cro tre surl ensemble du de l agriculture dans le PIB total en 2014 Note :L abr viation RDC d signe la R publique d mocratique du :Banque mondiale (2016).

8 1 2 tats-UnisUnion europ enneAustralieChiliMexiqueRussieBr silArgentineChineIndeBotswanaAfrique du sudAngolaZimbabweZambieNigeriaRDCG hanaMozambiqueOugandaSoudanKenyaTanzanie MalawiMaliEthiopieTchadReste du mondeAfrique subsaharienne%2. L AGRICULTURE EN Afrique SUBSAHARIENNE : PERSPECTIVES ET ENJEUX DE LA D CENNIE VENIRPERSPECTIVES AGRICOLES DE L OCDE ET DE LA FAO 2016-2025 OCDE/FAO 201666 Les moteurs de la croissance agricoleCompte tenu de l importance du secteur agricole dans le PIB (graphique ), lesperspectives d volution de ce secteur p sent tr s lourd dans le d veloppement conomiquede la plupart des pays d Afrique subsaharienne. Entre 1990 et 2013, la valeur totale de laproduction agricole, mesur e en dollars constants des tats-Unis, a augment de 130 %( ).Lafili redesculturesrepr sentelamajorit delavaleurtotaledelaproduction agricole, avec une moyenne de 85 % sur cette p riode de 24 ans.

9 Cette part varieau sein de la r gion, allant de 53 % en Afrique australe plus de 90 % en Afrique diff rences r gionales concernant la contribution relative des sous-secteurs descultures et de l levage refl tent la diversit agro cologique et culturelle. Il est vident quel ASS a connu une croissance notable au cours des 24 derni res ann es, mais l Afriqueoccidentale continue de repr senter plus de 60 % de la valeur totale de la production agricoleen ASS, tandis que l Afrique australe n y contribue qu hauteur de 22 %. L Afrique occidentaleest aussi la principale responsable de la fluctuation de la valeur totale de la productiondepuis 2007 (graphique ), principalement en raison de l irr gularit de la productiond ignames au Nigeria. Malgr la diversit des gammes de cultures dans la r gion, la part de lafili re des cultures dans la valeur totale de la production est nettement sup rieure dans toutesles sous-r gions, sauf en Afrique australe, o la part de la fili re de l levage est chacune des quatre sous-r gions, les cinq principales cultures repr sentent plusde 45 % de la valeur totale de la production v g tale, le ma s tant la culture de basepr dominante.

10 Le riz constitue un aliment de base en Afrique orientale et occidentale ;parmi les autres grands produits de consommation, on peut citer la pomme de terre( Afrique orientale et centrale), la patate douce ( Afrique orientale), le manioc (Afriqueoccidentale et orientale) et la banane-plantain ( Afrique orientale et centrale). En Afriqueaustrale, la place importante qu occupent les fruits et l gumes dans la valeur de laproduction totale s explique par la production horticole de l Afrique du Sud principalementdestin e l brute de la production agricole en Afrique subsaharienneMesur e en dollars constants de 2004-06 des tats-UnisSource :FAOSTAT (2016), FAO, 2 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013%Indice (2005=100)Croissance de l'agricultureIndice des culturesIndice du b tailIndice de l'agriculture2.


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