Pilotage des établissements et qualité des …

1 Am liorer la qualit de l ducation : pratiques, Pilotage , politiques publiquesActes du s minaire du 15 au 17d cembre 2010 - CIEP S vresPilotage des tablissementset qualit des apprentissagesCentre international d tudes p dagogiquesD partement enseignement g n ral Contact : avenue L on-Journault92318 S vres cedex - FranceLe s minaire intitul Pilotage des tablissements et qualit des apprentissages a permis ses participants, cadres ducatifs repr sentant une quinzaine de pays d Afriquesubsaharienne et d Asie du Sud-Est, de mener uner flexion sur les dispositifs et les philosophies ducativesou politiques qui, au niveau des tablissements scolaires,viendront favoriser une transmission efficace des savoirset l acquisition par les l ves des comp tences n cessaires leur panouissement individuel et ateliers ont favoris les changes entre des paysparfois tr s diff rents dans leur g ographie et leur culture. Tous cependant ont insist sur la n cessit de faire del ducation une priorit partag e par l ensemble de lapopulation et sur l indispensable mobilisation de tous lesacteurs locaux qu ils soient issus des milieux associatifset communautaires ou repr sentants des autorit s : 978-2-85420-597-8 Actes du s minaire- Pilotage des tablissements et qualit des apprentissagesInstitut international deplanification de l ducationAm liorer la qualit de l ducation : pratiques, Pilotage , politiques publiquesActes du s minaire du 15 au 17d cembre 2010 - CIEP S vresPilotage des tablissementset qualit des apprentissagesActes du s minaire Pilotage des tablissements et qualit des apprentissages3Pr 8 Organisation et d roulement du s 9 Conf rence inaugurale Pilotage des dispositifs et des tablissements au service de la qualit de l ducation , M.

2 Roger-Fran ois Gauthier, inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale ..Page 13 Tables rondes et ateliers Table ronde 1 Exp rience et pratiques du Pilotage des tablissements : du niveau central au niveau local (Afrique, Asie, Europe)..Page 21 Ateliers Am liorer la qualit de l ducation : pratiques institutionnelles, acteurs et ambition sociale de l cole ..Page 31 Table ronde 2 Quelles responsabilit s et quelles difficult s dans la direction des tablissements ? ..Page 32 Ateliers Pratiques institutionnelles, acteurs et fonctions, l cole dans son 42D bats et bilans Discussion g n rale ..Page 49 Regard sur le s minaire : M. Alain Bouvier, ancien recteur et membre du Haut conseil de l ducation, puis discussion ..Page 52 Bilan pluriel et perspectives : Mme Josyane Rabetokotany, coordonnatrice de l unit d appui l EPT Madagascar, puis discussion ..Page 62 AnnexesListe des participants ..Page 73 Membres du comit d orientation et de suivi.

3 Page 76 77 Table des mati res des actes du s minaire5 Actes du s minaire Pilotage des tablissements et qualit des apprentissages5S minaire Pilotage des tablissements et qualit des apprentissages S vres, 15-17 d cembre 2010 Apr s une s rie de trois s minaires consacr s la professionnalisation des enseignants, leCentre international d tudes p dagogiques (CIEP) inaugure en 2010 un nouveau cycle demanifestations intitul Am liorer la qualit de l ducation qui aborde la probl matiquede la gouvernance et du Pilotage des syst mes ducatifs. Si la qualit de l ducation sefonde principalement sur ce qui se passe dans la salle de classe, sur les comp tences desenseignants, les outils didactiques et la relation p dagogique qui s instaure entre le ma treet les l ves, elle repose galement sur une bonne gestion de l organisation scolairedansson ensemble et des dispositifs mis en place pour son suivi et son ambition des organisateurs est d aborder, au niveau de l ducation de base, le lien entrela qualit de l ducation et l organisation scolaire dans sa conception la plus large, celled un syst me structur le plus souvent en trois niveaux de responsabilit : le niveau central,le niveau interm diaire et le niveau local (l tablissement et son environnement).

4 L exposition et l analyse de la diversit des politiques publiques, des pratiques administra-tives, de la vari t des traditions nationales, doivent permettre de mieux comprendre et d -terminer les enjeux et quilibres du Pilotage des syst mes ducatifs s minaire propose de s int resser au niveau localde l tablissement dans son environ-nement. En effet, commencer par le premier niveau de l organisation scolaire permettrad examiner d embl e des questions qui se posent de fa on tr s concr te dans le lieu o sontproduits les enseignements/apprentissages, avant d aborder les autres niveaux de gestionet Pilotage du syst me ducatif. Il s agit d aborder les probl matiques du niveau local des syst mes ducatifs des pays end veloppement. En s appuyant sur la diversit des situations nationales, on s interroge surce qui fait de l tablissement un acteur d cisif de la r ussite de l cole, ainsi que sur la na-ture et le degr de son autonomie.

5 Les tablissements peuvent en effet tre dot s d unelarge autonomie, qu elle soit le fait d une politique volontariste, ou bien qu elle soit uner alit li e l insuffisance des moyens ou la distance qui s pare l tablissement de l ad-ministration centrale. L action de l tablissement se joue au niveau de son fonctionnement institutionnel, de la mobi-lisationet de la formation des quipes ducatives et p dagogiques, et des liens qu il entretientavec l environnement social. Ces r flexions sur le processus de Pilotage au niveau de l ta-blissement scolaire, conduites selon les r alit s ducatives nationales, doivent permettred identifier des outils de Pilotage efficaces employ s dans des contextes vari s, d tudier lesfonctions et les modes d organisation des acteurs du Pilotage dans diff rents contextes du-catifs, des plus traditionnels (chefs d tablissements, inspecteurs, conseillers p dagogiques)aux plus novateurs (en r f rence au r le jou dans certains pays par la soci t civile.)

6 Organi-sations parentales, conseils d tablissements) et d entamer une r flexion sur la professionna-lisation du chef d tablissement et des principaux acteurs de l ducation de face6 Actes du s minaire Pilotage des tablissements et qualit des apprentissagesCe s minaire a r uni des d l gations de pays d Afrique subsaharienne francophone (B nin,Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, C te d Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger,R publique centrafricaine, S n gal, Togo), de l oc an Indien (Comores, Madagascar) et del Asie du Sud-Est (Cambodge, Laos, Vietnam). Sur la base de l examen des questionnaires de pr sentation remplis par chacune des d l -gations nationales, trois grandes probl matiques ont t propos es pour structurer la r -flexion ; elles touchent respectivement les institutions, les acteurs et les fonctions, l tablis-sement scolaire et son tablissement dans le syst me ducatif : quelles responsabilit s transf rer, quels outils mettre disposition,quelles comp tences renforcer au niveau local ?

7 L tablissement s inscrit dans le syst me ducatif plusieurs niveaux : juridique (le statutde l cole et de ses organes internes), financier (le montant du budget, les moyens effecti-vement d l gu s), administratif (les types de personnels de direction et de gestion existant,leurs responsabilit s et comp tences) et, enfin, p dagogique (l ventuelle marge de ma-n uvre locale sur les contenus enseign s, les m thodes utilis es et les ressources p dago-giques). Il convient donc d voquer les leviers institutionnels dont dispose l cole ou lecoll ge afin d am liorer la scolarisation durable et la r ussite de ses l ves en tenantcompte de plusieurs param tres tels que le niveau d enseignement, la taille de l cole, lemilieu sociog ographique de son implantation et plus largement les contextes historique, conomique et culturel nationaux et r r flexion doit ainsi tre men e sur les possibilit s institutionnelles du Pilotage au ni-veau local.

8 En effet, on peut d celer un double mouvement dans les relations que peuvent tablir les tablissements scolaires avec des partenaires locaux ainsi que leurs rapportsavec les chelons r gional et national de l administration scolaire : si la gestion administra-tive est traditionnellement con ue dans une logique descendante, parfois complexe etlourde (cr ation de ressources, allocation de moyens, gestion du patrimoine, processus decontr le), les logiques ascendantes (remont es des informations et des r sultats) et trans-versales (travail conjoint, mise en commun de ressources et aide mutuelle entre tablisse-ments voisins) n en sont pas moins importantes dans la recherche d une meilleure effi-cience des syst mes m me, il est important de consid rer les outils de gestion mis dispositiondes tablis-sements pour l information, le Pilotage , l valuation et les outils d aide la conceptiond un projet d tablissement. Cette interrogation s accompagne d un examen des comp -tences qui doivent tre renforc esau niveau local.

9 A travers ces trois questions les responsabilit s d l gu es l tablissement, les strat -gies et outils de gestion et les comp tences renforcer , le s minaire aborde des situa-tions de terrain et des pratiques, en privil giant celles qui s av rent efficaces malgr desmoyens in gaux et des contraintes du s minaire Pilotage des tablissements et qualit des apprentissages7La question des acteurs et des fonctions au sein de l tablissementscolaireCette deuxi me partie s int resse la mani re dont sont articul s, mobilis s et accompa-gn s les diff rents acteurs dans les multiples fonctions assign es l tablissement s agit de comprendre comment ces diff rentes fonctions peuvent susciter une v ritableam lioration des apprentissages et du fonctionnement de l cole, malgr l insuffisance desmoyens. En d autres termes, quels types de fonctionnement collectif peuvent tre mis enplace afin de favoriser l efficacit scolaire ?

10 Au sein d une cole, il nous faut tudier, travers les diff rentes exp riences, trois grandsensembles de fonctions qui rel vent du domaine de la gestion et de l administration inter-nes, du domaine p dagogique, du domaine fonctions essentielles permettent la direction d assurer la gestion et l administrationinternes. Il existe une grande vari t de pratiques, sur lesquelles influent les modes de re-crutement des personnels de direction et leurs caract ristiques propres (rural ou urbain,homme ou femme, issu d une communaut ou nomm par l tat). Certaines apparaissent-elles plus efficaces que d autres ? Comment renforcer les comp tences de l quipe de di-rection, notamment par la formation?Le domaine p dagogique et des apprentissages des l ves ne doit pas positionner l tablis-sement comme le lieu de formation des enseignants, mais comme celui de leur accompa-gnement p dagogique. Plus pr cis ment, il s agit d voquer, dans les diff rents contextesnationaux, les modes d organisation interne mis en place par la communaut ducative quipermettent des innovations et des am liorations dans la marche de l tablissement et dansles apprentissages des l ves.