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Plaies aiguës en structure d’urgence - …

Plaies aigu s en structure d'urgence R f rentiel de bonnes pratiques Soci t fran aise de m decine d'urgence 2017. En partenariat avec la Soci t fran aise et francophone des Plaies et cicatrisations et la Soci t fran aise de chirurgie plastique, reconstructrice et esth tique et le soutien de la Soci t fran aise de pathologie infectieuse de langue fran aise, du Groupe francophone de r animation et urgences p diatriques Plaies aigu s en structure d'urgence RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 1. Direction scientifique : Dr Hugues Lefort (Metz). Dr Guillaume Valdenaire (Bordeaux). Commission des r f rentiels de la Soci t fran aise de m decine d'urgence Dr ric Cesareo (Lyon). Dr Pierre-G raud Claret (N mes). Dr Benjamin Dahan (Paris). Dr Jean-Philippe Desclefs (Corbeil-Essonnes). Dr B n dicte Douay (Amiens). Dr Jonathan Duchenne (Aurillac). Dr Olivier Ganansia (Paris). Dr Aur lie Gloaguen (Dijon). Pr Philippe le Conte (Nantes).

Plaies aiguës en structure d’urgence – RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 6 Points essentiels Nettoyage de la plaie abondant à l’eau contrôlée. Couverture humide entre les différentes étapes de prise en charge.

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1 Plaies aigu s en structure d'urgence R f rentiel de bonnes pratiques Soci t fran aise de m decine d'urgence 2017. En partenariat avec la Soci t fran aise et francophone des Plaies et cicatrisations et la Soci t fran aise de chirurgie plastique, reconstructrice et esth tique et le soutien de la Soci t fran aise de pathologie infectieuse de langue fran aise, du Groupe francophone de r animation et urgences p diatriques Plaies aigu s en structure d'urgence RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 1. Direction scientifique : Dr Hugues Lefort (Metz). Dr Guillaume Valdenaire (Bordeaux). Commission des r f rentiels de la Soci t fran aise de m decine d'urgence Dr ric Cesareo (Lyon). Dr Pierre-G raud Claret (N mes). Dr Benjamin Dahan (Paris). Dr Jean-Philippe Desclefs (Corbeil-Essonnes). Dr B n dicte Douay (Amiens). Dr Jonathan Duchenne (Aurillac). Dr Olivier Ganansia (Paris). Dr Aur lie Gloaguen (Dijon). Pr Philippe le Conte (Nantes).

2 Dr Hugues Lefort (Metz). Dr Mika l Martinez (Montbrison). Dr Djamila Rerbal (Lyon). Dr Christophe Rothmann (Metz). Dr Guillaume Valdenaire (Bordeaux). Dr Julien Vaux (Cr teil). Dr Caroline Zanker (Paris). Commission soins et urgences de la Soci t fran aise de m decine d'urgence Delphine Hugenschmitt, infirmi re dipl m e d' tat (IDE) (Lyon). Olivier Picot, IDE (Paris). Aur lien Landie, IDE (Rodez). Comit de relecture du Groupe francophone de r animation et urgences p diatriques (pour la Soci t fran aise de p diatrie). Dr Sophie Salanne (Toulouse). Dr Claire de Jorna (Lille). Dr Marion Lagr e (Lille). Pr Fran ois Dubos (Lille). Plaies aigu s en structure d'urgence RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 2. Soci t fran aise et francophone des Plaies et cicatrisations Isabelle Fromantin, IDE (Paris). Anne Philippe, IDE (Paris). Dr Luc Teot (Montpellier). Dr Sylvie Meaume (Paris). Soci t fran aise de chirurgie plastique, reconstructrice et esth tique Pr Marc Revol (Paris).

3 Pr Fr d ric Bodin (Strasbourg). Pr Pierre Perrot (Nantes). Comit de relecture de la Soci t fran aise de pathologie infectieuse de langue fran aise Dr Delphine Poitrenaud (Lille). Dr Jean-Pierre Bru (Annecy). Pr Pierre Tattevin (Rennes). Dr Eric Bonnet (Toulouse). Conseil d'administration de la Soci t fran aise de m decine d'urgence Sous la pr sidence du Pr Pierre-Yves Gueugniaud Pr Fr d ric Adnet Dr Fr d ric Berthier Pr Fran oise Carpentier Dr Gilles Viudes Dr Mathias Wargon Dr Maurice Rapha l Dr Agn s Ricard-Hibon Pr Gilles Potel (relecteur). Pr Patrick Plaisance Dr Louis Soulat Pr Jean-pierre Tourtier Dr Muriel Vergne Plaies aigu s en structure d'urgence RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 3. SOMMAIRE. 1. Points essentiels & pr ambule 6. 2. G n ralit s 7. Evaluation initiale Contamination et infection prise en charge pr -hospitali re 3. prise en charge hospitali re 7. Triage et installation Analg sie et s dation 8.

4 prise en charge du risque infectieux 9. Nettoyage-d tersion Place de l'antisepsie T tanos, rage et virus Strat gie de cicatrisation 13. D lai de fermeture d'une plaie Techniques de fermeture Surveillance et ablation 4. Sp cificit s 17. Agents vuln rants Traumatismes p n trants Morsures Par localisation 18. Extr mit s Thorax et abdomen Organes g nitaux externes Pelvis et p rin e Selon le terrain 21. prise en charge des Plaies chez l'enfant prise en charge des Plaies chez la personne g e. Plaies aigu s du pied chez le patient diab tique Plaies chez l'immunod prim . Plaies chroniques Plaies aigu s en structure d'urgence RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 4. Tableaux et annexes Tableau 1 : Plaies et antibioth rapie 11. Tableau 2 : Nature du risque infectieux pour les morsures les plus courantes 12. Tableau 3 : Strat gie vaccinale antit tanique 13. Tableau 4 : Choix du type de suture en cicatrisation de premi re intention 14.

5 Tableau 5 : Choix du fil en cicatrisation de premi re intention 15. Tableau 6 : D lais avant ablation des points de sutures en fonction de la localisation 16. Tableau 7 : L sions visc rales thoraco-abdominales envisag es selon la localisation 20. Tableau 8 : Analg sie, s dation et anxiolyse dans la prise en charge des Plaies en SU 22. Annexe 1 : Fiche de r gulation plaie Assistant de r gulation m dicale 25. Annexe 2 : Fiche de r gulation plaie M decin r gulateur 26. Annexe 3 : Fiche d'information apr s prise en charge d'une plaie aigu 28. Glossaire AL : anesth sie locale ALR : anesth sie locor gionale ARM : assistant(e) de r gulation m dicale EPI : quipement de protection individuel EVA : chelle visuelle analogique FAST: focused assessment with sonography for trauma HAS : Haute autorit de sant . IOA : infirmier(e) organisateur(trice) de l'accueil IVL : intraveineux lent IVD : intraveineux direct MEOPA : m lange quimolaire d'oxyg ne et de protoxyde d'azote PO : per os SAUV : salle d'accueil des urgences vitales SU : structure d'urgence SSI : s rum sal isotonique UI : unit internationale VAT : vaccination antit tanique VHB : virus de l'h patite B.

6 VHC : virus de l'h patite C. VIH : virus de l'immunod ficience humaine Plaies aigu s en structure d'urgence RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 5. Points essentiels Nettoyage de la plaie abondant l'eau contr l e. Couverture humide entre les diff rentes tapes de prise en charge. Ma trise du risque de contamination exog ne. D tersion m canique initiale de qualit gage de bonne cicatrisation. Anesth sie locale pr coce selon protocole d s l'accueil aux urgences. Pas de justification l'utilisation des antiseptiques en dehors des Plaies difficilement accessibles un lavage. Disparition du d lai de fermeture d'une plaie. Aucune indication l'antibioth rapie locale. 1. Pr ambule Les Plaies repr sentent un motif d'admission fr quent en structure d'urgence (SU). Il existe peu de consensus relatifs leur prise en charge pr -hospitali re et hospitali re. Le pr c dent r f rentiel de la Soci t fran aise de m decine d'urgence datait de 2005 et n cessitait une actualisation.

7 Il est dans l'histoire de toute plaie aigu de cicatriser. Le principal enjeu en urgence est d'abord d' valuer son risque vital, puis son devenir fonctionnel et esth tique. Le soin se positionne en support la cicatrisation naturelle. Le lavage est la premi re tape primordiale enseigner d s le plus jeune ge aux populations. L'eau du robinet et le savon ne sont jamais contre-indiqu s sur une plaie. Comment et avec quoi r aliser ce lavage initial ? Le microbiote cutan est-il ami ou ennemi ? Les antiseptiques ont-ils une place dans ce temps de l'urgence ? Quand, comment et quelles Plaies suturer ? Existe-t-il encore un d lai ? Quelles complications pour les Plaies aigu s (risque vital, infectieux, fonctionnel, esth tique, de non-cicatrisation) ? Comment les pr venir (antibioth rapie, prise en charge multidisciplinaire) ? Faut-il r aliser un pr l vement bact riologique ? L'objectif de ce document est de d livrer des messages clefs, en s'appuyant sur des avis d'experts, une revue de la litt rature et en renvoyant vers les r f rentiels des soci t s savantes.

8 Ce r f rentiel traite de la prise en charge des Plaies aigu s en SU, y compris sur plaie chronique. Seront exclues les suites de soins, les complications, les Plaies chroniques, les br lures ainsi que les l sions survenues dans un contexte nucl aire, radiologique, biologique ou chimique. Plaies aigu s en structure d'urgence RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 6. 2. G n ralit s valuation initiale La prise en charge initiale d pend des l sions associ es et du niveau de gravit de la plaie elle-m me. Il convient donc de rechercher l'origine d'un saignement actif stopper pour limiter les cons quences h modynamiques, de localiser de potentielles atteintes des structures sous-jacentes et cela notamment dans le cadre des Plaies p n trantes, d' valuer le risque infectieux, faible ou lev . Les donn es de l'anamn se devront pr ciser l'heure du traumatisme, la nature de l'agent vuln rant ainsi que le statut vaccinal antit tanique.

9 Pour le suivi m dical et ventuellement vis e m dico-l gale, il peut tre utile d'ajouter au dossier des photographies. Les donn es de l'anamn se devront pr ciser l'heure du traumatisme, la nature de l'agent vuln rant ainsi que le statut vaccinal antit tanique. Pour le suivi m dical et ventuellement vis e m dico-l gale, il peut tre utile d'ajouter au dossier des photographies. Contamination et infection La rupture aigu de la barri re cutan e entra ne une contamination par des germes commensaux environnants et exog nes en plus d' ventuels corps trangers [1]. Cette contamination doit tre ma tris e pour limiter la charge bact rienne qui peut voluer vers l'infection. Le risque infectieux d'une plaie doit tre valu en fonction de l'agent vuln rant, de son caract re p n trant, de sa localisation, des comorbidit s et de l'accessibilit au lavage et la d tersion [2-4]. prise en charge pr -hospitali re Les indications potentielles une prise en charge m dicalis e pr -hospitali re sont : une d faillance d'organe (h modynamique, respiratoire ou neurologique), une douleur intense, une d formation avec menace cutan e, une amputation d'un segment de membre, un d ficit vasculaire ou nerveux.

10 L'orientation du patient se fera vers les diff rentes structures de prise en charge hospitali res, cabinet de m decine g n rale ou centres de consultations sp cialis es telles SOS mains (Annexes 1 et 2). 3. prise en charge hospitali re Triage et installation L' valuation initiale du patient se pr sentant en SU est faite par l'infirmier(e). organisateur(trice) de l'accueil (IOA). Cette valuation, en s'appuyant sur une anamn se cibl e et des l ments contextuels, a pour but de d terminer un niveau de triage et une orientation au sein de la SU. Plaies aigu s en structure d'urgence RFE SFMU, SFFPC, SOFCPRE, SPILF, GFRUP 2017 7. En nous appuyant sur les diverses chelles de triage existantes, nous proposons la classification suivante : - niveau 1 : urgence vitale, h morragique, respiratoire, h modynamique, neurologique, associ e la plaie, de facto crit res majeurs de prise en charge ;. - niveau 2 : tr s urgent pour les Plaies d labrantes, Plaies avec saignement actif.