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Pourquoi un atelier de modelage de la terre pour des ...

Pourquoi un atelier de modelage de la terre pour des r sidents en maison de retraite? Le sujet g a tendance se r fugier dans son monde int rieur, l o il se sent le mieux, loin de notre monde qui volue vite et qu'il a du mal comprendre. Il a le sentiment d'avoir perdu son identit sociale. 1 - Promouvoir une int gration leur environnement, Maximiser la communication entre l'entourage et le sujet. L' atelier Le mot atelier , du latin "assis", d finit avant tout un chantier o l'on travaille au sein d'une quipe. L' atelier est un lieu g ographiquement stable, un rep re spatial.

Pourquoi un atelier de modelage de la terre pour des résidents en maison de retraite? Le sujet âgé a tendance à se réfugier dans son monde intérieur, là où il se sent le mieux,

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1 Pourquoi un atelier de modelage de la terre pour des r sidents en maison de retraite? Le sujet g a tendance se r fugier dans son monde int rieur, l o il se sent le mieux, loin de notre monde qui volue vite et qu'il a du mal comprendre. Il a le sentiment d'avoir perdu son identit sociale. 1 - Promouvoir une int gration leur environnement, Maximiser la communication entre l'entourage et le sujet. L' atelier Le mot atelier , du latin "assis", d finit avant tout un chantier o l'on travaille au sein d'une quipe. L' atelier est un lieu g ographiquement stable, un rep re spatial.

2 La repr sentation dehors-dedans induite par cette stabilit aide notamment la restructuration des sujets. Un autre l ment structurant est le rythme des s ances, leur r gularit permet l'am lioration de l'orientation temporelle, la figuration de l'avant-pendant-apr s. L' atelier est par ailleurs un lieu d' change social : relation, communication, expression sont inh rents la construction d'un groupe. S'impliquer dans un atelier permet au sujet d' chapper . l'enfermement, au quotidien, la solitude, la d sinsertion sociale, l'ennui. L' atelier repr sente donc un espace qui, semblable l'espace transitionnel et fonctionnant comme un champ de projection possible, permet au sujet de d velopper son propre espace psychique.

3 L'art-th rapeute et l' quipe Le regard attentif et bienveillant du th rapeute permet tout sujet de se sentir accept dans son individualit . C'est un regard contenant qui diminue son angoisse et lui permet de se sentir soutenu dans son combat. Le regard soutient, et donc prot ge, rassure. La parole du th rapeute, en plus de ses conseils techniques, exprime et reformule les sentiments ressentis par tous au sein de l' atelier , elle encourage le sujet couter ses sentiments, se laisser envahir par les motions. On retrouve la fonction-alpha de BION mais aussi les encouragements qui aide le sujet.

4 Reconna tre et d velopper ses capacit s, accepter ses limites. L'art-th rapeute joue un r le dans l' dification du sentiment de coh sion de soi. La pr sence invariable des m mes art-th rapeutes, pr sence l' laboration des uvres, mais aussi aux d ceptions et joies des sujets, permet chacun de retrouver au fil du temps, un cadre chaleureux o laborer un Enfin, la pr sence des m mes r sidents chaque semaine, permet l' tablissement de liens nouveaux, d' changes suivis, renouvel s. Il na t au sein de l' atelier des complicit s, des rires, des amiti s, des rancunes aussi toutes sortes de sentiments qui favorisent l'expression et permettent.

5 Chacun de se sentir exister. Les 'externes '. Les relations avec les gens ext rieurs l' atelier , r sidents,soignants, vont tre modifi es galement : le sujet ayant le sentiment de faire parti d'un groupe cr ateur, d'un groupe prot g .. mais aussi car il reprend confiance en lui et qu'il a, nouveau, des choses montrer, raconter, partager avec ceux qu'il c toie au quotidien. La personne g e va pouvoir retrouver une identit . sociale. La cr ation Par la cr ation, le sujet vit une exp rience irrempla able : la projection de son exp rience int rieure dans le monde ext rieur.

6 E. KRIS pense que la cr ation repr sente des "tentatives v h mentes visant r investir les objets ext rieurs". Ainsi, ce qui pousse un sujet cr er, fait partie d'une tentative de restitution des processus primaires, d'un besoin de les communiquer, et donc les vacuer en leur donnant forme. WINNICOTT, p diatre et psychanalyste, publie en 1951 "Objets transitionnels et ph nom nes transitionnels". Il propose d'envisager la cr ativit au sens large : non pas une cr ation socialement reconnue, mais une mani re de vivre dans le monde. Une relation d'invention de la r alit ext rieure, change stimulant qui donne le sentiment que la vie vaut la peine d' tre v cue.

7 ---------------------------------------- --- Le sujet g perd peu peu son envie de faire, ses capacit s en d croissent d'autant plus rapidement. 2- Maintenir l'autonomie fonctionnelle et mentale. * L'expression est un processus dynamique par lequel un individu manifeste dans un langage organis , conscient ou non conscient, ce qu'il est, ce qu'il vit, la fa on dont il per oit et ressent la r alit . Le d sir de cr er, met en tension une libido narcissique. Il faut se r -approprier le monde. Le geste, la mati re, la couleur, sont autant d' l ments mettant en jeu l'engagement kinesth sique, postural, motionnel, et permettant le passage d'une activit perceptive, vers une mise en forme stable et identifi e.

8 J. BROUSTRA d finit ce qu'il nomme le "polylogue : dispositif expressionnel qui permet la mise en travail simultan e ou successive de nombreux plans langagiers". Ainsi, "le polylogue joue au profit d'une d s-ali nation des sujets, permettant l' mergence d'une parole cr atrice par une meilleure aptitude de leur capacit symbolisante". J. BROUSTRA insiste sur le fait que les productions de sujets "dissoci s" donne sens des conflits, inconscients ou d ni s, inaccessibles toute verbalisation. (On retrouve donc une r sonance avec l'espace potentiel et la th orie de l'objet transitionnel de WINNICOTT et la fonction-alpha de BION.)

9 S'il n'existe pas de possibilit r paratrice directe du traumatisme, la possibilit d'expression des signifiants ont une valeur de recr ation dans l'interaction de la co-pr sence et du transfert : l'art- th rapeute et l' atelier restituant la s curit d'un espace s curisant. Gu rir c'est retrouver l'harmonie, l'int rieur de soi, entre soi-m me et l'environnement. Gu rir c'est sortir de la 'non-vie', c'est remettre en circulation toutes les nergies et les capacit s restantes, c'est rena tre avec tous mes possibles, si t nus soient ils.

10 ( Fran oise Rodary , m decin, "Docteur, s'il vous pla t , coutez moi!" ). * Au d part, le sujet va imiter : J. PIAGET d finit l'imitation repr sentative comme un prolongement de l'intelligence sensori-motrice. M. MAHLER (1962, P. 181) pense que l'on doit galement tenir compte des racines motionnelles et de l' volution des rapports interpersonnels : l'imitation mettant en jeu une action sur soi-m me passant par l'appropriation du geste d'autrui. L'int r t que le sujet prend imiter puis imaginer, n'est pas uniquement d'assimiler en accommodant, mais aussi de s'exprimer en reproduisant une situation pass e : il se rend ainsi ind pendant d'autrui.


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