PREMIÈRE ANALYSE DES PARCOURS VAE MENÉE …

1 Les candidats la Validation des Acquis de l Exp rience en Rh ne-AlpesQuels PARCOURS pour quels r sultats ?PREMI RE ANALYSE DES PARCOURSVAE MEN EEN R GION2007 20082009La Loi de modernisation Sociale du 17 janvier 2002 institue un nouveau droit individuel : celui de la validation des acquis de l exp rience. Ce dispositif permet l obtention de tout ou partie d une certification (dipl me, titre professionnel ou certificat de qualification professionnelle) sur la base d une exp rience professionnelle salari e, non salari e ou b n vole. Cette exp rience, en lien avec la certification vis e, est valid e par un accessibles par la VAE, les dipl mes et titres finalit professionnelle ainsi que les certificats de qualification professionnelle (CQP), enregistr s dans le R pertoire national des certifications professionnelles (RNCP).Les enjeux du dispositif de VAE sont multiples :Pour les personnes : une (re)qualification, une reconnaissance individuelle et sociale, une possibilit de promotion professionnelle qui peut favoriser une mobilit.

2 Pour les entreprises : une validation externe des comp tences, une reconnaissance et une valorisation de m tiers, une gestion du personnel plus les politiques de formation professionnelle : une reconnaissance des comp tences pour l acc s aux certifications. Depuis 2003, le PRAO r alise un Tableau de bord de la VAE. Ce bilan annuel d crit l activit des Points Relais Information Conseil (PRIC) et des valideurs sur une ann e civile. Les donn es collect es dans le bilan ne permettent pas d avoir une connaissance fine des PARCOURS , les diff rentes tapes ne se faisant pas toutes sur une m me ann e civile. Il est par ailleurs impossible de croiser les l ments de PARCOURS avec les caract ristiques de la personne (sexe, ). Alors, en 2005, la Commission VAE du Comit de Coordination R gionale de l Emploi et de la Formation Professionnelle (CCREFP) a adopt le principe d un suivi des PARCOURS VAE afin d identifier et mieux comprendre les probl matiques des individus au niveau r gional.

3 De ce fait, une base de donn es a t construite partir des l ments de chaque valideur et des 2006, huit organismes de validation avaient choisi de participer cette exp rimentation : l AFPA, le DAVA de Grenoble, la DRAAF, la DRDJS, les Universit s Lyon 3, Grenoble 1, 2 et 3. Depuis 2007, le projet se poursuit avec l int gration progressive des douze organismes suivants : - le minist re charg de l Emploi regroupant les donn es de la DIRECCTE (pour l tape de receva-bilit ) ainsi que celles de l AFPA (pour le jury),- le DAVA de Grenoble et le DAVA de Lyon, - la DRAAF,- la DRJSCS (champ Sanitaire et Social et champ Jeunesse et Sports), - les universit s Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3, Grenoble 2, Grenoble 3, Saint-Etienne et universit Grenoble 1 n a pas pu ce jour poursuivre son implication dans le projet de suivi des PARCOURS pour des raisons li es son syst me informatique la suite de ce document, ces organismes seront consid r s comme valideurs et regroup s en six cat gories.

4 Affaires Sanitaires et Sociales, Agriculture, Education Nationale - Enseignement Secondaire, Enseignement Sup rieur, Jeunesse et Sports et minist re charg de l Emploi. (cf. liste des valideurs en avant-derni re page) D autres r gions sont engag es ce jour dans le suivi des PARCOURS VAE des candidats de leur r gion. Rh ne-Alpes est seule en mesure de produire ce type d ANALYSE , au vu de l avanc e des travaux. Il est important de souligner les limites des donn es chiffr es pour la compr hension des PARCOURS des candidats. Des corr lations statistiques permettent de mettre en vidence les effets du statut profes-sionnel du candidat, par exemple sur les r sultats et les d lais de sa d marche de VAE. Pour autant, les statistiques ne permettent pas d analyser les raisons qui ont pouss une personne s engager dans la VAE, ou celles qui l ont fait abandonner.

5 Seule une enqu te qualitative serait m me de r pondre ces questions et permettrait de compl ter cette r sultats font l objet d une pr sentation en trois axes :- selon la chronologie du PARCOURS (partie 1)- partir d une approche comparative (partie 2)- avec une d clinaison g ographique (partie 3).Pr ambulePr sentation et enjeux du dispositif de Validation des Acquis de l Exp rience (VAE)Contexte r gional et objectifs du projetLimitesPlan de l tudeSommairePREAMBULEMETHODOLOGIEPARTIE 1 : APPROCHE SELON LES ETAPES CHRONOLOGIQUES DU PARCOURSR appel des tapes du PARCOURS VAE R sultats g n raux en Rh ne-AlpesPremi re tape : Qui sont les candidats ayant engag une d marche de VAE ?Deuxi me tape : Qui sont les candidats dont le dossier a t jug recevable ?Troisi me tape : Qui sont les candidats pr sent s en jury ?Quelles sont les certifications les plus demand es ?

6 Quelles sont les certifications les plus valid es ?PARTIE 2 : APPROCHE COMPARATIVE DES PARCOURSLe PARCOURS des femmes / le PARCOURS des hommesLe PARCOURS des ch meurs / le PARCOURS des salari sLe PARCOURS des moins de 30 ans / le PARCOURS des plus de 45 ansLe PARCOURS des candidats visant deux certifications prochesPARTIE 3 : APPROCHE TERRITORIALE DES PARCOURS DES CANDIDATSS ynth se pour la r gion Rh ne-AlpesSynth se pour le d partement de l AinSynth se pour le d partement de l Ard cheSynth se pour le d partement de la Dr meSynth se pour le d partement de l Is reSynth se pour le d partement de la LoireSynth se pour le d partement du Rh neSynth se pour le d partement de la SavoieSynth se pour le d partement de la Haute-SavoieCE QU IL FAUT RETENIRPERSPECTIVESANNExES LExIQUEC ouverture2456912141617181920212223242526 27282930313233353740La base de donn es R sovalideur, accessible aux valideurs sur Internet, est construite partir de la fusion des donn es individuelles collect es aupr s des organismes valideurs participant au projet.

7 Les donn es sont s lectionn es, rendues anonymes et export es gr ce un applicatif informatique install chez chacun des valideurs. Par ailleurs la base est enrichie des donn es provenant des Points Relais Information Conseil (outil R soVAE) qui viennent compl ter chaque fi che individuelle. Ce rapprochement est fait par l interm diaire d une cl crypt e, cr e partir du nom pr nom date de naissance et code postal du candidat engag dans la d ce qui concerne le minist re charg de l Emploi, les donn es de la DIRECCTE et de l AFPA sont fusionn es pour retracer l ensemble du PARCOURS des candidats, depuis l tape de recevabilit jusqu au base de donn es est donc constitu e des caract ristiques de la personne (sexe, ge, situation professionnelle, origine g ographique, certifi cation vis e) ainsi que de la date et des r sultats obtenus chaque tape de la VAE : d p t du dossier de recevabilit , date et d cision de recevabilit , date et d cision de jury.

8 Il n est pas possible de d terminer si un candidat a r ellement abandonn sa d marche de VAE car les valideurs n ont pas tous les m mes d lais de r f rence pour conclure l abandon du candidat. Seul un calcul de d lais est la base exploitable, on recense 18 941 candidats rh nalpins ayant obtenu une d cision de recevabilit en 2007, 2008 ou tude porte sur les candidats ayant obtenu une d cision de recevabilit (positive ou n gative) entre le 1er janvier 2007 et le 31 d cembre 2009. L ANALYSE ci-apr s porte uniquement sur le cumul des ann es 2007, 2008 et 2009. Les donn es exploit es sont celles pr sentes dans R sovalideur la date de l export. Les informations recueillies correspondent aux saisies des douze valideurs cit s en derni re page ainsi qu aux saisies des Points Relais Information Conseil (PRIC) rh est centr e sur les seuls candidats r sidant en r gion Rh ne-Alpes.

9 Les candidats originaires d une autre r gion et ayant valid une certifi cation en Rh ne-Alpes ne sont pas pris en compte (2,4% de la base).L tape de d p t du dossier de recevabilit n a pas pu tre analys e car la rubrique n est pas suffi samment renseign e, notamment pour le minist re charg de l Emploi. Les donn es collect es permettent d avoir des informations sur les PARCOURS des individus (date et d cision de recevabilit , date et r sultat de jury) ainsi que sur les individus eux-m mes (sexe, ge, statut, d partement, certifi cation vis e).Le niveau initial du candidat et l accompagnement sont certes des informations disponibles mais elles ne peuvent tre exploit es car trop peu de valideurs disposent de cette information1. M thodologieMINISTERE CHARGE DE L EMPLOI 880 DIRECCTE-AFPA 880 5%EDUCATION NATIONALE ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 10 288 DAVA Grenoble 4 740 25% DAVA Lyon 4 521 24%AGRICULTURE 379 DRAAF 379 2%JEUNESSE ET SPORTS 940 DRJSCS (ex DRDJS) 940 5%AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES 7 239 DRJSCS (ex DRASS) 7 239 38%ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 242 Universit Lyon 3 162 ns* Universit Grenoble 2 3 ns* Universit Grenoble 3 68 ns* Universit St-Etienne 9 ns*TOTAL 18 941 100%Construction de la base R sovalideurCaract ristiques de la baseChamp de l tudeR partition des candidats ayant obtenu une d cision de recevabilit (positive ou n gative) entre 2007 et 2009 :21 - Voir annexe 1 Base : candidats ayant obtenu une d cision de recevabilit en 2007, 2008 ou 2009*ns : non signifi catifLes analyses des donn es VAE sont fond es sur deux approches distinctes et compl mentaires.

10 - Approche descriptive tableaux de donn es pour pr senter la r partition des candidats par cat gorie. Par exemple, 77% des candidats sont salari s. - Approche explicative corr lations pour d ter-miner l influence d une variable sur une autre. Par exemple, le statut professionnel lui seul influe-t-il sur les r sultats de validation ? Vous retrouvez une fiche explicative de ces traitements statistiques en annexe (Annexe 2). Toutes les rubriques permettant de caract riser le profil et le PARCOURS des 18 941 candidats ne sont pas renseign es de mani re homog ne dans la base. Lorsqu elles sont renseign es 70% ou plus, l ex-ploitation statistique est consid r e comme c est le cas pour la plupart, trois rubriques sont renseign es en de de 70% : le niveau initial de la personne (52%), le code postal complet (62%) et l accompagnement des candidats (27%).