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La production des logements sociaux en r gion bruxelloise de 1889 2004 1. La production entre 1889 et 1989 Les origines : mis re et initiatives priv es L histoire du logement social d marre en Belgique au d but du 19i me si cle. Le d veloppement industriel entra ne une augmentation rapide de la population dans les villes, augmentation pas toujours per ue. Le nombre d habitants de l agglom ration bruxelloise augmente de 300% entre 1850 et 1900 et passe de unit s. Cette augmentation rapide de la population entra ne un besoin croissant de logements et cr e une situation favorable la sp culation et l exploitation. Les conditions de logement sont pouvantables.

La production des logements sociaux en région bruxelloise de 1889 à 2004 1. La production entre 1889 et 1989 Les origines : misère et initiatives privées

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1 La production des logements sociaux en r gion bruxelloise de 1889 2004 1. La production entre 1889 et 1989 Les origines : mis re et initiatives priv es L histoire du logement social d marre en Belgique au d but du 19i me si cle. Le d veloppement industriel entra ne une augmentation rapide de la population dans les villes, augmentation pas toujours per ue. Le nombre d habitants de l agglom ration bruxelloise augmente de 300% entre 1850 et 1900 et passe de unit s. Cette augmentation rapide de la population entra ne un besoin croissant de logements et cr e une situation favorable la sp culation et l exploitation. Les conditions de logement sont pouvantables.

2 Jusqu en 1889 toutes les initiatives concernant le logement sont l uvre du secteur priv . En 1858 le gouvernement belge vote la loi sur l expropriation des quartiers insalubres. Les communes re oivent ainsi la possibilit d exproprier des quartiers taudifi s, d ouvrir des rues et de revendre les parcelles adjacentes. A Bruxelles cela conduit au vo tement de la Senne et au percement des boulevards centraux, et l assainissement du quartier Notre-Dame-aux-Neiges. Des milliers de maisons ouvri res et des dizaines d impasses et de rues disparaissent, mais aucune alternative n est propos e aux travailleurs et aux habitants expuls s. Les habitants d m nagent vers d autres quartiers insalubres.

3 En 1867 le gouvernement belge met en place des avantages fiscaux pour les soci t s qui construisent, vendent ou mettent en location des logements pour les travailleurs. Suite cette initiative en 1868 une s rie de soci t s de personnes priv es sont fond es parmi lesquelles une associations caritative - la Soci t Anonyme des Habitations Ouvri res dans l Agglom ration Bruxelloise. Cette soci t construit des logements pour les ouvriers Saint-Gilles, Anderlecht, Forest, Molenbeek et Schaerbeek (Cit Linthout). En 1889, apr s que le pays ait t secou par des violentes gr ves, le gouvernement labore une s rie de lois ayant comme objectif de r tablir l ordre par quelques mesures favorables la classe ouvri re.

4 Les principales lois de cette p riode sont entre autres : la loi sur le travail des femmes et des enfants (1889), la loi sur la s curit et la sant des ouvriers (1899), la loi sur les accidents de travail (1903), la loi sur le repos dominical (1905). Mais aussi la premi re loi sur le logement social du 9 ao t 1889. Par cette loi la Caisse G n rale d Epargne et de Retraite (CGER) peut accorder des pr ts taux r duit pour la construction ou l achat de maisons ouvri res pour les travailleurs et les soci t s. Des soci t s locales profitent galement de cette opportunit . De 1890 1914 on construit en Belgique plus de de ces habitations. La rue d Osseghem Molenbeek en est un exemple eml matique.

5 L id al de la loi de 1889 (que les travailleurs sortent des quartiers habit s, soient r duqu s par une vie au grand air et au calme en les faisant devenir propri taires d un lopin de terre et d une habitation) a n anmoins ses limites. Les habitants aux revenus modestes sont mis la porte. Une grande part des travailleurs avec de faibles revenus doivent vivre dans des conditions de logement pouvantables. Les premi res soci t s publiques Il faut attendre 1899 pour que la premi re soci t semi-publique de construction et de location de logement bon march soit cr e en Belgique : le Foyer Schaerbeekois. D autres soci t s vont suivre. De cette poque datent entre autre les ensembles suivants: la Cit Hellemans dans les Marolles, la Cit de l Olivier Schaerbeek, la Cit de la For t d Houthulst Bruxelles-Ville, Berkendael Forest, Delva Laeken, la Cit de la Roue Anderlecht.

6 La Soci t Nationale du Logement Apr s la premi re guerre mondiale est cr e en 1919 la Soci t Nationale des Habitations et logements Bon March (SNHLBM). Elle se voit attribuer une double t che : donner aux soci t s locales la possibilit de procurer des logements corrects prix mod r s aux travailleurs un peu ais s via des pr ts bon march (2,75%) rembourser sur un long terme (66 ans) et adoucir l immense demande de logement ( logements disparus par les d g ts de la guerre). Les ann es vingt peuvent tre consid r es comme la p riode la plus importante du logement social en Belgique. C est entre autre la p riode des cit s jardins (Logis-Flor al Watermael-Boitsfort, Cit Moderne Berchem-Sainte-Agathe, Kapelleveld Woluw -Saint-Lambert), mais aussi des constructions bon march et compactes que l on retrouve au c ur des communes.

7 Mais d s 1926 un coup de frein est donn la construction des cit s-jardins et des logements sociaux locatifs en g n ral. Entre autre parce que l installation des cit s-jardins est consid r e comme trop ch re et consommant trop d espace, mais aussi parce que l option des logements sociaux locatifs a t confront e une vision lib rale du gouvernement qui voulait mettre autant de personnes que possible dans la situation d acqu rir leur propre logement. La Soci t Nationale de la petite Propri t Terrienne est cr e en 1935 nouveau avec le but de rendre le travailleur propri taire plut t que d effectuer une dispersion de cette population sur des terrains ext rieurs la ville, dans la campagne.

8 Apr s la deuxi me guerre mondiale, le gouvernement vote la loi De Taye (1948) qui veut faciliter l acquisition par les familles disposant de revenus modestes, comme la loi Brunfaut (1949) qui voulait d velopper le logement social partir du financement de l espace public et de l infrastructure. Durant cette p riode il faut galement remarquer qu est r activ e la lutte contre les taudis. En 1953 les communes re oivent 80% en remboursement du prix d achat des taudis. Les communes s engagent dans une op ration massive d assainissement des quartiers populaires. Les ann es 50 sont galement celles du modernisme. Des tours de logements modernes voient le jour : la Cit Mod le Laeken fond e comme un projet mod le correspondant aux id aux de l expo 58, Germinal Evere, le Peterbos Anderlecht, les Villas Ganshoren.

9 Mais on construit galement dans le Centre : les Nouveaux Blocs de la rue Haute et du Rempart des Moines. Finalement plus de la moiti des logements sociaux bruxellois seront difi s sous forme de tours, principalement apr s 1960. Les ann es 1970 sont tranges Bruxelles. D une part nous voyons des choses n gatives : la population diminue, les classes moyennes quittent la ville, la sp culation frappe tous les quartiers. D autre part, les ann es septante sont aussi celles o la Soci t Nationale du Logement et les soci t s locales augmentent leurs efforts de construction et gonflent leurs dettes. L objectif sous-jacent tait galement de cr er de l emploi et de soutenir le secteur de la construction.

10 Ce sont des ann es o jusqu 40% du total de la construction de logements en Belgique est le fait du secteur du logement social. Cela se poursuit jusqu en 1982, quand frappe la crise conomique. Le quartier de la Querelle, les Brigitinne sont mis en oeuvre cette poque Bruxelles-Ville. Au milieu des ann es 80 il appara t clairement que les complexes de tours de logements qui datent d peine 20 ans pr sentent nombre de d fauts. Ni les espaces verts projet s ni les quipements communautaires ne sont mis en place. Les constructions pr fabrication en phase exp rimentale connaissent des d fauts de mauvaise isolation, de ponts thermiques, de condensation, d infiltration d eau, de nuisance sonore.


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