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Programme du capes externe d'histoire geo

concours externe du capes et Cafep - capes Section histoire et g ographie Programme de la session 2023 Page 1 sur 16 12 mai 2021 Le concours externe du capes et Cafep d Histoire-G ographie maintient un Programme de questions articul es aux programmes d enseignement du secondaire. Ces questions resteront au Programme du concours de mani re pr f rentielle pendant trois ans et feront l objet d un renouvellement annuel dans une proportion raisonnable. HISTOIRE - Religions et pouvoir dans le monde romain de 218 av. 250 ap. - La construction de l tat monarchique en France de 1380 1715 (Question nouvelle) - Le travail en Europe occidentale des ann es 1830 aux ann es 1930. Mains-d uvre artisanales et industrielles, pratiques et questions sociales G ographie - Fronti res - L Am rique latine (question nouvelle) - Populations, peuplement et territoires en France (question nouvelle) concours externe du capes et Cafep - capes Section histoire et g ographie Programme de la session 2023 Page 2 sur 16 12 mai 2021 Histoire - Religions et pouvoir dans le monde romain de 218 av.

Le concours externe du Capes et Cafep d’Histoire-Géographie maintient un programme de questions articulées aux programmes d’enseignement du secondaire. Ces questions resteront au programme du concours de manière préférentielle pendant trois ans et feront l’objet d’un renouvellement annuel dans une ...

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1 concours externe du capes et Cafep - capes Section histoire et g ographie Programme de la session 2023 Page 1 sur 16 12 mai 2021 Le concours externe du capes et Cafep d Histoire-G ographie maintient un Programme de questions articul es aux programmes d enseignement du secondaire. Ces questions resteront au Programme du concours de mani re pr f rentielle pendant trois ans et feront l objet d un renouvellement annuel dans une proportion raisonnable. HISTOIRE - Religions et pouvoir dans le monde romain de 218 av. 250 ap. - La construction de l tat monarchique en France de 1380 1715 (Question nouvelle) - Le travail en Europe occidentale des ann es 1830 aux ann es 1930. Mains-d uvre artisanales et industrielles, pratiques et questions sociales G ographie - Fronti res - L Am rique latine (question nouvelle) - Populations, peuplement et territoires en France (question nouvelle) concours externe du capes et Cafep - capes Section histoire et g ographie Programme de la session 2023 Page 2 sur 16 12 mai 2021 Histoire - Religions et pouvoir dans le monde romain de 218 av.

2 250 ap. La question d histoire ancienne au Programme du capes propose d tudier les religions dans le monde romain du d but de la deuxi me guerre punique la pers cution de Trajan D ce incluse. Dans ses lignes principales, elle est partag e avec la question au Programme de l agr gation externe d histoire, avec quelques inflexions th matiques d taill es ci-dessous. Par religions , on entend ici des ensembles de pratiques et de croyances relatives une transcendance et partag es par des individus. On s int ressera l organisation de la vie religieuse publique, c est- -dire la mise en place de temps, d espaces et de gestes qui impliquent l ensemble des citoyens dans la pratique rituelle. Ces derniers sont plac s sous la conduite de magistrats et de pr tres qui participent d un m me pouvoir religieux partag avec les autres institutions civiques et d tenteur de l initiative, du contr le et de la d cision en mati re religieuse.

3 On explorera les rapports des individus avec les dieux dans les diverses formes d changes d hommages et de services, lors des gestes pratiqu s comme dans les relations codifi es, pr sid es et contr l es par les repr sentants du pouvoir, c est- -dire la puissance politique laquelle est soumis le citoyen. On d finira galement le pouvoir comme l expression de l autorit souveraine de Rome dans les territoires de son empire. Par monde romain , on entend Rome, l Italie et l ensemble des provinces. On tudiera les rapports entre tat et individus dans le domaine religieux ces diff rentes chelles : des institutions de Rome, cit -capitale, qui proposent des mod les de pratiques, aux r ponses, adaptations et hybridations des cit s et des peuples conquis. Les cultes principaux des cit s et peuples soumis l autorit de Rome entrent dans le champ de la question en ce qu ils interrogent la nature et la pratique du pouvoir romain : comment le pouvoir et ses repr sentants maintiennent ou adaptent leurs demandes et leurs pratiques religieuses au contact des cultes locaux ?

4 Comment et pourquoi accepter les dieux de l autre ? Comment et jusqu quel point tol rer les pratiques monoth istes, tout en respectant la tradition et en maintenant la paix des dieux ? Sans m conna tre les apports essentiels de l anthropologie religieuse, il est attendu des candidats qu ils contextualisent leurs r flexions sur la religion romaine et ses diverses formes, ainsi que des autres principaux cultes pr sents dans l Empire, afin de se garder de parler de religion dans l absolu, mais sans entrer dans un catalogue exhaustif de pratiques religieuses. Les religions seront tudi es sous l angle des liens qu elles entretiennent avec le pouvoir de Rome et ses repr sentants (c r monies publiques, l gislation religieuse et ses volutions, pouvoirs des gouverneurs en mati re de cultes ). Le choix du temps long permet d analyser les relations entre les mutations du pouvoir (au sens de r gime politique) et les transformations de la religion.

5 La religion constitue un observatoire privil gi pour r fl chir aux m tamorphoses du pouvoir au cours d une p riode marqu e par le passage de la R publique au Principat. Cette question interroge les confrontations de la cit de Rome avec d autres exp riences et pratiques religieuses ( titre d exemple les cultes locaux importants, parmi eux les cultes grecs, isiaques, mithriaques, les monoth ismes etc). La deuxi me guerre punique, avec les volutions religieuses que le conflit implique, et la pers cution de Trajan D ce ( dit d c. 249-fin probable en 251), fournissent des bornes significatives en termes d implication du pouvoir dans les questions religieuses. On sera particuli rement attentif aux turbulences et aux crises qui laissent affleurer les implications religieuses des individus et les r actions des repr sentants du pouvoir, sans pour autant exiger une connaissance d taill e de tous les v nements politiques des p riodes de guerres civiles (Ier si cle av.)

6 , 68-69 ou 238 ap. notamment). On veillera ne pas se limiter l emploi des sources litt raires, mais on pr tera attention aux sources arch ologiques, numismatiques et iconographiques qui permettent d analyser comment les individus se conforment des pratiques cultuelles publiques, s en cartent ou les promeuvent. La documentation pigraphique et papyrologique est galement essentielle. Par sa th matique religieuse, ce Programme doit permettre d approfondir les connaissances et la r flexion sur des questions qui font partie de la formation attendue des candidats aux concours de l enseignement. L histoire des religions antiques figure en bonne place des programmes de la classe de Sixi me (dans les th mes 2 R cits fondateurs, croyances et citoyennet et 3 L Empire romain ) o les concours externe du capes et Cafep - capes Section histoire et g ographie Programme de la session 2023 Page 3 sur 16 12 mai 2021 l ves doivent proc der une tude crois e de faits religieux, replac s dans leurs contextes culturels et g opolitiques, et distinguer les dimensions synchroniques et/ou diachroniques des faits religieux, ainsi que des programmes de la classe de Seconde, qui abordent la notion d h ritage religieux.

7 En classe de Premi re, le th me 5 analyser les relations entre tats et religions de l enseignement de sp cialit met en uvre des concepts et des notions (sacr , l gitimit et l gitimation) et des interrogations (sur l tat et les minorit s religieuses, sur l existence d un culte public) que cette question rendra famili res aux candidats. - La construction de l tat monarchique en France de 1380 1715 (question nouvelle) La question de la construction de l tat monarchique en France est classique, mais elle n a cess d tre renouvel e, en particulier par les travaux du groupe d historiens r unis par Jean-Philippe Genet sur l tat moderne et par leur relecture r cente. Selon ce collectif d historiens, c est l existence d une fiscalit publique et, surtout, de la capacit la fonder sur le consentement de l ensemble de la soci t politique, qui constitue le crit re principal pour d finir et identifier cet objet.

8 S y ajoute, indispensable et concomitant corollaire, le contr le de la justice et de la force militaire. Si ce questionnement est l origine de la nouvelle question du capes d histoire-g ographie , c est l expression d tat monarchique qui a t retenue, plut t que celle d tat moderne. La seconde, sans nier sa grande valeur heuristique, pose en effet deux difficult s : celle de la p riodisation et, surtout, celle d une approche implicitement t l ologique. Les deux notions sont proches, mais peuvent entrer en tension : si l tat monarchique fut l un des possibles de l tat moderne, il put conserver des traits progressivement consid r s comme archa ques ou comme dissonants (ainsi des privil ges, dont l tat monarchique, l poque moderne, favorisa la multiplication) l aune d un id altype parfois trop tudi sous un angle excessivement th orique.

9 C t de structures tatiques de plus en plus solidement tablies, une place demeure pour l informel, la n gociation, les interactions. La prise en compte des acquis les plus r cents de l historiographie suppose de repenser la chronologie de ce ph nom ne, l affirmation progressive de l tat monarchique (Jean-Louis Biget). En l occurrence, la c sure entre histoire m di vale et histoire moderne n a gu re de sens et introduit une rupture artificielle dans un processus qui, s il n est pas lin aire et ne doit pas induire une lecture d terministe, n en commence pas moins au Moyen ge, une date qui demeure discut e, d s la fin du XIIe si cle (le r gne de Philippe Auguste) voire encore plus t t (la r forme gr gorienne), si l on suit les analyses de Jean-Philippe Genet sur la gen se de l tat moderne . Parmi de nombreux choix possibles, le r gne de Charles VI (1380-1422) a paru pertinent apr s le temps de restauration qu a constitu celui de son p re, Charles V, dans la mesure o il ne s agit pas tant d interroger la modernit de l tat que la capacit du roi faire accepter son autorit dans un cadre tatique en construction, qui cherche s affranchir des lourdes contraintes de la f odalit en cela, la guerre et notamment le long conflit opposant la France l Angleterre, repr sente un l ment de maturation essentiel.

10 S intensifie alors un processus de crises tous azimuts au terme duquel l tat monarchique se trouve paradoxalement renforc : l affirmation de la fid lit dynastique coupl e une v ritable religion royale s accompagne, gr ce la fin de la guerre civile et la reconqu te progressive du royaume par les Valois, d un renforcement du pouvoir royal qui passe notamment par la cr ation d un imp t et d une arm e permanents. Ces difficult s n ont pas emp ch le d veloppement des institutions tatiques, soigneusement d fendues, en d pit des carences royales, par des officiers du roi devenus, tous les chelons administratifs, partie int grante du corps du roi . Si la suj tion a progress , le gouvernement du royaume laisse encore la place la requ te et au dialogue entre le roi et ses sujets. Par ailleurs, la soumission des grands f odaux n est pas encore venue et le pouvoir du roi reste concurrenc par des principaut s qui ont eu tendance se constituer pour certaines en tats princiers.


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