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Psychologie du développement : de la naissance à l’adolescence

Renaud MICHELP sychologue praticienCharg de CoursUniversit Paris DescartesEnseignement dans le cadre du d art en th rapie et enpsychop dagogiePsychologie du d veloppement: de la naissance l adolescenceCours N 1 Cours N 1 : Introduction la Psychologie dud veloppement. G n ralit s, point de vue socio-historique(2h)Plan finitions et sp cificit s de la Psychologie du d veloppement infanto-juv nile2. Quelques th ories essentielles sur le d veloppement diff rents types de facteurs de d veloppement chez l tre r f rences socio-historiques sur le statut soci tal du b b , del enfant et de l adolescent1. D finitions et sp cificit s de la Psychologie du d veloppement infanto-juv nile :Pour amorcer cette r flexion, nous devons explorer les objectifs sp cifiquesde la Psychologie du d veloppement.

de la psychologie du développement. Cette discipline explore le fonctionnement humain en ciblant les cinq axes suivants : L'analyse des processus de changements développementaux de l'être humain de sa naissance à l'âge adulte, jusqu'à la fin de la vie. L'étude des multiples facteurs et de leurs interactions qui influencent le

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1 Renaud MICHELP sychologue praticienCharg de CoursUniversit Paris DescartesEnseignement dans le cadre du d art en th rapie et enpsychop dagogiePsychologie du d veloppement: de la naissance l adolescenceCours N 1 Cours N 1 : Introduction la Psychologie dud veloppement. G n ralit s, point de vue socio-historique(2h)Plan finitions et sp cificit s de la Psychologie du d veloppement infanto-juv nile2. Quelques th ories essentielles sur le d veloppement diff rents types de facteurs de d veloppement chez l tre r f rences socio-historiques sur le statut soci tal du b b , del enfant et de l adolescent1. D finitions et sp cificit s de la Psychologie du d veloppement infanto-juv nile :Pour amorcer cette r flexion, nous devons explorer les objectifs sp cifiquesde la Psychologie du d veloppement.

2 Cette discipline explore le fonctionnementhumain en ciblant les cinq axes suivants : L'analyse des processus dechangementsd veloppementaux de l' trehumain de sa naissance l' ge adulte, jusqu' la fin de la vie. L' tude des multiplesfacteurset de leurs interactions qui influencent led veloppement humain. L' tude descontinuit sd veloppementalesqui se manifestent au cours dela vie. Une d marche cherchant d terminer si ces changements et ces continuit ssont communs aux individus de toutes les cultures, d'une m me culture, d'unm megroupeau sein d'une culture particuli re ou, enfin, s'ils sontsp cifiquement individuels. La compr hension desoriginesde ces changements et de ces continuit s,c'est dire l'influence de la nature (l'inn , l'h r dit ) et de la culture (l'acquis,l'influence du milieu)Chez l'enfant et l'adolescent, la notion de d veloppement est associ e unep riode de changements rapides et norm s en r f rence des ges relativementfixes.

3 Sa finalit renvoie globalement la notion de maturit . Celle ci implique l'id ed'adaptation l'environnement, id e troitementli e celle de l'autonomie du progression d veloppementale passe par des stades successifs qui offrentau sujet de nouvelles capacit s (notamment sociales, cognitives et sensorimotrices)qui apparaissent notamment dans la clinique du Normal- en suivant des processus volutifs. Ceux-ci vont rendre op rationnels les potentialit s de l'individu end veloppement. Ils viennent videmment favoriser les capacit s d adaptation ainsique l autonomie du sujet chaque phase de d sum , la Psychologie du d veloppement infanto juv nile nous incite nous interroger sur les continuit s et les discontinuit s qui r gissent les diff rentes tapes de la vie.

4 Elle n'intervient jamais pour simplifier le regard du clinicien sur lacomplexit de la vie humaine : elle apporte donc de nombreuses r ponses certainessur le d veloppement humain mais pose galement des questions pouvant parfoisrestant pouvons d s maintenant pr ciser que le d veloppement humainrecouvre plusieurs domaines compl mentaires : domaine des interactions avec l'environnement sph re sensori-motrice et aspects psychomoteurs sph re cognitive sph re psychoaffectiveDans ces diff rents champs d appr ciation, l'individu volue de fa oncomplexeet rythm e pour suivre sa propre ligne de d veloppement au cours dutemps. Le regard du clinicien doit n cessairement prendre en compte ces diff rentesdimensions pour laborer ses appr ciations et ainsi appr hender l'individu dans saglobalit.

5 Par exemple, un enfant peut pr senter un niveau intellectuel normal(cognition) tout en manifestant des troubles psychoaffectifs massifs (angoisses deenvahissantes,organisationspsychotique s,troublesidentitaires,etc.)oud'importan tes difficult s se situerdans son ' valuation de l'harmonie ou de la dysharmonie de ces volutions conjointes(rythmes volutifs plus ou moins en phase entre les diff rents domaines) nousfournit des renseignements essentiels pour pouvoir situer le d veloppementindividuel : on peut ainsi le positionner sur un axe allant du cadre de la normalit jusqu' des dimensions de port e faut tout d'abord noter que la Psychologie du d veloppement, chez l'enfant,a des relations troites avec la Psychologie g n tique (introduite par J.)

6 Piaget), quiest centr e sur l' tude de la gen se et l' volution des comportements humains. Lesdeux expressions du d veloppement ou g n tique sont souvent utilis escomme des synonymes, la premi re tant n anmoins privil gi e en raison de laconfusion cr e par le terme g n tique , renvoyant la gen se et non aug Psychologie de l'enfant, qui traite des sp cificit s et des sch mas habituelsdu fonctionnement psychologique individuel, prend biens r une place centrale danscet enseignement. C'est l'aspect particuli rement volutif et fluctuant de cefonctionnementquiestsoulign traversl'intitul psychologiedud veloppement .Selon la conception classique, le d veloppement serait en plein essor durantl enfance, s arr terait brusquement la fin de l adolescence, et demeureraitstationnaire au d but de l ge adulte pour enfin amorcer, l ge m r, un d clin quise prolongerait en suivant les processus neuropsychologiques, neurophysiologiqueset psychoaffectifs propres aux ph nom nes du nos jours, les psychologues reconnaissent pourtant que le d veloppementne se termine pas avec l accession la maturit physique (adolescente)

7 Mais ilspensent qu'il se poursuit aucontraire tout au long de la vie dans des approches actuelles refusent ainsi couramment l id e qu un tat dematurit mettrait un terme au d veloppement individuel et contestent donc la visiond un d clin (plut t selon euxdes tendances r gressives mais pas un recul)in luctable et g n ralis des fonctions psychologiques avec l ge et la fin de la le cadre de cet enseignement, nous avons limit notre r flexion l'enfance (vie pr natale, naissance , petite enfance, enfance) et l'adolescence : en passant par les mod les th oriques les plus reconnus en essayant de donner des clefs pour comprendre le d veloppement d'une fa onpratique et qui puisse facilement s'illustrer sur le ailleurs, nous nous focaliserons tout particuli rement sur les aspectsenvironnementaux, cognitifs et corporels des changements d la sph re affective, un autre cours traite de cet axed veloppemental enpassantnotammentparles diff ne ferons donc qu' voquer bri vement ce champ de r flexion sansd velopper les connaissances issues de la m tapsychologie psychanalytique.

8 Personnalit s,processusprimairesetsecondaires,pulsio ns,liensentrerepr sentations et affects, m canismes de d fense, ph nom nes de r gression,int riorisation des conflits, , nous n'aborderons le d veloppement humain que sous l'angle de lanormalit et non celui de la psychopathologie. (Cf. autre formation compl mentairetraitant de cet axe dans le cursus) Nous ne donnerons donc que tr s peu de rep ressur les al as ou les avatars des processus de d devons toujours rester prudent devant le risque d'une description trop normative du d veloppement. Pour justifier cette mod ration, une premi reraison peut tre apport e, celle de la continuit qu il existe entre le domaine dunormal et celui du norme la plus vidente (et aussi la plus consensuelle) nous renvoie l'id em me de mouvement ou de changement au cours de d veloppement, et notammentchez l'enfant et l'adolescent.

9 Le signe le plus vocateurs du Pathos est en effet l'id ede stase , d'interruption dans la dynamique d veloppementale, l'absence demouvement (exemple : un jeune de 15 ans sans aucune tendances adolescentes). C'est cet axe d'un quilibre dynamique ainsi que celui desmanifestations de la souffrance qui en r alit sont rep rer parmi les signes les plusalarmants pour le soignant ou le nous le verrons plus loin, de nombreuses normes ont t d gag espour d crire les diff rents secteurs du d veloppement : capacit s motrices, ouvertureau langage, modalit s de comportement, adaptation sociale, etc. Les normes sontdes rep res qu'il faut saisir avec beaucoup de souplesse et de recul (dans le temps),car il existe bien souvent d'importantes variations interindividuelles (entre lesindividus, qui voluent chacun leur rythme).

10 Par exemple, si tous les b b s portentunobjet la bouche peu pr s au m me ge (2 ou 3 mois), les carts sont enrevanche consid rables pour certaines acquisitions comme la marche. Autreexemple : m me devant certains signes d'apparence pathognomonique (propre une pathologie sp cifique) rep r s tr s t t, le diagnostic d'autisme ne peut tred finitivement pos qu' l' ge de trois ans chez l' l'observation et la prise en charge d'un enfant (ou un adolescent)suivent des objectifs tels que la compr hension clinique ou l'adoption d'uned marche et de strat gies th rapeutiques, l'analyse des donn es (quantitative etqualitative) appara t souvent plus complexe que pour la compr hension dufonctionnement psychologique adulte.