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Psychomotricité : Les concepts fondamentaux - Psycha Analyse

Universit Pierre et Marie Curie Psychomotricit : Les concepts fondamentaux El ments th oriques Premi re ann e 2003 - 2004. Fran oise Giromini Mise jour : 6 novembre 2003. 2/76 Psychomotricit : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 2003 - 2004. Sommaire Sommaire 3 Sommaire 5 chapitre 1 : Introduction g n rale : d limitation du champ th orique de la psychomotricit . 5 Qu'est ce qu'une th orie ? 6 Que peut-on savoir ? Qu'est-ce qu'une science ? 7 Qu'est-ce qu'un concept ? 9 chapitre 2 : Histoire de la notion de corps et des th rapeutiques corporelles 9 Le corps dans la Gr ce antique 10 De l' pop e Hom rique Platon (13 me si cle avant J-C.). 10 V me si cle avant J-C. 13 Le statut du corps de la renaissance l' ge classique 16 Le statut du corps au XIX me si cle et au XX me si cle 18 Bibliographie 19 chapitre 3 : Les fondements th oriques de la psychomotricit.

Sommaire 4/76 Psychomotricité : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 2003 - 2004 32 4.2.6 Le phénomène de corporéisation 33 4.2.7 La Phénoménologie de la Perception 33 4.2.8 L’expérience du corps 34 4.2.9 En résumé 35 4.2.10 Bibliographie 37 Chapitre 5 : Les théories du corps au XXème siècle : apports de la psychanalyse, l’image du corps 37 5.1 Introduction

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1 Universit Pierre et Marie Curie Psychomotricit : Les concepts fondamentaux El ments th oriques Premi re ann e 2003 - 2004. Fran oise Giromini Mise jour : 6 novembre 2003. 2/76 Psychomotricit : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 2003 - 2004. Sommaire Sommaire 3 Sommaire 5 chapitre 1 : Introduction g n rale : d limitation du champ th orique de la psychomotricit . 5 Qu'est ce qu'une th orie ? 6 Que peut-on savoir ? Qu'est-ce qu'une science ? 7 Qu'est-ce qu'un concept ? 9 chapitre 2 : Histoire de la notion de corps et des th rapeutiques corporelles 9 Le corps dans la Gr ce antique 10 De l' pop e Hom rique Platon (13 me si cle avant J-C.). 10 V me si cle avant J-C. 13 Le statut du corps de la renaissance l' ge classique 16 Le statut du corps au XIX me si cle et au XX me si cle 18 Bibliographie 19 chapitre 3 : Les fondements th oriques de la psychomotricit.

2 19 Introduction 20 El ments d'une th orie psychomotrice 21 Emergence des pratiques psychomotrices 22 La psychomotricit relationnelle 23 Influence de la psychanalyse 25 Conclusion 25 Bibliographie 27 chapitre 4 : Les th ories du corps au XX me si cle : apports de la ph nom nologie, constitution du corps propre et du sch ma corporel 27 Introduction 29 Le corps v cu : le mod le ph nom nologique 29 Le v cu corporel 30 Perception de l'unit du corps propre 31 Signification du corps propre 31 Signification du sch ma corporel 32 Le concept d'expression 2003 - 2004 Psychomotricit : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 3/76. Sommaire 32 Le ph nom ne de corpor isation 33 La Ph nom nologie de la Perception 33 L'exp rience du corps 34 En r sum . 35 Bibliographie 37 chapitre 5 : Les th ories du corps au XX me si cle : apports de la psychanalyse, l'image du corps 37 Introduction 38 Le mod le psychanalytique 38 Freud 38 Lacan 40 Les structures de l'imaginaire 44 En conclusion 45 R f rences bibliographiques 47 chapitre 6 : Les concepts d'espace et de temps 47 Introduction 47 L'espace et le temps en Gr ce ancienne 49 L'espace et le temps la renaissance 50 L'espace et le temps au 17 me si cle 51 L'espace et le temps au 18 me si cle 52 L'espace 52 Le temps 53 L'espace et le temps au 19 me si cle 53 L'espace-temps au 20 me si cle 55 Bibliographie 57 chapitre 7 : L'exp rience du temps.

3 Le corps et sa m moire 57 Introduction 58 Mat rialit et non-mat rialit de la m moire 59 Conscience et m moire 60 M moire et motion 60 M moire et oubli 61 L'instant 62 Conclusion 62 Bibliographie 65 chapitre 8 : Ethique et responsabilit en psychomotricit . 65 Introduction 4/76 Psychomotricit : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 2003 - 2004. Sommaire 66 Histoire du concept 70 La responsabilit . 71 Ethique et psychomotricit . 73 R f rence bibliographiques utilis es pour ce travail 2003 - 2004 Psychomotricit : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 5/76. Sommaire 6/76 Psychomotricit : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 2003 - 2004. Introduction g n rale : d limitation du champ th orique de la psychomotricit . chapitre 1. Introduction g n rale : d limitation du champ th orique de la psychomotricit.

4 On peut dire que le champ conceptuel de la psychomotricit recouvre les notions fondamentales suivantes : le corps, la psych , l'espace, le temps et la m moire. Ces notions ont, dans l'histoire du monde occidental, int ress tous les penseurs, qu'ils soient philosophes, m decins, physiciens, ma- th maticiens historiens ou sociologues. Comment tudier ces concepts ? et comment les lier entre eux ? Pour les tudier, il est n cessaire d'en revenir l'histoire pour s'engager ensuite dans des voies particuli res : c'est la voie de la connaissance (que puis-je conna tre ?). Pour les lier entre eux, il est n cessaire d'en passer par la pratique (que puis-je faire ?). Mais auparavant nous devons nous poser la question de savoir ce qu'on entend par approche th o- rique en psychomotricit . Qu'est ce qu'une th orie ?

5 Le mot th orie vient du mot grec th orein qui veut dire voir : c'est une fa on de voir. C'est partir de ce regard th orique que l'on peut s parer le contenu d'une pens e de sa forme. La pens e nait toujours d'un contexte particulier, un contexte spatio-temporel d termin : en d'autre termes, elle est circonstancielle. Or, la question de la psychomotricit est la question du faire : que faire ? , comment faire ? . En abordant la th orie de la psychomotricit , nous n'engagerons pas un pur jeu avec les id es mais nous nous donnerons les moyens de r fl chir sur notre pratique. Dans ce sens il faudra consid rer les textes comme une nourriture pour ensuite pouvoir penser par soi-m me. Penser et agir supposent une prise de position par rapport au monde ; ils supposent une dialectique, c'est dire s'opposer des arguments travers des discours et des actes.

6 Le dialogue verbal est donc un rassemblement de la pens e de m me que le dialogue tonico- motionnel est un rassemblement d'actes. 2003 - 2004 Psychomotricit : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 7/76. Introduction g n rale : d limitation du champ th orique de la psychomotricit . Que peut-on savoir ? Qu'est-ce qu'une science ? Une science est un ensemble de connaissances et de recherches ayant un degr suffisant d'unit , de g n ralit s et susceptibles d'amener les hommes qui s'y consacrent des conclusions concor- dantes et que l'on confirme par des m thodes de v rification d finies. Une science a un objet th orique d termin : c'est un savoir sp cialis , une EPISTEME (qui, en grec veut dire : se tenir c t , au dessus ). C'est un domaine de comp tence. Le syst me de pens e du monde occidental a pris sa source chez les penseurs grecs qui, eux-m mes ont t influenc s l'origine par certains syst mes de pens e orientaux.

7 Retrouvons les origines : Dans la gr ce ancienne pr -platonicienne, les penseurs (ils ne s'appellent pas encore philosophes). pensent la totalit de ce qui est, sans distinguer une th orie d'une pratique. La th orie est un moyen de la pratique. Il y a une harmonie entre la th orie et la pratique (harmonie, en grec, veut dire alliance des contraires, ajointement.) et celui qui voit l'harmonie, l'ajointement des contraires, est merveill , tonn , en quelque sorte, frapp par quelque chose. Or, voir l'alliance des contraires est voir galement l'harmonie entre le corps et l'esprit, voir le tout de la personne. Pour donner un exemple, les penseurs voient la nuit dans le jour, c'est dire l'invisible dans le visible. Ils voient l'universel, en quelque sorte, et sont en accord avec ce savoir (H raclite).

8 Nous avons perdu aujourd'hui cette fa on de voir et pourtant, pour faire notre m tier, il faut tre ouvert la di- mension de l' merveillement, de l'harmonie (du Thaumazein), et refuser d'une certaine mani re, la s paration totale entre l'homme et l'univers, entre la mati re et l'esprit. Ce que nous retrouvons dans certains syst mes de pens e orientaux. Pour construire une th orie de la psychomotricit , il faut se situer non pas au niveau de la connais- sance pure (le savoir des sophistes) mais au contraire, il faut se situer au niveau de l'interrogation. S'interroger c'est cr er une tension entre le savoir-faire et le savoir, c'est cr er une dynamique en- tre le logos (le discours, la parole) et la praxis (la pratique). C'est ce que nous pouvons retenir de la pens e pr -socratique.

9 Platon rompt avec ce syst me de pens e en mettant le logos au centre du dispositif du savoir. S'il fonde l'Acad mie, il n'y fait pas de cours car la philosophie est pour lui dialectique. C'est un rassemblement de la pens e o les interlocuteurs expriment des opinions diverses et oppos es. Aristote pense, au contraire, que la philosophie est enseignable, c'est pourquoi il fonde le lyc e qui sera l'origine des premiers cours qui enseignent la pens e vis e universelle : l'universit . Il divise la philosophie scolaire en trois disciplines : La logique qui est la science de la forme, c'est la math matique comme instrument de la pens e ; son objet est l'universel La physique qui est la science de la vie, c'est la biologie en tant que puissance de nature et de reproduction ; son objet est d' tudier la totalit de ce qui est, dont l'homme est une partie.

10 L' thique qui est la science de l'homme singulier en tant qu'il agit ; son objet est le jugement d'appr ciation ou de valeur entre ce qui est bien ou mal. 8/76 Psychomotricit : Les concepts fondamentaux - F. Giromini 2003 - 2004. Introduction g n rale : d limitation du champ th orique de la psychomotricit . L' thique est une certaine fa on de r fl chir sur la pratique. Cette pratique se r alise selon deux modalit s : Soit sous forme d'art (c'est la poiesis : l'art produit un objet r alis en dehors du sujet). Soit sous forme d'action (c'est la praxis : ce qui se r alise en dedans du sujet avec l'id e qu'il y a quelque chose en dedans de nous sur laquelle nous pouvons agir, dans ce sens, la pens e est une praxis). PRAXIS = action ces deux manifestations de la pratique portent sur un domaine POIESIS = production susceptible de changement (cela peut ou ne peut pas se faire).


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