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Recommandations Formalisées d’Experts PRISE EN …

Recommandations Formalis es d Experts PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISMES PELVIENS GRAVES A LA PHASE PRECOCE (24 premi res heures) RFE commune SFMU-SFAR En collaboration avec les AFU, SFCD, SFR, SOFCOT, SSA Association Fran aise d Urologie Soci t Fran aise de Chirurgie Digestive Soci t Fran aise de Radiologie Soci t Fran aise de Chirurgie Orthop dique et Traumatologique Service de Sant des Arm es MANAGEMENT OF UNSTABLE PATIENT WITH PELVIC FRACTURE (FIRST 24 HOURS) Auteurs : P. Incagnoli, A. Puidupin, S. Ausset, JP. Beregi, J. Bessereau, X. Bobbia, J. Brun, E.

3 Résumé Les fractures du bassin représentent 5% de l’ensemble des fractures en traumatologie, 30% de ces fractures sont isolées. Elles sont présentes chez 10 à 20% des patients traumatisés graves et il existe une

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1 Recommandations Formalis es d Experts PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISMES PELVIENS GRAVES A LA PHASE PRECOCE (24 premi res heures) RFE commune SFMU-SFAR En collaboration avec les AFU, SFCD, SFR, SOFCOT, SSA Association Fran aise d Urologie Soci t Fran aise de Chirurgie Digestive Soci t Fran aise de Radiologie Soci t Fran aise de Chirurgie Orthop dique et Traumatologique Service de Sant des Arm es MANAGEMENT OF UNSTABLE PATIENT WITH PELVIC FRACTURE (FIRST 24 HOURS) Auteurs : P. Incagnoli, A. Puidupin, S. Ausset, JP. Beregi, J. Bessereau, X. Bobbia, J. Brun, E.

2 Brunel, C. Bul on, J. Choukroun, X. Combes, JS. David, FR. Desfemme, D. Garrigue, JL. Hanouz, E. Kipnis, I. Pl nier, F. Rongieras, B. Vivien. Co-auteurs : P Bouzat, A Harrois, T Gauss. Auteur pour correspondance : Pascal Incagnoli, Hospices civils de Lyon, CHU Lyon Sud, service d anesth sie-r animation, 165 chemin du Grand Revoyet, 69495 Pierre B nite Cedex, France, Mail : 2 Coordonnateurs d experts : SFMU : Alain Puidupin. Direction centrale du Service de sant des arm es, 60 boulevard du G n ral Marcel Valin, 75509 Paris cedex 15, France.

3 SFAR : Pascal Incagnoli. Hospices civils de Lyon, CHU Lyon Sud, service d anesth sie-r animation, 165 chemin du Grand Revoyet, 69495 Pierre B nite Cedex, France. Organisateurs : SFMU : Olivier Ganansia, Service d accueil des urgences, groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, 185 rue Raymond Losserand 75014 Paris, France. SFAR : Sylvain Ausset, Ecole du Val de Gr ce, chaire d anesth sie, r animation et m decine d urgence. 1 place Alphonse Laveran 75005 Paris, France. Groupe d'experts (ordre alphab tique) : Jean-Paul Beregi (SFR), Jacques Bessereau (SFMU), Xavier Bobbia (SFMU), Julien Brun (SFAR), lodie Brunel (SFAR), Cl ment Bul on (SFAR), Jacques Choukroun (SFMU), Xavier Combes (SFMU), Jean St phane David (SFAR), Fran ois-R gis Desfemmes (AFU-SSA), Delphine Garrigue (SFMU), Jean Luc Hanouz (SFAR), Eric Kipnis (SFAR), Isabelle Pl nier (SFCD), Fr d ric Rongieras (SOFCOT-SSA), Beno t Vivien (SFMU).

4 R f rents bibliographiques : SFAR : Yvonnic Bou (Grenoble), Guillaume Zamparini (Caen) SFMU : Nicolas Cazes (Marseille) Groupe de Lecture : Commission des R f rentiels SFMU : Ganansia Olivier, Claret Pierre Geraud, Miroux Patrick, Cesareo Eric, Dahan Benjamin, Desclefs Jean-Philippe, Douay Benedicte, Duchenne Jonathan, Gloaguen Aurelie, Lefort Hugues, Martinez Mikael, Rerbal Djamila, Rothmann Christophe, Segal Nicolas, Valdenaire Guillaume, Vaux Julien, Zanker Caroline Comit des R f rentiels Cliniques de la SFAR : Dominique Fletcher, Lionel Velly, Julien Amour, Sylvain Ausset, G rald Chanques, Vincent Compere, Fabien Espitalier, Marc Garnier, Etienne Gayat, Philippe Cuvillon, Jean-Marc Malinovski, Bertrand Rozec Texte valid par le Conseil d'Administration de la SFMU et de la SFAR (29/06/17) 3 R sum Les fractures du bassin repr sentent 5% de l ensemble des fractures en traumatologie, 30% de ces fractures sont isol es.

5 Elles sont pr sentes chez 10 20% des patients traumatis s graves et il existe une corr lation troite entre la pr sence d une fracture du bassin et l augmentation du score de gravit du traumatisme. La mortalit lev e des traumatismes pelviens de l ordre de 8 15% est la fois li e la gravit des l sions h morragiques pelviennes mais galement aux l sions extra-pelviennes associ es qu elles soient cr niennes, thoraciques ou abdominales. Quelle que soit la gravit du traumatisme pelvien, il est essentiel qu une strat gie diagnostique et th rapeutique soit adopt e afin de ne pas retarder la PRISE en charge des patients les plus graves.

6 Ce jour, il n existe en France aucune recommandation issue du travail d analyse d une soci t savante. L objectif de cette recommandation formalis e d experts a donc t d tablir des Recommandations pour la PRISE en charge extrahospitali re et intrahospitali re durant les 24 premi res heures suivant le traumatisme grave du bassin. La Soci t Fran aise d Anesth sie et de R animation (SFAR) et la Soci t Fran aise de M decine d Urgence (SFMU) se sont associ es et ont collabor avec la Soci t Fran aise de Radiologie (SFR), le Service de Sant des Arm es (SSA), l Association Fran aise d Urologie (AFU), la Soci t Fran aise de Chirurgie Orthop dique et Traumatologique (SOCFCOT) et la Soci t Fran aise de Chirurgie digestive (SFCD) pour tudier deux grandes probl matiques de la PRISE en charge des traumatismes pelviens graves.

7 - La probl matique de la PRISE en charge pr hospitali re comportant en particulier les modalit s de l immobilisation pelvienne. - La probl matique de la PRISE en charge intrahospitali re en terme diagnostique et th rapeutique avec un chapitre concernant les particularit s de la PRISE en charge d un traumatisme pelvien ouvert. R sum de vulgarisation Les traumatismes du bassin sont graves et touchent surtout l adulte jeune au cours d accidents de la voie publique et de chutes de grande hauteur. Ils surviennent principalement dans un contexte de traumatisme haute nergie avec dans deux cas sur trois des l sions associ es (l sions thoraciques, cr niennes, digestives, squelettiques) qu il convient de rechercher syst matiquement.

8 Malgr une PRISE en charge m dicale pr coce, la mortalit reste lev e. La PRISE en charge pr hospitali re et intrahospitali re est complexe et n cessite pour tre optimale la coordination de nombreux acteurs (urgentistes, anesth sistes-r animateurs, radiologues, chirurgiens). C est dans le but de mieux d finir cette PRISE en charge que la SFAR et la SFMU se sont associ es, avec la participation de la SFR, du SSA, de l AFU, de la SOFCOT et de la SFC pour proposer des Recommandations pour l ensemble des m decins amen s prendre en charge les patients pr sentant ce type de traumatisme.

9 4 Pr ambule Les fractures du pelvis sont observ es chez 10% des patients traumatis s graves pris en charge dans un centre de traumatologie de niveau 1. Leur gravit est li e d une part aux l sions extra-pelviennes associ es et d autre part la gravit des l sions h morragiques pelviennes. La gestion pr hospitali re et intrahospitali re d un traumatisme grave du pelvis n cessite d appliquer des strat gies organisationnelles et th rapeutiques claires dans le but de contr ler au plus vite un saignement pelvien. Cette strat gie n cessite une PRISE en charge globale allant de la mise en place d un r seau r gional de soin clairement identifi une PRISE en charge multidisciplinaire parfaitement ma tris e au sein de chaque tablissement.

10 La PRISE en charge pr hospitali re est le maillon indispensable entre les deux. Chaque tape doit tre soigneusement r fl chie avec l obsession de ne pas retarder le contr le du saignement. Si un r f rentiel Fran ais a t r cemment publi sur la PRISE en charge du choc h morragique dans un contexte traumatique, aucun r f rentiel n existe actuellement pour accompagner les praticiens devant s occuper de patients atteints de l sions graves du pelvis. La litt rature est certes abondante mais reste h t rog ne en qualit avec de nombreuses publications qui ont d importantes faiblesses m thodologiques et il n existe que tr s peu de m ta-analyses pouvant apporter des r ponses claires sur le sujet.


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