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REMPLISSAGE VASCULAIRE AU COURS DES ... - sfar.org

REMPLISSAGE VASCULAIRE AU COURS DESHYPOVOL MIES RELATIVESOU ABSOLUESTEXTE DES RECOMMANDATIONSJ anvier 1997 Soci t de R animation de Langue Fran aiseSoci t Fran aise d Anesth sie et de R animationCOMIT D ORGANISATIONP. GAJDOS: Pr sident, R animateur M dical, H pital Raymond-Poincar , GarchesJ. BOUGET : M decin Urgentiste, H pital de Pontchaillou, RennesC. CONSEILLER : Anesth siste R animateur, H pital Cochin, ParisJE. de La COUSSAYE : M decin Urgentiste, CHU N mesA. DUROCHER : M thodologie, ANDEM, ParisF. NICOLAS : R animateur M dical, H tel-Dieu, NantesG. NITENBERG : R animateur M dical, Institut Gustave-Roussy, VillejuifU. SIM ONI : R animateur P diatrique, H pital de Hautepierre, StrasbourgM. VICARIOT : H matologiste, H pital Morvan, BrestRecommandations pour la pratique cliniqueRemplissage VASCULAIRE au COURS des hypovol mies relatives ou absoluesANAES/Recommandations professionnelles/Janvier 19972 GROUPE DE TRAVAILF.

Recommandations pour la pratique clinique Remplissage vasculaire au cours des hypovolémies relatives ou absolues ANAES/Recommandations professionnelles/Janvier 1997 3

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1 REMPLISSAGE VASCULAIRE AU COURS DESHYPOVOL MIES RELATIVESOU ABSOLUESTEXTE DES RECOMMANDATIONSJ anvier 1997 Soci t de R animation de Langue Fran aiseSoci t Fran aise d Anesth sie et de R animationCOMIT D ORGANISATIONP. GAJDOS: Pr sident, R animateur M dical, H pital Raymond-Poincar , GarchesJ. BOUGET : M decin Urgentiste, H pital de Pontchaillou, RennesC. CONSEILLER : Anesth siste R animateur, H pital Cochin, ParisJE. de La COUSSAYE : M decin Urgentiste, CHU N mesA. DUROCHER : M thodologie, ANDEM, ParisF. NICOLAS : R animateur M dical, H tel-Dieu, NantesG. NITENBERG : R animateur M dical, Institut Gustave-Roussy, VillejuifU. SIM ONI : R animateur P diatrique, H pital de Hautepierre, StrasbourgM. VICARIOT : H matologiste, H pital Morvan, BrestRecommandations pour la pratique cliniqueRemplissage VASCULAIRE au COURS des hypovol mies relatives ou absoluesANAES/Recommandations professionnelles/Janvier 19972 GROUPE DE TRAVAILF.

2 NICOLAS : Pr sident, R animateur M dical, H tel-Dieu, NantesG. TROCH : Charg de Projet, Anesth siste R animateur, H pital Antoine-B cl re, ClamartJP. BARBEROUSSE : Anesth siste R animateur, H pital Am ricain de Paris,Neuilly-sur-SeineJF. BARON : Anesth siste R animateur, H pital Broussais, ParisY. BLANL IL : Anesth siste R animateur, H pital Guillaume et Ren -La nnec, NantesP. BOURRIER : M decin Urgentiste, CH Le MansJ. DUBERNET : M decin G n raliste, Castillon-la-BatailleY. DURANDY : R animateur P diatrique, Institut Hospitalier Cartier, MassyA. DUROCHER : M thodologie, ANDEM, ParisG. FOLLEA : H mobiologiste, Etablissement de Transfusion Sanguine, StrasbourgP. GOLDSTEIN : M decin Urgentiste, SAMU R gional, LilleO. JONQUET : R animateur M dical, H pital Gui-de-Chauliac, MontpellierCA. KONOPKA : Agence du M dicament, Saint-DenisY. NIVOCHE : Anesth siste R animateur, H pital Robert-Debr , ParisF.

3 POULTON : Chirurgien Digestif et Visc ral, CHI MontreuilJM. TRELUYER : R animateur P diatrique, H pital Necker-Enfants Malades, ParisMC. WORONOFF-LEMSI : Pharmacien, CHU Besan onGROUPE DE LECTUREE. ABADIE : Agence du M dicament, Saint-DenisB. BEDOCK : R animateur M dical, CHG AnnonayJ. BOUGET : M decin Urgentiste, H pital de Pontchaillou, RennesJP. CARAMELLA : R animateur M dical, CHG NeversP. CARLI : M decin Urgentiste, SAMU de Paris, H pital Necker, ParisP. COCHAT : R animateur P diatrique, H pital Edouard-Herriot, LyonC. CONSEILLER : Anesth siste R animateur, H pital Cochin, ParisO. CRASQUIN : Anesth siste R animateur, Clinique M dico-Chirurgicale,Bruay-La-Buissi reP. DESCAMPS : M decin G n raliste, Le HavreJE. de La COUSSAYE : M decin Urgentiste, CHU N mesL. DOUAY : Agence Fran aise du Sang, ParisC. ECOFFEY : Anesth siste R animateur, H pital de Pontchaillou, RennesB.

4 FORTIER : Gastro-ent rologue, NiceP. GAJDOS : R animateur M dical, H pital Raymond Poincar , GarchesJM. GARCIN : Anesth siste R animateur, H pital d Instruction des Arm es Begin,Saint-Mand P. GAUSSORGUES : R animateur M dical, Clinique du Tonquin, VilleurbanneJH. GSTACH : Chirurgien, CHG DunkerqueB. GUIDET : R animateur M dical, H pital Saint-Antoine, ParisS. HANSEL : Pharmacien, H pital Lapeyronie, MontpellierM. JUDE : Chirurgien, Clinique Saint-Roch, RoncqY. LAMBERT : M decin Urgentiste, SAMU 78, Le ChesnayM. L VY : Anesth siste R animateur, Clinique Saint-Charles, La Roche-sur-YonG. LEYNAUD : Chirurgien, Clinique Saint-Fran ois, Montlu onP. LOIRAT : Conseil Scientifique, Andem, ParisA. MARTINOT : R animateur P diatrique, H pital Jeanne-de-Flandre, LilleM. MASSON : Anesth siste R animateur, CH Le Parc, ColmarJC. MERCIER : R animateur P diatrique, H pital Robert-Debr , ParisC.

5 MICHEL : M decin G n raliste, StrasbourgG. NITENBERG : R animateur M dical, Institut Gustave-Roussy, VillejuifM. PALOT : Gyn cologue, H pital Maison-Blanche, ReimsE. PELLISSIER : H mobiologiste, Etablissement de Transfusion Sanguine, ParisP. PETIT : Anesth siste R animateur, H pital Edouard-Herriot, LyonR. PICOT : M decin G n raliste, ToulouseRecommandations pour la pratique cliniqueRemplissage VASCULAIRE au COURS des hypovol mies relatives ou absoluesANAES/Recommandations professionnelles/Janvier 19973F. PLOUVIER : R animateur M dical, CH AgenA. PRIGENT : M decin G n raliste, Amphion-les-BainsM. SAADA : Anesth siste R animateur, Clinique Hartmann, Neuilly-sur-SeineU. SIMEONI : R animateur P diatrique, H pital de Hautepierre, StrasbourgN. SIMON : M decin Urgentiste, CHI L on-Touhladjian, PoissyB. VARET : Conseil Scientifique, ANDEM, ParisM. VICARIOT : H matologue, H pital Morvan, BrestRecommandations pour la pratique cliniqueRemplissage VASCULAIRE au COURS des hypovol mies relatives ou absoluesANAES/Recommandations professionnelles/Janvier 19974 INTRODUCTIONLa vol mie, masse sanguine totale, est un des facteurs essentiels de l quilibreh modynamique de l organisme dont d pend, in fine, la fourniture aux tissus d unequantit d oxyg ne hypovol mie absolue peut se d finir comme la diminution de la masse sanguine.

6 Ellepeut r sulter d une h morragie, de la diminution de la masse plasmatique par d ficithydrosodique (pertes excessives non compens es par les apports), ou par extravasationd eau et de sodium vers les tissus interstitiels (en raison d une diminution de la pressiononcotique du plasma ou d une hyperperm abilit capillaire).Le terme d hypovol mie relative d signe des situations o une augmentation du litvasculaire (art riel et/ou veineux) entra ne une diminution du retour veineux sanguin auc ur. L hypovol mie relative intervient dans la physiopathologie du choc septique, duchoc anaphylactique, de l anesth sie g n rale ou locor gionale, ou encore de certainesintoxications, notamment par d presseurs du syst me nerveux central. Dans les chocsinfectieux et dans le choc anaphylactique, l hypovol mie relative s ajoute unediminution absolue de la masse sanguine, li e des ph nom nes d extravasationplasmatique en rapport principalement avec une augmentation de la perm abilit but du REMPLISSAGE VASCULAIRE est la correction du d ficit vol mique, absolu ou recommandations traitent du REMPLISSAGE VASCULAIRE chez l adulte et l enfant enexcluant le nouveau-n et les techniques utilisant une circulation recommandations propos es ont t class es dans le texte en grade A, B ou C selonles modalit s suivantes: une recommandation de grade A est bas e sur des essais cliniques comparatifsprospectifs randomis s avec des r sultats indiscutables.

7 Recommandations pour la pratique cliniqueRemplissage VASCULAIRE au COURS des hypovol mies relatives ou absoluesANAES/Recommandations professionnelles/Janvier 19975 une recommandation de grade B est bas e sur des essais cliniques comparatifsprospectifs randomis s avec des r sultats incertains ; une recommandation de grade C est bas e sur des essais comparatifs non randomis s oudes essais non comparatifs ou des tudes cas-t moin ou des suivis de cohortes ou dess ries de l absence de pr cision, les recommandations propos es correspondent un accordprofessionnel pour la pratique cliniqueRemplissage VASCULAIRE au COURS des hypovol mies relatives ou absoluesANAES/Recommandations professionnelles/Janvier 19976I. Quels sont les crit res diagnostiques d une hypovol mie n cessitant unremplissage VASCULAIRE ?Le diagnostic d hypovol mie peut tre difficile.

8 Pour l tablir, il convient de tenir comptedu contexte, des signes cliniques et de signes paracliniques peu nombreux, auxquels ilfaut ajouter l volution de ces signes, spontan e ou sous l influence du Chez l Le contexte cliniqueUne h morragie ext rioris e, un traumatisme, des pertes hydrosod es videntes, un tatinfectieux s v re, une intoxication par d presseurs du syst me nerveux central, uneanesth sie rachidienne, etc. peuvent tre responsables d une hypovol mie absolue ourelative dont il faut rechercher les signes, parfois peu vidents. En pr sence d un tat dechoc install , l existence d un tel contexte oriente vers le diagnostic de chochypovol Les signes cliniquesLes modifications de la fr quence cardiaque (g n ralement tachycardie mais parfoisbradycardie paradoxale), de la recoloration capillaire, de la fr quence respiratoire, del tat neurologique, de la diur se et de la pression art rielle sont g n ralement retenuescomme utiles au diagnostic d hypovol modifications, chez le sujet non anesth si et exempt de troubles de la fonctionmyocardique, ne sont pas correl es l intensit de l hypovol mie.

9 L hypotensionart rielle ne survient que pour des pertes sanguines gales ou sup rieures 30 % ; on nepeut donc lui accorder de l int r t que comme signe de gravit .Lors de l anesth sie g n rale, la diminution de la pression art rielle moyenne estproportionnelle l importance de l hypovol mie. La fr quence cardiaque est un mauvaismarqueur de l hypovol pour la pratique cliniqueRemplissage VASCULAIRE au COURS des hypovol mies relatives ou absoluesANAES/Recommandations professionnelles/Janvier 19977 Lors d un bloc p rim dullaire (rachianesth sie ou anesth sie p ridurale) il existe unehypovol mie relative, qui se traduit par une hypotension, aggrav e si le bloc atteint oud passe le quatri me m tam re thoracique, interrompant les aff rences sympathiquescardiaques (bradycardie associ e la baisse des r sistances syst miques).

10 Dans certains cas o l hypovol mie n a pas de traduction clinique initiale (hypovol mieinf rieure 10 % de la masse sanguine), des circonstances intercurrentes peuventfavoriser l apparition des sympt mes : passage l orthostatisme ; administration dem dicaments supprimant les r ponses adaptatives de l organisme, tels que anesth siquesutilis s par voie g n rale ou loco-r gionale, s datifs, vasodilatateurs, inotropes n gatifs,b ta-bloquants ; mise en route d une ventilation m canique. La survenue d unetachycardie ou d une hypotension art rielle dans ces circonstances doit faire voquer lediagnostic d hypovol mie jusque-l Les investigations paracliniquesEn cas de dysfonction myocardique ou d absence de r ponse au traitement, le diagnosticet la prise en charge de l hypovol mie sont rarement possibles sans l aide d investigations paracliniques peuvent tre invasives ou non invasives en fonction de ladisponibilit du mat riel et des comp tences Les mesures h modynamiques invasives : la mesure de la pression veineuse centrale (PVC) est simple r aliser, possible entoutes circonstances, et recommandable, sauf dans les cas o le diagnostic d hypovol mieest vident.


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