REVET PROFESSIONNEL DE LA JEUNESSE DE L …

1 BREVET PROFESSIONNEL DE LA JEUNESSE , DE L EDUCATION POPULAIRE ET DU SPORT SPECIALITE EDUCATEUR SPORTIF MENTION ACTIVITES DE la forme ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL L ducateur(trice)sportif(ve) exerce en autonomie son activit professionnelle, en utilisant un ou des supports techniques dans les champs des activit s physiques et sportives ou des activit s ducatives, culturelles et sociales, dans la limite des cadres r glementaires. Il/ elle est responsable de son action au plan p dagogique, technique et organisationnel. Il/ elle assure la s curit des tiers et des publics dont il/elle a la charge. Il/ elle a la responsabilit du projet d animation qui s inscrit dans le projet de la structure. Les modes d intervention qu il/elle d veloppe s inscrivent dans une logique de travail collectif et partenarial, prenant en compte notamment les d marches de d veloppement durable, d ducation la citoyennet et de pr vention des maltraitances.

2 Il/ elle encadre tout type de public, dans tous lieux d accueil ou de pratique au sein desquels il/elle met en place un projet. Il/ elle encadre des activit s de d couverte, d animation et d ducation. I- Pr sentation du secteur PROFESSIONNEL a) Le poids conomique du secteur : Les secteurs conomiques de la remise en forme et du fitness demeurent en France extr mement dynamiques. On d nombre en France environ 5 millions de pratiquants des activit s de remise en forme dans le secteur marchand. Tous secteurs confondus (marchand et associatif) on estime qu environ une quinzaine de millions de fran ais pratiquent la musculation, le fitness ou la gymnastique d entretien. En France, les activit s en secteur marchand repr sentent un march estim 2,5 milliards d euros de chiffres d affaires en 2014.

3 Le potentiel est encore exponentiel. L volution des pratiques, et du march augure d un d veloppement encore efficient pour la d cennie venir. La croissance est directement li e au d veloppement de la pratique par le public alors que le prix moyen est en l g re baisse (Association Europe Active - rapport 2015). Cette croissance est confirm e par l INSEE : indice 115 en moyenne en 2014, alors qu il tait de 100 en 2009, soit une croissance de + 5 % par an. Sur un plan mondial, les r sultats d tudes et analyses aupr s des instructeurs et coaches, des managers et g rants de clubs, des quipementiers et des professionnels de la sant et de la recherche en exercice physique, confirment la p rennit des pratiques tablies et l essor de nouvelles tendances adoss es la conception de nouveaux programmes, de nouveaux concepts d entrainement et la cr ation ou la fabrication de nouveaux produits (Source Fitness Management et International Health and Raquet sport Association, IHRSA).

4 B) Les entreprises et les structures : Il existe 3 500 centres de fitness en France (Association Europe Active rapport 2015), leur nombre est en forte progression, particuli rement sensible dans le secteur des franchis s et des libres services Il est possible de distinguer plusieurs types d acteurs qui construisent l identit diversifi e du secteur PROFESSIONNEL de la forme : . les libres services qui proposent des activit s non encadr es ; ils sont port s par la demande de libert de faire du sport tout moment, pour un prix tr s bas, impliquant parfois une ouverture de la structure 24h/24h ; . les franchises , notamment en province, avec des r seaux nationaux d passant souvent 200 centres de fitness.

5 Les structures ind pendantes (non franchis es) qui appuient leur identit sur la qualit de l encadrement, la sp cificit des activit s propos es, les prestations annexes (sportives, esth tiques, di t tiques, ..) ; . les associations sportives parmi lesquelles on trouve les structures uni sports (clubs d halt rophilie), les clubs omni sports (FFEPGV, FFCF, FFEPMM,..) et les structures sportives engag es dans un projet de performance ou de comp tition (sports professionnels ou de haut niveau). c) Les volutions du secteur : Le secteur est dynamique et en perp tuelle volution dans un march dans lequel la concurrence est forte. Connect es une demande sociale dense et volutive, les entreprises doivent constamment remettre en question leurs fonctionnements.

6 Quelques tendances g n rales se dessinent toutefois : 1) la p rennisation : . de la mixit dans les pratiques multiformes de renforcement musculaire tant sur les parquets (cours collectifs) que sur les plateaux de musculation et de cardio training ; . des programmes d entrainement fonctionnels orient s sur le perfectionnement de la musculature de soutien (m thodes pilate, core training, gainage, ..) ; . des programmes de dance-fitness (zumba, step,..) et des pratiques avec support musical ; . des pratiques de remise en forme en environnement aquatique ( aqua-fitness ). 2) le d veloppement : . des pratiques d entra nement au poids de corps qui modifient et redimensionnent l architecture des salles de fitness traditionnelles ainsi que l utilisation d quipements novateurs adapt s (petits mat riels, agr es sp ).

7 Des programmes d entra nement et de conseils pour un meilleur contr le pond ral chez les adultes et la prise en compte de l ob sit infantile et adolescente ; . des programmes de fitness destin s une population s dentaire avec une attention particuli re port e la sant (pr vention de risques, population concern e par les probl matiques cardiaques, de diab te, publics s niors , ..) ; . des activit s d entra nement anim es et encadr es par des professeurs de fitness sous formes individualis es ou en petits groupes (en club, domicile ou en plein air, cross fit, running, urban training). II- Description de l emploi a) Appellation : Les profils d emploi rep r s sont adoss s aux appellations suivantes : professeur de fitness, conseiller sportif, ducateur sportif, moniteur, coach, On distingue alors plusieurs types d emplois occup s.

8 Conseiller sportif sp cialis dans l animation de cours collectifs ; . conseiller sportif sp cialis dans l accompagnement personnel ; . pr sentateur en fitness ; . responsable d quipe d animation. b) Descriptif : Le secteur conomique de la remise en forme g n re des m tiers d encadrements appuy s par des comp tences et des savoir-faire articul s autour des axes suivants : 1 - L axe des comp tences p dagogiques et m thodologiques est centr sur la capacit r pondre aux besoins de la client le, l encadrer et l assister en toute s curit tant dans le domaine des activit s individuelles telle le cardio-training, la musculation et parfois la baln o-d tente que dans l animation des cours collectifs dominante a robie tels que le Step, le Low Impact A robic ou les cours concept (Les Mills, Pilates, Zumba.

9 Ces activit s pratiqu es et enseign es sur support musical s appuient sur des techniques dont certaines sont tr s r f renc es. Les enchainements ob issent des r gles de construction bien tablies. Ces cours, exigeants, n cessitent de la part des animateurs un bagage technique r el, et une capacit d animation qui repose principalement sur la relation musique/mouvement, le dynamisme, la communication, la gestion et la maitrise des langages corporels, la r activit et la capacit d adaptation de l animateur. 2 - L axe des comp tences dans le domaine technologique n cessite d tre op rationnel dans l utilisation et la programmation de nouveaux outils o les commandes lectroniques, l inter connexion et l assistance informatis e sont incontournables.

10 La comp tence ne se limite pas une simple utilisation mais questionne bien la capacit du professeur comprendre la logique de fonctionnement des appareils afin d adapter appareil et programme aux besoins du client. Ces comp tences se retrouvent principalement dans les domaines et d clinaison du coaching et s utilisent dans les processus d valuation (bilan de condition physique), la construction des programmes de cardio training et/ou de musculation, l entrainement fonctionnel. Ces comp tences, signatures du m tier, s appuient sur des connaissances fondamentales en anatomie et biom canique, en physiologie de l effort et en m thodologie de l entrainement. 3 - L axe des comp tences dans le domaine de l environnement institutionnel et socio- conomique des activit s de la forme est implicite.