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Session 5 : Communication et sensibilisation en matière de ...

Session 5 : Communication et sensibilisation en mati re de gestion des d chets change de pratiques Pr sentation g n rale Au cours de cette activit , le jeune professionnel est invit partager son exp rience personnelle en petit groupe, sur une question pr cise et trouver aupr s de ses pairs les moyens de d passer ses difficult s. Cette m thode d change de pratique est un acc l rateur de mont e en comp tence qui s appuie sur les changes entre pairs, l intelligence collective, les exemples donn s par les autres. Probl matique de l change de pratique Th matique : Communication et sensibilisation en mati re de gestion des d chets La Communication est cruciale lorsqu il s agit d impliquer tous les acteurs dans la mise en uvre d un syst me durable de gestion des d chets (population, lus, partenaires, op rateurs priv s, etc.)

Thématique : Communication et sensibilisation en matière de gestion des déchets La communication est cuciale losu’il s’agit d’impli ue tous les acteus dans la mise en œuv e d’un système duable de gestion des déchets (population, élus, partenaires, opérateurs privés, etc.).

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  De gestion, Gestion

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1 Session 5 : Communication et sensibilisation en mati re de gestion des d chets change de pratiques Pr sentation g n rale Au cours de cette activit , le jeune professionnel est invit partager son exp rience personnelle en petit groupe, sur une question pr cise et trouver aupr s de ses pairs les moyens de d passer ses difficult s. Cette m thode d change de pratique est un acc l rateur de mont e en comp tence qui s appuie sur les changes entre pairs, l intelligence collective, les exemples donn s par les autres. Probl matique de l change de pratique Th matique : Communication et sensibilisation en mati re de gestion des d chets La Communication est cruciale lorsqu il s agit d impliquer tous les acteurs dans la mise en uvre d un syst me durable de gestion des d chets (population, lus, partenaires, op rateurs priv s, etc.)

2 Sensibiliser, informer, faire du plaidoyer, duquer : quels sont les outils, les m thodes, les messages cl s ? Pour y r pondre 5 groupes th matiques ont t propos s. Ce th me central a t d clin en fonction du type d acteur impliqu : Th me 1 : Les populations - sensibilisation : Comment introduire de r els changements de comportement vis- -vis des d chets ? Th me 2 : Les m nages/producteurs de d chets - financement du service : Comment convaincre un m nage/producteurs de d chets de payer un service de pr -collecte et au del de participer plus globalement au financement de la fili re d chet (via des taxes, une redevance, etc.) ? Th me 3 : Les lus r le de la commune : Quels sont les arguments pour amener les lus prendre des d cisions politiques fortes en faveur de la gestion des d chets de la ville ?

3 Th me 4 : Les professionnels de la gestion des d chets - changes d exp riences : Comment changer les informations et les exp riences entre les professionnels de la gestion des d chets (r seau, atelier, voyage d tude, etc.)? (en lien avec la r alisation d un r pertoire). Th me 5 : Les partenaires techniques et financiers - financement des investissements : Quelles sont les sources de financement possibles pour prendre en charge les co ts d investissement de la fili re d chets et comment convaincre nos partenaires d investir dans ce domaine (1% sur les d chets, une ann e des d chets solides, etc.) ? Documents annexes : Fiche d animation de l change de pratique.

4 1) Th me 1 : Les populations sensibilisation Membres du groupe : Cl o LOSSOUARN, RAIL-Niger, Niger - Animatrice Wendkuni Florentin COMPAORE, LNSP, Burkina Faso Poyetcheba Beno t DOVE, Mairie de Kara, Togo Michel KOUDARE, Mairie de P , Burkina Faso Halidou SEDOGO, CEAS, Burkina Faso Adama TIEMPTORE, Welthungerhilfe/PASAF, Burkina Faso Mohamadou TIRERA, GRET, Mauritanie a) Les outils d animation et de sensibilisation Les changes des participants permettent d affirmer que l efficacit d une strat gie de sensibilisation d pend d abord de l utilisation d outils et de messages compl mentaires. Les outils retenus sont : (i) sensibilisation individuelle des m nages - La sensibilisation porte- -porte peut se faire r guli rement par des personnes relais dans les quartiers et/ou ponctuellement par des animateurs form s cet effet.

5 - L animation individuelle au porte- -porte permet d aborder des sujets plus difficiles traiter en groupe. - Elle permet un travail de collecte de donn es sur la perception des ordures m nag res et encourage les m nages s exprimer librement sur le sujet. - Une s ance de sensibilisation individualis e est l occasion de choisir les arguments les plus adapt s/appropri s l auditeur. (ii) Animation de groupe - Projection de films dans les quartiers Les films r alis s sur place attirent la population qui manifeste une satisfaction particuli re au moment de la diffusion. Ils servent galement de r f rentiel pour valuer le chemin parcouru partir de cette situation de d part.

6 Les associations de quartier r alisent les films qui sont ensuite repr sent s dans les m mes quartiers. Les films d ailleurs montrent les exp riences et la salubrit vers laquelle peut tendre la ville. - Th tre forum, sketch de rue Les repr sentations de th tre dans l espace public assurent le relais des messages au plus pr s de la population cibl e. Ils doivent tre en langue locale. Dans certains pays, il est difficile de faire assister les femmes qui sont pourtant un des publics prioritaires. - M dia radiophonique Diffusion fr quente de messages de sensibilisation sous la forme de spot publicitaire. Organisation de d bats avec tous les acteurs locaux impliqu s dans la mise en uvre de la gestion des ordures m nag res.

7 Communication sur les v nements organis s dans le cadre de la salubrit communale (lancement de projet, s ances de salubrit , etc.). - S ances de d bats dans les quartiers En Mauritanie, les th s d bats sont l occasion de rassembler les habitants d un quartier et de les faire changer sur les enjeux des d chets. L utilisation d un questionnaire est un moyen de guider le d bat et de comprendre la perception de la population sur les ordures. - Panneaux d affichage dans les espaces publics Les panneaux ont l avantage d tre pr sents de fa on permanente. Ils sont un rappel des messages diffus s par d autres moyens Afin d tre explicites, ils peuvent utiliser les dessins.

8 - D pliants/tracts - Reconnaissance des initiatives de salubrit - Promenades environnementales en milieu rural Cette pratique oblige la population locale constater de visu et reconna tre l impact des d chets sur l environnement. b) Les messages Les th matiques les plus couramment utilis es sont : (i) Pr occupations sanitaires - Informer sur les risques du cycle oro-f cal dans la transmission des maladies diarrh iques infectieuses : expliquer les responsables de la transmission (liquide, les sols, les mains, les aliments et les mouches) - Montrer l impact d un syst me de gestion des ordures m nag res sur la sant publique et la r duction de la mortalit infantile. (ii) Environnement - L limination des d chets est n cessaire pour obtenir un cadre de vie communautaire propre et sain.

9 - La pr sence de d chets contamine les eaux et les sols. Cependant, d autres arguments sont progressivement introduits dans les messages de sensibilisation et trouvent parfois une oreille plus attentive : (iii) Economiques - R duction des d penses de sant avec un environnement propre. - Les journ es de travail perdues caus es par les maladies de l employ ou par celles de ses proches. (iv) Socioculturels Les mythes traditionnels h rit s des croyances locales peuvent tre des bons supports pour encourager les gens se d barrasser des d chets. (v) Croyances religieuses La religion musulmane est particuli rement un bon relais et appui de messages de sensibilisation relatifs la salubrit dans les rues.

10 C) Les publics cibles (i) Les leaders communautaires Ce sont les personnes qui assurent une continuit et poursuivent la sensibilisation sur le long terme. (ii) Les guides religieux Ils sont un relais essentiel des messages de sensibilisation , favorables un changement imm diat des comportements. (iii) Les m nages et principalement les femmes et les jeunes Ce sont les personnes en charge au quotidien l vacuation des d chets m nagers qui doivent en priorit modifier leurs pratiques. Les femmes et les jeunes ont g n ralement cette t che ex cuter. d) Les indicateurs de r ussite (i) Prise de conscience et adh sion populaire - Participation active dans les r unions ; - Recouvrement de la redevance ; - Participation dans la mise en uvre des activit s relatives la gestion des ordures m nag res ; - Expression de besoins aupr s des acteurs de la gestion des ordures m nag res ; - Recherche d informations ; - Manifestation d int r ts.


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