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SIGNES D ALERTE ET PRISES EN CHARGE DES …

1 SIGNES D ALERTE ET PRISES EN CHARGE DES TROUBLES PRECOCES DU DEVELOPPEMENT PSYCHIQUE DE L ENFANT Docteur Laurence CARPENTIER, P dopsychiatre, M decin Chef de Secteur P le Sanitaire ARSEAA Centre de Guidance Infantile - Secteur de Psychiatrie Infanto-Juv nile N III Juin 2012 2 LE DEVELOPPEMENT PSYCHIQUE DU NOURRISSON A l entrecroisement du patrimoine g n tique et biologique de l enfant, de son v cu, de son environnement relationnel. L interaction parents/enfant est un facteur essentiel du d veloppement d une fa on directe par l interaction g ne/environnement, ( pig n tique).

1 SIGNES D’ALERTE ET PRISES EN CHARGE DES TROUBLES PRECOCES DU DEVELOPPEMENT PSYCHIQUE DE L’ENFANT Docteur Laurence CARPENTIER, Pédopsychiatre, Médecin Chef de Secteur

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1 1 SIGNES D ALERTE ET PRISES EN CHARGE DES TROUBLES PRECOCES DU DEVELOPPEMENT PSYCHIQUE DE L ENFANT Docteur Laurence CARPENTIER, P dopsychiatre, M decin Chef de Secteur P le Sanitaire ARSEAA Centre de Guidance Infantile - Secteur de Psychiatrie Infanto-Juv nile N III Juin 2012 2 LE DEVELOPPEMENT PSYCHIQUE DU NOURRISSON A l entrecroisement du patrimoine g n tique et biologique de l enfant, de son v cu, de son environnement relationnel. L interaction parents/enfant est un facteur essentiel du d veloppement d une fa on directe par l interaction g ne/environnement, ( pig n tique).

2 Le d veloppement psychologique se s pare de fa on artificielle en diverses dimensions : d veloppement moteur, d veloppement perceptif, d veloppement cognitif, acquisition des connaissances, apprentissage, d veloppement du langage et de la communication, d veloppement de l change affectif, d veloppement de l attachement, stades de l laboration psychique interne comme le stade oral, phallique, g Ces dimensions sont interd pendants les unes les autres. Existence d une vie psychique ant -natale 3 Soin Parentalisation Apr s la naissance, le r le essentiel des interactions - un processus bidimensionnel - Un ensemble d interactions qui r pond aux besoins du b b Interactions comportementales (visuelles, vocales, corporelles, cutan ) Interactions affectives Interactions imaginaires et fantasmatiques.

3 - Un attachement s cure facilitant un d veloppement affectif - Une s curit de base qui permet la s paration individuation Il est indispensable de bien s attacher pour bien se d tacher . Parents B b 4 UN FACTEUR DE RISQUE MAJEUR : LA PREMATURITE ET DES TRAUMATISMES PERINATAUX - La pr maturit m me mod r e, les avatars p rinataux m me sans gravit somatique constituent des risques majeurs d entrave au d veloppement psychique - M me en l absence de l sions neuromotrices av r es ou sensorielles Troubles expression somatique (troubles alimentaires, du sommeil, du sanglot, encopr )

4 Difficult s psychomotrices Retard de langage, retard d apprentissage, retard cognitif voire d ficience l g re Peurs, phobies, anxi t Inhibition, timidit excessive Difficult s de s paration, difficult s d endormissement Angoisses archa ques, angoisses corporelles l origine de crises. Surrepr sentation des probl mes conjugaux. Surrepr sentation des enfants maltrait s. Un facteur de risque major ou minor par la qualit de l interaction parents/b b ; non li la gravit de la pr maturit ou du probl me somatique Pr matur s A terme Comparaison QD 1 pattern coop ratif M res sensibles aux besoins des b b s : coop ration active 28 % 68 % QP1 = QT1 2 pattern pathologique M res dans le contr le : Compliance forc e 28 % 12 % Qp2<QT2<QP1 3 entre les 2 p les 44 % 20 % Les difficult s propres au b b 5 Les donn es g n tiques et biologiques Le traumatisme de la pr maturit : d tresse somato-psychique Le pr matur.

5 Un partenaire interactif malais Du c t des parents Une exp rience douloureuse souvent traumatique marqu e par : o Une angoisse tr s envahissante o Une culpabilit o Une blessure narcissique o Une certaine ambivalence Un vide repr sentationnel. Un impact diff rent selon l histoire de chacun. Une d tresse parentale persistante qui peut s exprimer sur plusieurs registres ; Anxi t parentale Stress post-traumatique Les cons quences sur le lien avec l enfant. AUTRES FACTEURS AYANT UN IMPACT SUR LA CONSTITUTION DU LIEN 6 - Pas de d terminisme environnemental mais l accumulation de facteurs de risque est pr dictive d un risque tr s fort de troubles psychopathologiques.

6 - Leur rep rage est une n cessit . Il permet la mise en place d actions pr ventives. - Ils sont divers : o Facteurs ayant un impact autour du v cu de pr maturit o Qualit de l entourage o Fragilit psychique maternelle, ventuelle psychopathologie (attention au RCIU) o Pr carit sociale TROUBLES DU LIEN / ATTACHEMENT INSECURE Probl mes p rinataux Psychopathologie maternelle ou isolement maternel ou pr carit sociale + Mise en place d un dispositif de pr vention ATTACHEMENT SECURE - ad quation relationnelle parents/b b , recherche de r confort.

7 D s 4/5 mois proteste la s paration mais peut tre rassur ATTACHEMENT INSECURE : b b s plus expos s la psychopathologie - Attachement vitant : absence de protestation la s paration, vitement du contact aux retrouvailles 7 1- Rep rage de ces troubles du lien Observation de la dyade m re-enfant (ajustement tonico-postural ; recherche de r confort ; attitude maternelle : regard, prosodie, ) Interrogatoire de la m re : a-t-elle l impression de comprendre le b b ?

8 Lui parait il tranger (internet) ? Se sent-elle d pass e, excessivement fatigu e ? Quelle est l attitude du b b lors des s parations et des retrouvailles ? 2- Conduite tenir devant les troubles du lien Pas de troubles du d veloppement, pas de psychopathologie chez la m re, un nombre limit de facteurs de risque : SURVEILLANCE troubles du d veloppement : retard psychomoteur, sans signe de retrait relationnel, absence de psychopathologie maternelle : PSYCHOMOTRICITE Retrait relationnel, psychopathologie maternelle, facteurs de risques majeurs.

9 EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE 3- Troubles pr coces risque d autisme Les enfants pr sentant une histoire n onatale perturb e sont particuli rement vuln rables au risque autistique. ATTACHEMENT DESORGANISE : b b fig , en retrait. URGENCE CLINIQUE 8 Ex : H pital de jour les Bourdettes, 1/3 des enfants suivis ont une histoire n onatale perturb e, la quasi-totalit ont des facteurs de risques associ s. Mode d entr e dans les TSA : progressif, en rupture ou fluctuant. Probl matiques d attachement et TSA : Attachement entre les parents et l enfant porteur de TSA est souvent s cure.

10 Troubles de l attachement et TSA peuvent s associer Chez le tout petit une s miologie voisine dans les cas externes (carences d pression essentielle du NN) 4- D veloppement typique de la socialisation et de la communication et SIGNES d alarme du d veloppement psychologique pr coce (TSA, attachement d sorganis , d pression, handicap sensoriel, douleur interne et durable, retard mental) ECHELLE 0-3 semaines Fixation du regard et Int r t pour les visages 9 6 semaines-3 mois Sourire r ponse 3-6 mois Sourire s lectif 7-8 mois R pond son pr nom R pond aux bras tendus de l adulte en tendant vers lui les m mes bras 10-12 mois Dit papa maman de fa on appropri e 15 mois Regarde quand on s adresse lui Tend les bras pour qu on le prenne Manifeste une attention conjointe (partage d int r t et d activit ) Fait preuve d imitations sociales (ex.)


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