TESTS POUR DETECTER L’INTOXICATION PAR LE …

1 TESTS pour DETECTER L INTOXICATION PAR LE MERCURE L empoisonnement par la plupart des m taux lourds est facilement d tectable par des analyses sanguines. Par exemple, si une personne a du plomb d tectable dans le corps, elle aura une certaine quantit de plomb d tectable dans le sang. En fait, l talon pour la d tection d un empoisonnement par la plupart des m taux lourds est l analyse du contenu intracellulaire partir des globules rouges. Les niveaux de m taux lourds dans les cheveux et l urine sont g n ralement un reflet de ceux du sang. Se d barrasser de la plupart des m taux lourds, tels que le plomb, au moyen d agents ch lateurs, n est pas difficile et la fr quence ainsi que la quantit donn e (posologie) n affectent pas le r sultat du traitement.

2 C est parce que la plupart des m taux lourds existent dans le corps en un quilibre relativement gal entre leurs sites de stockage pr f r s et le courant sanguin. Ce n est pas le cas du mercure. Apr s une exposition, on ne trouve un niveau d tectable dans le sang que pendant une courte dur e, de l ordre de quelques semaines quelques mois, parce que le mercure, moins qu il soit limin , est rapidement li aux enzymes et autres prot ines contenant du sulfhydryl du foie, des reins, la paroi de l appareil gastro-intestinal et le cerveau. Ainsi si un certain laps de temps s est coul apr s une importante exposition au mercure, on d tectera peu, si ce n est pas du tout de mercure dans le sang, l urine ou les cheveux.

3 La seule fa on de d tecter directement le niveau mercuriel pr sent dans le foie, les reins, l appareil gastro-intestinal et le cerveau passe par la biopsie de ces organes. Ce N EST PAS une proc dure recommand e. A c t de cela, la v ritable question n est pas de savoir combien il y a de mercure, mais quel point le patient est r ellement intoxiqu par le mercure. Le mercure a des effets bien r pertori s dans diff rentes analyses de laboratoire, et c est donc le moyen choisir pour mesurer une intoxication au mercure. La liste ci-dessous n est qu une liste partielle des TESTS efficace et elle ne refl te pas tous les effets du mercure sur le cerveau lui-m me.

4 1 - Num ration sanguine avec diff rentiel - Volume corpusculaire moyen lev - pourcentage lev de monocytes - pourcentage lev d osinophiles 2 Electrolytes du s rum - CO2 bas 3 TESTS de fonctionnement h patique - taux lev d enzymes h patiques 4 Oligo- l ments intracellulaires des globules rouges (Doctor s Data Lab) - le profil classique comporte des taux normaux de calcium, de potassium et de cuivre associ s des taux bas ou limites (vers le bas) de magn sium, de molybd ne, de s l nium, de vanadium, de chrome et de zinc 5 El ments dans les cheveux - quantit lev e d autres m taux lourds (pas le mercure) - sch ma parpill des l ments essentiels dans les cheveux - quantit lev e de calcium dans les cheveux 6 Acides amin s plasmatiques - bas pour au moins la moiti des acides amin s essentiels - taurine basse 7 Test d acides organiques urinaires (Metametrix convient mieux pour ce que nous cherchons) - phosphorylation oxidative de d couplage.

5 M tabolites d acides gras lev s . lactates lev s . glutarates d hydroxym thyle lev s - blocs partiels de plusieurs enzymes du cycle de Krebs - homovanillate lev e (reflet d une dopamine lev e) - d toxication d t rior e (g n ralement plusieurs anomalies) . puisement du glutathion (pyroglutamate lev ) . rapport tr s lev de sulfate/cr atinine ( pertes de sulfate par les urines) 8 Acide D-glucarique dans l urine (Doctor s Data Lab) - lev 9 Fractionnement des porphyrines de l urine (difficile effectuer correctement, particuli rement - coproporphyrines lev es - precoproporphyrines lev es ( actuellement non encore disponible dans le circuit commercial) 10 TESTS concernant le syst me immunitaire - cellules CD4 nombreuses, cellules CD8 rares, rapport CD4/CD8 lev (l inverse du Sida) - cellules NK rares (neutrophile killers = tueuses neutrophiles) - IgE du s rum lev Aucune personne, m me la plus intoxiqu e, ne pr sente toutes ces anomalies l analyse.)

6 M me la personne la plus intoxiqu e par le mercure aura quelques r sultats normaux. Mais si quelqu un pr sente la moiti ou plus de la moiti de r sultats anormaux, on peut raisonnablement tre s r que ce patient est lourdement intoxiqu par les m taux lourds. Certains signes de la toxicit mercurielle affectant le cerveau et le syst me immunitaire peuvent tre trouv s l examen physique. En voici ci-dessous une liste partielle : Anomalies l examen physique qui peuvent voquer une intoxication mercurielle : 1 pupilles dilat es 2 transpiration des pieds et des mains 3 r flexes pathologiques g n ralement r flexes de Babinski 4 saccades tr s rapides des genoux 5 l g re sotropie 6 ruptions, ecz ma 7 - rythme cardiaque lev et il y en a beaucoup d autres A cause de la cin tique du mercure dans le corps, certaines anomalies ne seront pas trouv es, moins que l exposition au mercure ait t r cente.

7 Les voici : 1. taux mercuriel lev dans les cheveux 2. taux mercuriel lev dans le sang 3. taux mercuriel intracellulaire (globules rouges) lev 4. taux mercuriel lev dans les urines Un test de mobilisation , utilisant n importe quel m dicament ch lateur, n a aucune utilit m dicale, sauf s il est n cessaire pour convaincre une compagnie d assurance de payer le traitement. Certaines compagnies d assurance refuseront de payer le traitement, m me si le test est positif . N importe qui, en pr sence d un test de mobilisation excr tera du mercure et la quantit excr t e, sauf si elle est tr s importante, ne sert en rien prouver l intoxication. De plus, m me ceux qui excr tent tr s peu de mercure en r ponse une mobilisation , peuvent tre tr s intoxiqu s par le mercure.

8 Leur mercure peut tre si fortement li diff rents organes qu une tr s petite quantit en sera ch lat e pendant la courte p riode du test de mobilisation. Il vaut mieux, et de loin, se fier aux signes trouv s l examen physique et aux anomalies d analyses en laboratoire ci-dessus pour diagnostiquer ou exclure correctement une intoxication mercurielle. (voir le r pertoire rapide de ch lation du mercure pour le traitement de l autisme).