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THÉRAPEUTIQUES MANUELLES ET MANIPULATIONS

Soci t Fran aise de Rhumatologie Gestes et traitements expliqu s Envoyer un ami Imprimer Format Pdf TH RAPEUTIQUES MANUELLES ET MANIPULATIONS >> D finitionLe bilan compl mentaire de nombreuses douleurs vert brales m caniques "communes" est n gatif, tandis que l'examen clinique topographique retrouve souvent une souffrance " fonctionnelle " d' un (ou de deux) tage, responsable de la symptomatologie. On parle de "DIM" (d rangement intervert bral mineur) ou de "DSV" (dysfonctionnement segmentaire vert bral). Dans ces situations, la douleur provient de l'articulation intervert brale (disque, articulaires post rieures, l ments musculo - ligamentaires de coh sion) mais aussi, de l'irritation de la branche post rieure du nerf rachidien correspondant (voire des structures sympathiques de voisinage). Cette irritation engendre dans son territoire des modifications tissulaires algiques : t no- p riost es, cutan es (cellulalgies ) et musculaires (restrictions de mouvement , cordons myalgiques) : c'est le syndrome t nocellulomyalgique (STCM).

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1 Soci t Fran aise de Rhumatologie Gestes et traitements expliqu s Envoyer un ami Imprimer Format Pdf TH RAPEUTIQUES MANUELLES ET MANIPULATIONS >> D finitionLe bilan compl mentaire de nombreuses douleurs vert brales m caniques "communes" est n gatif, tandis que l'examen clinique topographique retrouve souvent une souffrance " fonctionnelle " d' un (ou de deux) tage, responsable de la symptomatologie. On parle de "DIM" (d rangement intervert bral mineur) ou de "DSV" (dysfonctionnement segmentaire vert bral). Dans ces situations, la douleur provient de l'articulation intervert brale (disque, articulaires post rieures, l ments musculo - ligamentaires de coh sion) mais aussi, de l'irritation de la branche post rieure du nerf rachidien correspondant (voire des structures sympathiques de voisinage). Cette irritation engendre dans son territoire des modifications tissulaires algiques : t no- p riost es, cutan es (cellulalgies ) et musculaires (restrictions de mouvement , cordons myalgiques) : c'est le syndrome t nocellulomyalgique (STCM).

2 Le terme : "th rapeutiques MANUELLES " regroupe l'ensemble des techniques m caniques kin sith rapiques, applicables ces dysfonctionnements et leurs cons quences tissulaires (qui ont une volution interd pendante) : l techniques articulaires : mobilisations, MANIPULATIONS vert brales et techniques de "tissus mous" : massages divers, techniques musculaires sp cifiques ( tirements, myotensif, counterstrain, ).La manipulation vert brale (MV) est un moyen th rapeutique particulier : C'est un mouvement passif bref et forc , tendant porter les l ments d'une articulation ou d'un ensemble d'articulations, au-del de leur jeu habituel, la limite du jeu anatomique possible . ( ). >> But1) le mode d'action des MV n'est pas prouv mais on admet qu'elles induisent des stimulations proprioceptives des structures d'innervation capsulo-ligamentaires, modulant les sensations douloureuses (action r flexe).

3 2) les indications : les MV s'adressent des douleurs m caniques : l cervicalgies : rarement aigu s, le plus souvent subaigu s ou chroniques ou secondaires un traumatisme ou accompagnant des l sions d g n ratives. galement douleurs projet es en rapport avec le STCM : c phal es, tendinopathies d' paule et de coude et quelques dorsalgies : d'origine cervicale ou en rapport avec des dysfonctionnements vert braux ou costo-vert braux (se m fier des douleurs visc rales projet es).l lombalgies subaigu s, les lombalgies aigues opposant souvent une contre-indication technique ; les lombalgies chroniques semblent peu influenc es par ce traitement. Les STCM des membres inf rieurs sont une bonne indication. Les radiculalgies discales, une indication ) Les contre-indications : g n rales, elles excluent : l Les pathologies rachidiennes tumorales, infectieuses et Les affections osseuses ( ost opathies rar fiantes, Paget, malformations, s quelles de traumatisme, ).

4 L Les pathologies intracanalaires (m ga cul-de-sac, canal lombaire troit). l Les pathologies vasculaires ( rachis cervical ).l Certaines neuropathies, les radiculalgies hyperalgiques et par existe galement des contre-indications techniques ( cf. chapitre suivant ) >> D roulementTout traitement par MV r pond des r gles strictes : 1) L'examen pr manipulatif : apr s interrogatoire, examen clinique g n ral , l teste la mobilit du rachis dans les trois directions de l'espace; douleurs raideurs sont consign es sur un sch ma en toile .l L'examen segmentaire pose le diagnostic de DIM, en pr cise le niveau, d finit, la pression lat rale de l' pineuse, un sens douloureux et non douloureux, not sur une chelle l'issue, on connait la " faisabilit " de la MV, qui r pond aux r gles : l de la non douleur et du mouvement contraire,l de la compatibilit entre l' chelle segmentaire et le sch ma en ) Des radiographies STD r centes, un bilan compl mentaire plus approfondi, orient par la clinique, permettent de v rifier l'absence de contreindications.

5 3) Le patient est inform , on s'assure de son assentiment, des tests de s curit sont r alis s (rachis cervical). 4) La MV est r alis e, apr s v rification de l'absence de douleurs lors d'un temps pr alable de mise en tension . 5) Recontr le imm diat de la mobilit du rachis et des douleurs d'examen. 6) Les l ments du STCM font l'objet d'un traitement sp cifique; des conseils posturaux et ergonomiques, une ventuelle kin sith rapie sontprescrits. 7) Le patient est pr venu d'une possible r action douloureuse, de quelques jours. 8) Un contr le est effectu une trois semaines plus tard. >> R actions possiblesSemblent rares en regard du nombre de MV effectu es. 1) les incidents : rares quand les contre-indications g n rales et techniques sont respect es : exacerbation des douleurs, radiculalgies avec ou sans gravit . 2) les accidents : quoiqu'exceptionnels, ils peuvent tre gravissimes : l Les accidents vasculaires : concernent essentiellement le rachis cervical.

6 Il s'agit le plus souvent d'atteintes art rielles vert bro-basilaires (dissections ou thromboses), parfois responsables d'infarcissements du tronc c r bral, du bulbe, du cervelet. Les plus fr quents : le syndrome de Wallemberg, le Lock-in syndrom .l Autres accidents neurologiques : compressions m dullaires aigu s, le plus souvent par m connaissance des contre-indications g n rales. Plus fr quemment, douleurs radiculaires sur hernie discale Accidents ost oarticulaires : fractures, luxations, entorses, pouss e congestive sur arthrose (non-respect des contre-indications ou mauvaise technique).>> V cuElle est n cessaire, en particulier dans les traitements cervicaux, d'autant que les accidents vasculaires ne sont pas toujours pr visibles et que les manifestations sont parfois d cal es de quelques heures, quelques jours. On sera attentif, durant cette p riode, aux plaintes du patient (naus es, vomissements, perte de connaissance, vertiges, amaurose transitoire, diplopie, ).

7 Et on r agira rapidement au moindre doute (hospitalisation, traitement anticoagulant). De plus, l'examen clinique de contr le, distance, sera aussi complet que possible. [ Fermer la fen tre ] SFR - Gestes et traitements expliqu s Imprimer


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