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Theorie de la musique Danhauser - groupevocalsyrinx.fr

Q 5 - o qfs TH ORIE. DE. la musique PAR. A. Danhauser . Professeur QU Conseroatoire Nalional de musique DITION REVUE E T CORRIG E. HENRI RABAUD. Directeur du Conservatoire National de musique et de D clamation EDITIONS HENRY LEMOINE. 17, rue Pigalle, PARIS. Tous droits d' dition, d'ex cution, de reproduction, de traduction et d'arrangements r serv s pour tous pays. Copyright 1929, by Henry Lemoine et Cie Made in France ' _- PR FACE. Le solf ge, base de tout enseignement inusical s rieux, comprend deux parties distinctes : la partie pratique et la partie th orique. La partie pratique consiste chanter en pronon ant le nom des notes. La partie theorique a pour but d'expliquer tout ce qui se rattache aux signes employ s pour crire la musique et aux lois qui les coordonnent tant sous le rapport du son (intonation) que sous celui de la dur e (mesure). C est la partie th orique que nous pr sentons au public sous le titre de TH ORIE. de la musique .

THÉORIE DE LA MUSIQUE 1. La musique est l’art des sons. (1) Elle s’écrit et se lit aussi facilement qu’on lit et écrit les paroles qtie nous prononçons. Pour lire la musique et comprendre cette lecture, il faut coiinaître les signes au L‘étude de ces signes et de ces lois est l’objet de la

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1 Q 5 - o qfs TH ORIE. DE. la musique PAR. A. Danhauser . Professeur QU Conseroatoire Nalional de musique DITION REVUE E T CORRIG E. HENRI RABAUD. Directeur du Conservatoire National de musique et de D clamation EDITIONS HENRY LEMOINE. 17, rue Pigalle, PARIS. Tous droits d' dition, d'ex cution, de reproduction, de traduction et d'arrangements r serv s pour tous pays. Copyright 1929, by Henry Lemoine et Cie Made in France ' _- PR FACE. Le solf ge, base de tout enseignement inusical s rieux, comprend deux parties distinctes : la partie pratique et la partie th orique. La partie pratique consiste chanter en pronon ant le nom des notes. La partie theorique a pour but d'expliquer tout ce qui se rattache aux signes employ s pour crire la musique et aux lois qui les coordonnent tant sous le rapport du son (intonation) que sous celui de la dur e (mesure). C est la partie th orique que nous pr sentons au public sous le titre de TH ORIE. de la musique .

2 Appel depuis plusieurs ann es diriger une classe de solf ge au Conservatoire de musique de Paris, nous criv mes cet ouvrage sp cialement pour ce cours, l'expliquant, le modifiant, en en transformant m me quelques passages, selon ce que nous conseillaient la pratique et l'exp rience. De plus, mis en uvre, ayant subi l'exp rimentation de l' cole, il pourra, telle est du moins notre esp rance, faciliter ces premi res tudes toujours si arides. C est l ce qui nous a engag le publier. Cette Theorie se divise en cinq parties suivies d'un compl ment. La premi re partie traite DES SIGNES EMPLOY S POUR CRIRE L A musique ; la deuxi me, D E GAMME E T DES INTERVALLES: la troisi me, DE LA T O N A L I T k ; la quatri me, DE' L A MESURE ; la cinqui me, DES PRINCIPES G ~ N R A U XD E. L'EXkC TION MUSICALE, trop souvent n glig e dans les tudes l mentaires ;. enfin le compl ment parle des NOTES D'AGR MENT, ABR VIATIONS, etc. Adoptant l'excellente forme donn e par notre cher Ma tre -Monsieur Fran ois BAZIN.

3 Son COURS D'HARMONIE, nous avons subdivis chaque partie en un certain nombre de le ons, suivies chacune d'un exercice crire. Cette forme offre de grands avantages ;. car l' l ve, apprenant peu la fois, retient sans peine et, forc de comprendre les faits, pour &rire correctement les exercices, il pourrait tre dispens de la r citation par c ur, le plus souvent p nible et quelquefois inutile. Pour que la marche de certains chapitres ne soit pas ralentie, tout ce qui n'est pas indispensable, quoique pouvant offrir quelque int r t, a t place dans des notes, la fin du volume. Ajoutons que les paragraphes qui, dans le texte, sont crits en caract res plus petits, pourront, suivant l' ge ou l'aptitude de l'&l ve, tre n glig s par lui sans inconv nient. Enfin, la quatri me partie, quoique plac e dans l'ordre qu'elle doit rigoureusement occuper, pourrait tre tudi e par les commen ants avant la troisi me. Si nous avons atteint le but que nous nous sommes propos , nous devons en rendre un juste hoininage tout ce que nos devanciers ont crit d'excellent sur ce sujet.

4 NOUS. avons profit de leurs nombreux travaux et nous nous sommes efforc d' claircir quel- ques points obscurs, d' tre complet tout en restant concis, exact dans les d finitions, d'encha ner toutes les le ons de telle sorte que chacune soit la cons quence de celle qui la pr c de, et surtout de proc der toujours du connu l ' i n c o n n u . E n un mot, notre objectif a t l'ordre,la clart et la pr cision. A. Danhauser . TH ORIE de la musique . 1. la musique est l'art des sons. (1). Elle s' crit et se lit aussi facilement qu'on lit et crit les paroles qtie nous pronon ons. Pour lire la musique et comprendre cette lecture, il faut coiina tre les signes au moyen desquels on l' crit, et les lois qui les coordonnent. L tude de ces signes et de ces lois est l'objet de la (( Th orie de la musique D. PREMI iRE PARTIE. SIGNES EMPLOY S POUR CRIRE la musique . DES SIGNES PRINCIPAUX. 2. la musique s' crit au moyen de signes que nous allous faire conna tre et qui se placent sur la port e.))

5 ( 2 ). 3. Les signes principaux sont : 10 Les notes. P Les cl s. 30 Les silences. 40 Les alt rations, DE LA PORT E. LE ON. 4. La port e est la r union de cinq lignes horizontales, parall les et quidistantes. Ex. Il est convenu de compter les lignes de bas en liaut : la premi re ligne est donc la ligne inf rieure, et la ligne sup rieure est par cons quent la cinqui me, (1) Voir la note (a) A la fin du volume. (2) La p r i i e est l'objet de la premi re 1-n. HL. Copyrigbt 1929 by Hmrg hmoine ct Cie. - 5 - 5 . L'espace coiiipris entre les lignes se nomme interligne. Les interlignes se comptent galement de bas en haut; ainsi, le premier interligne est plac entre la yreini re et la deuxi me ligne ; le deuxi nie, entre la deuxienie et la troisi me ligne, elc.. Ex. 3, I , , , . 3. iiiieiligne ligne 1,' Intriligue 6. La port e se compose de cinq lignes et de qiiafre interlignes. C'est sur la port e que se placent les signes qui servent crire la musique .

6 EXERCICE. Tracez une port e et indiquez le num ro d'ordre de chaque ligne et de chaque inter- ligne, comme dans l'exemple qui pr c de..5L Y &. fe 2 . t <r \-' 1,ryP . 7 lu-- -&A-?z 17?"e DES NOTES. J 2 " LE ON. 7. Les notes repr sentent des dur es et des sons. Selon leurs diff rentes figures, les notes expriment des dur es diff rentes. Selon leurs diff rentes positions sur la port e, les notes expriment des sons differents. FIGURES DES NOTES. (SIGNES DES DUR ES). 8. Il y a septfigures de notes qui sont : io La ronde.. O. 2" La blanche.. P. 3" La noire .. r 4" Lacroche .. P. 5" La double croche .. D. 6" La triple croche.. 7" La quadruple croche ( 1 ) . B. (1) Remarquez l'analogie qui existe entre chacune de ces figures et celle qni la suit ou la pr6cPde ; ainsi la croche n'est autre que la figure d e Ir noire A lrquollr 011 ajoute un crochet ; la double croche n'est autre que la figure de la croche ayant deux crochets au lieu d'un. -6- 9.

7 Lorsque plusieurs croches, doubles croches, triples croches ou quadruples croches sont plac es les unes c t des autres, on peut remplacer les crochets par des barres unissant ces notes. (1). Le nombre des barres doit toujours tre gal, pour chaque note, au nombre des crochets qu'elles remplacent ; ainsi, il faut une barre pour des croches, deux pour des doubles croches, etc. EXEMPLE. Deux croches. T r o i s doubles croches. Quatre cpoches. / h - VALEURS DIFFBRENTES. - Une croche et d e u x doubles croches. - I. Une croche, m e double croche et d e u x triples croches. -- r y P.,, 1, U. n e double croche, m e croche et u n e double croche. - - EXERCICES. 2" Tracez au-dessus de de note qu'il exprime. B O J. Croche - Ronde - - fiiple croche Double croche O. 3" crivez avec des barres les figures suivantes crites avec des crochets l e r groupe 2e groupe 3 e groupe 4e groupe - 5 e groupe 4" crivez avec des crochets les figures suivantes crites avec des barres.

8 - - - - -- - a - lJ1 ) b I/ d c (1) Dans la musique vocale, il est d'usage, pour plus de clart , d'employer les crochets lorsqu'a chaque croche, double croche, etc., est affectke une syllabe. Au contraire, lorsqu'une seule syllabe est affectee plusieurs croclies, doubles croches, etc., on remplace les crochets par des barres. - 7 - DE LA VALEUR RELATIVE DES FIGURES DE NOTES. /3e LE ON , 10. Les figures de notes tant dispos es dans l'ordre que nous avons indiqu (5 $), la ronde repr sente la plus longue dur e, et chacune des autres figures vaut la moiti de la figure qui la pr c de, et par cons queiit le double de celle qui la suit, EXEYPLE. La ronde.. 0 vaut : 2 blanches ou 4 noires ou 8 croches ou 16 doubles cro- clies ou 32 triples croches ou 64 quadruples croches. La blanche , , .._. vaut : 2 noires ou 4 croches ou 8 doubles croches ou 16 triples croches ou 32 quadruples croches. La noire .. vaut : 2 croches ou 4 doubles croches ou S triples croches ou i" 16 quadruples croclies.

9 La croche.. vaut : 2 doubles croches ou 4 triples croches ou 8 quadruples croches. La double croche . vaut : 2 friples croches ou 4 quadruples croches. La triple croche .. a'r; vaut: 2qiradruplescroches. 11. La ronde, repr sentant la plus longtie dur e, est consid r e cornilie l'unit de valeur ; les autres figures de iiotes, ayant une valeur moindre, sont considcrbes coniiiie des fractions de la roiide, par cons quent : La blanche.. quivaut une demie .. * 1Y. un qitart.. - 1. La noire.. - 4. un huiti me .. - 1. La croche .. - 8. un seizi me.. - 1. La double croche.. - 16. La triple croche .. - trente-deiixi rnc: .. - 1111. 32 '. La quadruple croche . , . , - un r,ie .. g1 (0. EXEHCICE. Indiquez le rapport de valeur de chacune des figures de notes suivantes avec les aiitres figiires de iiotes. Blanche -Croche - Triple croche P ;/s P. (1) O n emploie yiielqiicfois une figure de note ayant In valeur de deux rondes ; on l'appelle In note carrde : 8- DE LA POSITiON DES NOTES SUR LA PORT E.)

10 (SIGNES DES SONS). d gLE ON. 12. Les notes, quelles que soient leurs figures, se placent sur la port e de la mani re suivante : Sur les lignes Dans les interlignes II ., c1. II I. 1. r2. 1. I r I I. r r n On place galement une note au-dessous de la premi re ligne, et une au-dessus de la cinqui me. Au-dessus d e la 5 e ligne Sous la Ire l i g n e 13. On peut aussi Ccrire d'autres notes, soit au-dessous de la port e, soit au-dessus ;. on emploie alors de petites lignes nomm es lignes suppl mentaires. Le nombre de ces lignes suppl mentaires n'est pas limit . Les notes se placent sur ces lignes ; elles se placent aussi au-dessus de ces lignes lorsqii'elles sont au-dessus de la port e, et au-dessous de ces lignes lorsqu'elles sont au-des- sous de la port e. Au-dessus d e la port e , n e 0. * a s -O. Au-dessous de l a port e 14. En crivant les notes sur la port e, en reniplissant chaqiie ligne et chaqiie inter- ligne, en employant la note plac e au-dessous de la premiere ligne, celle qui est plac e ail-dessus de la cinqui me, ainsi que les notes crites avec des lignes siippl inentaires, on obtient la s rie suivante : * a $ -p (1).


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