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Une action de l’association - asso-vie.org

Cu lti ve r so n .. bon ur he Une action de l'association: Vivre les Initiatives Ensemble Si ge social : La Blacheyrette - 07260 Rosi res Site du jardin : Quartier Louyri - 07200 La Chapelle Sous Aubenas Pr sidente : Eggermont Claire Porteur du projet d' action : Gaffory Alexandra Pour nous contacter : - Mail : Cultiver son Association Sommaire t I. Le projet vis . A. Mission .. p3. B. Public vis ..p4. C. Support p dagogique : Le potager II. Le projet programmatique A. Implantation g ographique .. p8. 1. Intervention dans les tablissements 2. Site du potager p dagogique B. Approche th orique et application 1. Les principaux th mes 2. L'activit : cultiver son bonheur . C. Protocole d'accueil .. p11. 1. Personnes concern es 2. P riode d'ouverture et horaires 3. D marche globale D. Les partenaires ..p12. E. Impact positif sur l'emploi local.

Cultiver son bonheur Ce projet est porté par l’association Vivre les Initiatives Ensemble. Elle a pour but de promouvoir le respect de l’humain, celui de son environnement, le respect des différences et la

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1 Cu lti ve r so n .. bon ur he Une action de l'association: Vivre les Initiatives Ensemble Si ge social : La Blacheyrette - 07260 Rosi res Site du jardin : Quartier Louyri - 07200 La Chapelle Sous Aubenas Pr sidente : Eggermont Claire Porteur du projet d' action : Gaffory Alexandra Pour nous contacter : - Mail : Cultiver son Association Sommaire t I. Le projet vis . A. Mission .. p3. B. Public vis ..p4. C. Support p dagogique : Le potager II. Le projet programmatique A. Implantation g ographique .. p8. 1. Intervention dans les tablissements 2. Site du potager p dagogique B. Approche th orique et application 1. Les principaux th mes 2. L'activit : cultiver son bonheur . C. Protocole d'accueil .. p11. 1. Personnes concern es 2. P riode d'ouverture et horaires 3. D marche globale D. Les partenaires ..p12. E. Impact positif sur l'emploi local.

2 P15. F. Utilit sociale ..p15. G. Evaluation ..p15. H. Premier bilan ..p16. I. Budget pr visionnel et co t des p18. Annexes : Annexe I : fiches techniques d'interventions ..p22. Annexe II : valorisation du b n Annexe III: plaquette de Annexe IV : Budget pr visionnel 2010-2011 : fonctionnement et Annexe V : Curriculum Vitae de la coordinatrice projet et de l' animatrice 2. Cultiver son Association Cultiver son bonheur t Ce projet est port par l'association Vivre les Initiatives Ensemble. Elle a pour but de promouvoir le respect de l'humain, celui de son environnement, le respect des diff rences et la biodiversit . Elle s'engage dans des r flexions et des actions mettant en lien les probl matiques sociales et la nature. L'association est n e de la volont commune de : - Alexandra Gaffory, monitrice ducatrice exp riment e dans le champ du handicap et de la pathologie mentale, en cours de formation d'animatrice en agro cologie (avec l'association Terre et Humanisme).

3 - Claire Eggermont, artisan vanni re, ancienne charg e de communication aupr s de Pierre Rabhi (2005-2008);. - et Nicolas Sebaut, animateur enfant et cuisinier bio. La notion de projet peut se d velopper en deux axes : - Le projet vis qui sous tend l' action (valeurs, thique, id ologie ). - Le projet programmatique qui repr sente la traduction en action du projet vis . Nous nous appuyons sur cette m thodologie pour vous pr senter le projet Cultiver son bonheur . I. Le projet vis : Ce projet s'appuie sur une hypoth se qui, travers une enqu te participative aupr s de responsables d' tablissements en faveur du handicap en Sud Ard che, a t confort e. La mise en place pratique actuelle du projet dans une phase d'exp rimentation nous permet de valider de nouveau la pertinence de notre action . La pratique du jardinage dans un espace de potager et dans le respect de l' thique bio a des vertus p dagogiques.

4 Elle peut aider des personnes dites en situation d'inadaptation sociale. Elle favorise l'acceptation de ses particularit s. Elle contribue ainsi l' panouissement de la personne. Cultiver un potager bio, c'est respecter la Terre, la nourrir et r colter les fruits de l'attention que l'on porte la nature. C'est une activit digne et panouissante. A. Mission : Le but est de cr er un lieu o les jeunes et les adultes peuvent se red couvrir, se retrouver, se centrer travers une activit de jardinage dans le respect de l' thique biologique. Il vient tayer un travail entrepris par la personne dans le cadre de son suivi par une institution. Il permet la personne de vivre une exp rience nouvelle sur laquelle, elle-m me et les professionnels qui l'entourent dans son quotidien, pourront s'appuyer pour resituer le projet personnalis et avancer dans sa mise en uvre.

5 L'activit potag re a pour mission d'accompagner plus que d' duquer. L' ducation, c'est la mise en uvre des moyens propres assurer la formation et le d veloppement d'un tre humain ; les moyens pour y parvenir . 3. Cultiver son Association Accompagner, implique l'id e de proximit et de partage. C'est rejoindre la personne dans sa libert . et dans sa route, dans son pr sent, dans son histoire. C'est rendre l'autre sujet de son histoire. Accompagner, c'est aussi rejoindre la personne dans ses potentialit s et dans son projet personnel. C'est toujours faire avec et non faire pour elle, et encore moins sans elle. B. Public vis : Ce projet s'adresse toutes personnes sensible . l'objet de l'association et plus particuli rement des personnes dites en difficult s dans leur vie sociale, b n ficiant ou non d'une aide, d'un suivi, d'un soutien d'ins- titution ou d'un service sp cialis e dans le secteur social et plus particuli rement dans le champ du handicap et de la maladie mentale.

6 Il vient en compl ment de l'accompagne- ment propos par ces structures. Ce projet s'adresse galement aux personnels ducatifs et soignants des structures d'accueil de ce public sp cifique, dans le but de leur donner les moyens d'assurer le suivi et la p rennit de l'activit dans le quotidien. Il nous para t important de rappeler la relativit d'un concept. La notion d'inadaptation sociale recouvre un en- semble de probl matiques, entre autres : la maladie mentale, le handicap mental, les souffrances psychologiques et les troubles du comportement. Ces probl matiques sont quelques fois li es entre elles et en rapport avec le contexte politique, social, conomique et historique. Gardons en m moire : la personne est unique, elle ne se d finit, si l'on veut parler de d finition, que par sa libert . Elle ne se d finit en effet ni par sa fonction, ni par son handicap, ni par sa maladie, ni par son ge, ni m me par son sexe, elle se d finit, redisons-le, que par sa libert.

7 Pour pr ciser les axes du projet , voici la repr sentation actuelle de ces probl matiques. 1. La maladie mentale : Pour tenter de comprendre ce qu'est la maladie mentale, nous pouvons d crire ce qu'est le concept de sant mentale . Nous la d finirons partir de la repr sentation qu'en propose Lagache. Selon lui, la sant mentale, c'est la capacit : - de produire et de tol rer des tensions suffisamment lev es et de les r duire d'une mani re satisfai- sante pour le sujet, - de r aliser ses possibilit s et de les exprimer, - d'organiser un plan de vie qui permette la satisfaction p riodique et harmonieuse de la plupart des besoins et la progression vers des buts loign s, - d'ajuster ses aspirations l'entourage, ce qui conduit soit les abaisser, soit les relever, - d'ajuster sa conduite dans les diff rents modes de relation autrui, - de s'identifier la fois avec les forces conservatrices et les forces cr atrices de la soci t.

8 Pour R. Lafon, la sant mentale est un tat permettant le d veloppement quilibr de la per- sonnalit , son aptitude nouer des relations harmonieuses avec autrui et participer ou contribuer de fa on constructive aux modifications du milieu social ou physique. 4. Cultiver son Association 2. Le handicap : Selon l'article 2 de la loi du 11 f vrier 2005 (codifi l'article Art. L. 114 du Code de l' action sociale) : Constitue un handicap, au sens de la pr sente loi, toute limitation d'activit ou restriction de participation de la vie en soci t subie dans son environnement par une personne en raison d'une alt ration substantielle, durable ou d finitive d'une ou plusieurs fonctions, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de sant invalidant.. En parlant de personne malade mentale, Romain Liberman dit : sa maladie lui donne droit aux soins et son handicap aux moyens financiers et techniques de le compenser au mieux pour assurer son droit une vie la plus proche possible de la normale.

9 C. Support p dagogique : Le potager biologique 1. Le jardinage biologique : Le jardinage biologique, c'est un jardinage qui utilise au maximum les processus biologiques, c'est- -dire l'ac- tivit des tres vivants : bact ries, champignons, insectes, arbres, oiseaux, etc. , sans oublier l'homme . Il permet de produire une alimentation saine, de maintenir un environnement de qualit et, de fait, s'inscrit dans une d marche de d veloppement durable. Telles sont les valeurs de l'agriculture biologique. Les valeurs sont des mani res d' tre et/ou d'agir des membres d'une collectivit . Elles organisent les id es et les com- portements. Elles se r f rent aux notions de groupe, de culture, de norme et de socialisation. L'agro cologie est porteuse de valeurs humanistes. L' panouissement de la personne humaine est fondamental. Il est troite- ment li au rapport que la personne tablit avec son environnement.

10 En ce sens, cr er et participer la vie d'un potager biologique est un support p dagogique pr cieux. Le Larousse du jardinage bio d crit de mani re claire et succincte le de cette pratique. Chaque point peut tre mis en lien avec l'humain , son rapport lui-m me et l'autre : Reconna tre la valeur de la diversit g n tique et la conservation des esp ces menac es : Il est important de souligner la diff rence entre harmonisation et uniformisation : Harmoniser, c'est accorder, coordonner, quilibrer. Uniformiser, c'est standardiser, rendre semblable, moins diff rent. Faire le choix d'aller vers l'harmonie, c'est avant tout admettre que les diff rences sont n - cessaires l' quilibre et que chaque personne a sa place dans la soci t . C'est prendre de la distance par rapport au courant de penser qui pr ne la comp titivit , la rentabilit , la productivit ; aux d tri- ments des singularit s individuelles.


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