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UNIVERSITE DU QUEBEC MEMOIRE PRESENTE A …

UNIVERSITE DU QUEBEC . MEMOIRE . PRESENTE A. L'UNI VERSITE DU QUE BEC A TROIS-RI VIERES. COMME EXIGENCE PARTIELLE. DE LA MAITRISE EN PSYCHOLOGIE. PAR. JEAN PAQUETTE. LE SOUVENIR DES REVES ET LA PERSONNALITE. AOUT 1988. Universit du Qu bec Trois-Rivi res Service de la biblioth que Avertissement L'auteur de ce m moire ou de cette th se a autoris l'Universit du Qu bec Trois-Rivi res diffuser, des fins non lucratives, une copie de son m moire ou de sa th se. Cette diffusion n'entra ne pas une renonciation de la part de l'auteur ses droits de propri t intellectuelle, incluant le droit d'auteur, sur ce m moire ou cette th se.

universite du quebec memoire presente a l'uni versite du que bec a trois-ri vieres comme exigence partielle de la maitrise en psychologie

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1 UNIVERSITE DU QUEBEC . MEMOIRE . PRESENTE A. L'UNI VERSITE DU QUE BEC A TROIS-RI VIERES. COMME EXIGENCE PARTIELLE. DE LA MAITRISE EN PSYCHOLOGIE. PAR. JEAN PAQUETTE. LE SOUVENIR DES REVES ET LA PERSONNALITE. AOUT 1988. Universit du Qu bec Trois-Rivi res Service de la biblioth que Avertissement L'auteur de ce m moire ou de cette th se a autoris l'Universit du Qu bec Trois-Rivi res diffuser, des fins non lucratives, une copie de son m moire ou de sa th se. Cette diffusion n'entra ne pas une renonciation de la part de l'auteur ses droits de propri t intellectuelle, incluant le droit d'auteur, sur ce m moire ou cette th se.

2 Notamment, la reproduction ou la publication de la totalit . ou d'une partie importante de ce m moire ou de cette th se requiert son autorisation. Hi Table des matI res Introduction .. 1. Chapitre 1 - Contexte th orique .. 5. La fr quence de rappe 1 des r ves .. 6. Les facteurs physio logiques .. 7. Les facteurs environnementaux .. 9. Les facteurs cognitifs .. 13. Les facteurs psychologiques .. 16. Orientat ion th orique de la pr sente recherche .. 22. Chap1tre Il - M 24. Descript ion de l'exp rience .. 25. 1nstruments de mesure.

3 25. Traitements statistiques .. 41. Chapi tre III - Pr sentat 10n et d1scuss1on des r sul tats .. 43. Pr sentation des r sultats .. 44. Discussion .. 48. Conclusion .. 52. Appendice A - Moyennes et carts-type obtenus pour chaque groupe .. 56. Remerciements .. 59. R f rences .. 60. iv Sommaire Certaines recherches (Hill, 1974; Schonbar, 1965) montrent j'existence d'un lien entre la fr quence de rappel des r ves et la personnalit : les sujets qui se souviennent r guli rement de leurs r ves auraient une meilleure sant.

4 Mentale et une plus grande maturit psychologique. Le Test d' valuation du r pertoire des construits interpersonnels (TERCI). et le Millon clinical multlaxial inventory (MCMI) sont utilis s afin de v rifier la relat10n qui existe entre le rappel des r ves et certains traits de la personna 1i t . Les r sultats des analyses statistiques ne permettent pas de soutenir les hypoth ses. Au contraire, il semble exister un lien entre le rappel des r ves et une tendance vers un fonctionnement psychologique perturb . Ainsi les r veurs obt1ennent des r sultats plus lev s que les non-r veurs sur des variables comme la confus1on, l'hypomanle et la somatisation.

5 Cependant, les 1iens observ s demeurent modestes et n'expliquent qu'un faible pourcentage de la variance. 1ntcoduc t 100. Le r ve est un ph nom ne quI pr occupe l'homme depuis fort longtemps. D j chez les Grecs de l'antiquit , on consid rait le r ve comme tant un message pr monitoire. Il semblerait que cette croyance tait un iverse ll e puisqu'on l'a retrouv e dans diff rentes tribus Indig nes d'Afrique (Jung, 1961 ). ainsi que dans certains passages de la bible chr tienne (Adler, 1918). Au d but du 20 si cle, la psychanalyse fit son apparition et int gra le r ve dans son cadre psychodynamique.

6 Le r ve cessa alors d' tre per u comme un ph nom ne myst Ique ou inspir de forces surnature Iles mals bien comme une manifestation du monde inconscient de chaque tre humain. En 1900, Freud publie "La science des r ves" qui constitue une prem i re tentat Ive d'1nterpr tat Ion des r ves d'apr s ses d couvertes sur l'inconscien t. Quelques ann es plus tard, soit en 1914, le psychiatre europ en Jegersna, recteur de l'universit de Leyde, accorde l'interpr tation des r ves sa premi re reconnaissance officielle dans le cadre d'une conf rence.

7 Une tape importante venait d' tre franchie car l'analyse des r ves, qui faisait partie du traitement analytique, tait reconnue comme valable dans le traitement des d sordres psychologiques. Freud allait m me jusqu' consid rer l'analyse des r ves comme une technique fondamentale permettant de sonder l'i nconsc ient. Il affirmait que cette technique est "la base la plus s re de nos recherches et c'est l' tude des r ves, plus qu'aucune autre, qui vous convaincra de la valeur de la psychanalyse" (Freud, 1908). Dans la th orie freudienne, le monde Inconscient, et plus sp cifiquement 3.

8 Les besoins refoul s, se manifestent travers le contenu des r ves. CertaIns chercheurs, contemporains de Freud, d velopp rent cette th orie pour en tirer des id es originales. C'est ainsi que Jung (1961) vit, dans cette manifestation, J'expression de r sidus archa'lques remontant aux orig1nes m me de J'esp ce humaine. Pour Adler ( 1918) le r ve faisait r f rence au d sir d'accomp 1issement de J'individu projet vers J'avenir. PerIs (1970), pour sa part, consid rait le r ve comme "une part de soi qui remonte la surface et qu'on refuse de voir" (page 27).

9 Les d couvertes de la psychanalyse furent videmment bas es sur J'Intuition, J'exp rience clinique et l'exp rience personnelle des auteurs (Karle, W., Corri re, R., Hart, J., Woldenberg, L., 1980). Les th ories qui en d coulent provIennent davantage de la sp culatIon th orique que d'une exp rimentation contr l e. Avec le d veloppement de J'approche scientifique, ces th ories furent mises J' preuve et conduisirent un~ pol mique encore bien pr sente aUJourd'huI. Ainsi, certaines recherches (Hill, 1974; Schonbar, 1965; Wallach, 1963) appuient l'influence psychodynamique de la personnalit sur le souvenir des r ves tandis que d'autres r sultats rejettent ces hypoth ses pour attribuer ce ph nom ne des facteurs physiologiques (Foulkes, 1967; Goodenough et a1.)

10 , 1965) ou envIronnementaux (Cohen, 1974; Wltkin, 1969). Il faut pr ciser que J'approche exp rimentale, compte-tenu des difficult s contr ler le contenu des r ves, utIlise la m moIre des r ves, ou fr quence de rappel des r ves, comme variable pour tester les th ories classiques et contemporaines (Cohen, 1974). 4. Le but de la pr sente recherche sera de contribuer l' claircissement des facteurs lI s la m moire des r ves en examinant une nouvelle variable. La relatIon entre la maturIt psychologique, telle qu'exprim e travers deux tests CTERCI, MCMI) et la fr quence de rappel des r ves constitue l'ob jet sp cifique de ce travai 1.