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Vibrations sonores et harmonie universelle - …

Vibrations sonores et harmonie universelleIn principium erat verbum. Au commencement tait le Verbe. Les Egyptiens l affirmaient d j , trois mill naires avant l Evangile selon Saint-Jean. Les bases de la th orie du Son cr ateur datent en effet de plus de cinq mille toute la surface de la terre, dans toutes les civilisations, le son est associ la gen se de la cr ation. Pour les Hindous il est d origine divine et, par l effet des Vibrations rythmiques du son primordial (nad ), le verbe (V k) produit l univers. De m me selon l esprit pharaonique, le monde et les tres furent cr s par le son originel.

Vibrations sonores et harmonie universelle In principium erat verbum.Au commencement était le Verbe. Les Egyptiens l’affirmaient déjà, trois millénaires avant l’Evangile selon Saint-Jean.

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  Vibration, Serono, Universelle, Vibrations sonores et harmonie universelle, Harmonie

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1 Vibrations sonores et harmonie universelleIn principium erat verbum. Au commencement tait le Verbe. Les Egyptiens l affirmaient d j , trois mill naires avant l Evangile selon Saint-Jean. Les bases de la th orie du Son cr ateur datent en effet de plus de cinq mille toute la surface de la terre, dans toutes les civilisations, le son est associ la gen se de la cr ation. Pour les Hindous il est d origine divine et, par l effet des Vibrations rythmiques du son primordial (nad ), le verbe (V k) produit l univers. De m me selon l esprit pharaonique, le monde et les tres furent cr s par le son originel.

2 Thot et le cri primordial, Ptah et le Verbe divin illustrent la relation entre le Son cr ateur et la gen se du nergie cr atrice du sonLe son, c est donc le souffle divin, l nergie inh rente au Verbe, constitu de l ensemble de toutes les Vibrations du cosmos. En Inde, tout ce qui est sonore est shakti, c est- -dire Puissance divine. Or, dans la nature, tout met des sons, que ce soit l oiseau qui chante, le ruisseau, le vent ou le feu qui cr pite. Tout s harmonise et tout s accorde au diapason universel. Le son a une origine cosmique et le cri v hicule une partie de l nergie divine.

3 C est pourquoi le son et la musique se retrouvent dans tous les rites initiatiques, ainsi que le relate, par exemple, le papyrus De Leiden T32 pour l Egypte. Les Dieux accomplissent ce qu ils d sirent en utilisant la puissance g n ratrice du son, le Logos, or l homme est fait leur image : il est dou de parole. Heka, la magie verbale mise disposition des humains, conserve un pouvoir sur la marche de l univers qu elle a servi cr ils sont prononc s correctement les phon mes appartenant au langage mystique ont des pouvoirs illimit s car ils deviennent les objets qu ils repr sentent.

4 Le Corpus Hermeticum pr cise ce propos que la particularit m me du son et la propre intonation des vocables gyptiens retiennent en elles-m mes l nergie des choses qu on nomme. De m me, dans son livre Les fondements de la mystique tib taine, le lama Anagarika Govinda crit : Chaque mot, l origine, tait un foyer d nergies dans lesquelles la transmutation de la r alit en modulations de la voix humaine, expression vivante de l me, se Les syllabes mystiques - mantra et dh rani -rev tent une importance capitale pour le tantrisme. Il existe d ailleurs une correspondance entre les sons mystiques, les organes subtils du corps humain et les forces divines du cosmos.

5 Chaque dieu et chaque degr de saintet poss de un son mystique ; en r p tant ce b ja-mantra selon les r gles, il est possible de s assimiler le dieu ou l tat de saintet voqu s. L irradiation des mots est encore plus importante lorsqu il s agit de Noms accordons l existence aux tres en les nommant. Savoir le nom des choses, c est en tre ma tre. Selon les conceptions gyptiennes, l intonation d un nom conf rait un grand pouvoir ceux qui le connaissaient. C est pourquoi les hommes et les dieux cachaient leur vrai nom. Aussi peut-on lire dans le papyrus magique de Turin : Formule pour le dieu qui s est cr lui-m me et qui poss de des noms multiples que les autres dieux ignorent.

6 Dans chaque liturgie, il existe diff rentes appellations de Dieu : chaque nom n exprime en fait qu un attribut de la divinit qu il est impossible de saisir dans sa totalit . Mais, selon Orig ne, il faut prononcer les noms sacr s dans leur langue originelle, car c est le sens lui-m me qui op re et la traduction est inefficace et inutile. Les kabbalistes h breux reconnaissaient soixante douze g nies repr sentant les manifestations ang liques de l action divine et ils croyaient, comme les Egyptiens, que les g nies taient oblig s d ob ir l appel de leur nom.

7 Les ess niens, de m me, pr taient une vertu magique aux noms des anges et faisaient serment de ne pas les r v mots de pouvoirs , les vocables sacr s, ne v hiculent le plus souvent aucun sens mais ils poss dent une nergie phonique, g n ralement d velopp e par la r p tition. La r p tition est une loi commune la magie et la musique ; elle rel ve en effet de la symbolique du symbolique du NombreLes nombres sont le produit du son et du signe. Plus encore que les noms, ils rec lent des forces inconnues qui, lorsqu on les nonce, tablissent un courant d influence sur les tres.

8 Le Un est la fois l Unit et le Tout. Il poss de un aspect qualitatif et unitaire mais aussi un aspect quantitatif puisqu il est l origine de la s rie des nombres, soit par l addition, soit par la division. Selon Silesius, Dieu est en tout comme l unit dans les nombres. Le Un, c est aussi bien un point de l espace musical que l harmonie totale du continuum le Deux, sur le plan quantitatif s obtient par l addition de l unit l unit , il correspond, sur le plan qualitatif, une division. De m me que, dans la Gen se, le deuxi me jour de la cr ation, Dieu s pare les eaux d en haut des eaux d en bas, la scission de l Unit donne l Trois r sulte de la conjonction de Un et de Deux.

9 Il symbolise par excellence le Divin. C est le triangle sacr : Isis-Osiris-Horus, la Sainte Trinit : P re-Fils-Esprit, etc. Mais surtout Trois est le principe dynamique. En musique, il est l origine du cycle de division en trois d une corde qui vibre, donne deux points situ s au tiers et aux deux tiers. La longueur de la partie vibrante (2/3) produit la fr quence 3/2, soit le rapport de quinte, premier l ment de la m Quatre est associ au terrestre, la totalit du cr . Il est m me reconnu comme pr existant au Deux et au Trois dans la c l bre formule alchimique : Du Un sort le Deux, du Deux sort le Trois et du Trois sort le Un comme quatri me.

10 La signification symbolique du Quatre est li e celles des l ments, du carr , de la croix (avec ses quatre bras) plant e en Du rapport 4/3 na t l intervalle musical de suite des quatre nombres 1, 2, 3 et 4, dont la somme est 10, constitue la s rie appel e Tetraktys qui permettait aux pythagoriciens de d finir tous les intervalles de la Cinq (2 + 3), nombre nuptial des pythagoriciens, tablit l union harmonique du premier nombre pair (femelle) et du premier nombre impair (m le). Il est la fois symbole de l homme et de l Six est associ au cercle, comme le Trois, mais aussi l hexagone toil , sceau de Salomon, qui est la conjonction de deux triangles invers s, opposant le spirituel au mat riel.