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VITAMINES, OLIGO-ÉLÉMENTS ET COMPLÉMENTS …

Num ro 79 | Printemps 2014 Bulletin officiel de la Soci t neuch teloise de m decineVITAMINES, OLIGO- L MENTSET COMPL MENTSALIMENTAIRES.| 03LE BILLET DU (PAST) PR SIDENTC arences et et oligo l ments sont dessubstances abondamment r clam espar nos patients, prescrites parfois contrec ur et bien distribu es par nosapothicaires et les grandes des individus a priori sains, aux activit sphysiques normales, on est en droit de se de-mander si cette consommation, m me si ellen'est pas toxique, est bien raisonnable sous noslatitudes. Nos aliments sont bien quilibr s etsouvent d j il y a quelques carences document es,comme celle de vitamine B12 chez les per-sonnes g es ou les crudivores v ganiens.

| 03 LE BILLET DU (PAST) PRÉSIDENT Carences et croyances. Vitamines et oligoéléments sont des substances abondamment …

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1 Num ro 79 | Printemps 2014 Bulletin officiel de la Soci t neuch teloise de m decineVITAMINES, OLIGO- L MENTSET COMPL MENTSALIMENTAIRES.| 03LE BILLET DU (PAST) PR SIDENTC arences et et oligo l ments sont dessubstances abondamment r clam espar nos patients, prescrites parfois contrec ur et bien distribu es par nosapothicaires et les grandes des individus a priori sains, aux activit sphysiques normales, on est en droit de se de-mander si cette consommation, m me si ellen'est pas toxique, est bien raisonnable sous noslatitudes. Nos aliments sont bien quilibr s etsouvent d j il y a quelques carences document es,comme celle de vitamine B12 chez les per-sonnes g es ou les crudivores v ganiens.

2 Onne sait trop que faire des carences en vitamineD, dont le dosage est tr s tendance, avec descarences "de laboratoire" chez grand nombred'individu en excellente forme. Heureusement ily a bien longtemps que le b rib ri, la pellagre etle scorbut ont disparu, ici. Alors ne devrait-onpas faire une anamn se alimentaire correcteavant de prescrire ? Parfois, nous avons vraiment besoin de vita-mines comme en t moignent certains traitementdermatologiques ou neurologiques. Avec beau-coup de persuasion, on a tous prescrit du ma-gn sium pour combattre crampes, palpitationset fatigue et des vitamines aux asth niques, aux tudiants stress s et aux enrhum s r , on voit encore des patientsalarm s par de soi-disant carences d'oligo- l -ments, diagnostiqu es sans aucune base scien-tifique par des laboratoires peu scrupuleuxrelay s par des naturopathes qui tirent b n ficesdes angoisses et des croyances revue va nous permettre d'y voir plus rons qu'elle ne nous fasse pas retomberdans le "trou anionique", cauchemar de nosjeunes ann es.

3 Ou dans les r elles hypomagn -s mies pour lesquelles on est bien contentd'avoir l'avis de nos n phrologues, rois des lec-trolytes et princes des glom rules!Esp rons aussi que nous comprendrons mieuxles probl mes li s aux compl ments alimen-taires .DrWalter Gusmini | Vice-pr sident SNM03 LE BILLETDU VICE-PR SIDENTC arences et > 7D nutrition communautaire,d pistage et prise en > 9 Compl ments alimentaires,ont-ils une place dans l'alimentationde la personne g e?10 > 11 Nutrition et sport d > 15 Oligo- l ments, VITAMINES, phytonutriments. Une synergieprotectrice contre le stress > 17 Interaction m dicaments-micronutriments: deux > 21 Carence ou exc sde micronutriments ?

4 22 > 23 Evaluation nutritionnelle et suivi de notre CANDIDATSB ienvenue nos nombreux DOSSIERLe co t humain et financier de la maladie d' NOUVELLES DU LABOE xclure un infarctus aux urgences:quelle valeur ajout e de la Copeptine?38 CALENDRIER M DICALdu canton de Neuch : ShutterstockStimul s par leurs a n s fort comp tents en lamati re, les assistants des h pitaux nous affir-ment maintenant que nos patients sont tr s ca-renc s, en oubliant parfois l'essentiel : mondernier patient "carenc " avait en fait un cancerbien avanc dont l'h pital avait ignor l'exis-tence: il n' tait pas dans le bon c'estl'anamn se qui tait maigre !

5 Toutefois, la majeure partie des compl mentsalimentaires n'est certainement pas absorb epar nos malades mais plut t par des jeunes enexcellente sant , gagn s par la mode du corpsparfait, d sireux d'obtenir des biceps d'halt ro-philes et des abdominaux en plaques de choco-lat. C'est dans les salles de sport qu'on d couvredes tag res enti res de bo tes de VITAMINES, prot ines et barres de c r ales vitamin es quipermettront de "prendre de la masse" avant dese "faire s cher" par des substances plus oumois illicites. Soigner les Rambo d'aujourd'huisera peut- tre un des d fis des confr res de s tant d'ann es si vite pass es, il est pourmoi temps de quitter cette rubrique (et la pr si-dence)!

6 Pour viter un syndrome de sevrage et toutes fins utiles, je consommerai quandm me quelques vitamines du groupe B, mais enresterai au bon vieux steak pour les prot tard pour les plaques de chocolat !Par ailleurs, en collaboration avec les m decinstraitants ou la demande de ces derniers, diverspartenaires tels que le GNND (Groupe neuch -telois de nutrition domicile), les di t ticienneslib rales ou les soins domicile peuvent tablir lerisque nutritionnel ventuel et les facteurs asso-ci s (tableau 4) chez des patients ou des per-sonnes g es et, en cas de diagnostic av r ded nutrition, mettre en route une th rapie nutri-tionnelle ad quate tant domicile qu'en prise en charge nutritionnelle consiste dansun premier temps stimuler les apports orauxen les adaptant aux besoins et aux conditionsphysiques du patient.

7 La convivialit (aspect,odeur, go t, lieu, horaire, ..) et le r le de l'en-tourage et de la famille ainsi que les soignantsconstituent des facteurs primordiaux dans lar ussite de cette prise en charge. Ils peuventpar la suite tre enrichis en divers constituantset si n cessaire fractionn s en plusieursrepas/collations par jour. SUPPL MENTSNUTRITIONNELS ORAUX(SNO)De part leurs compositions, les SNO constituentun palier important dans la th rapie nutrition-nelle (tableau 5). Les SNO contiennent, selon les cas, une quantit adapt e d' nergie, de prot ines, de min raux etsont quilibr s en vitamines, fibres, oligo- l -ments. Ils r pondent ainsi diff rentes exi-gences de la th rapie nutritionnelle et offrent unepalette tr s vari e de compos s nutritifs tant auniveau du go t, de l'odorat ou autres exigencesindividuelles que des besoins nutritifs prescrits(tableaux 6 et 7).

8 Plusieurs dizaines de compo-s s sont actuellement disponibles sur le march et leur prescription est rembours e par l'assu-rance de base avec demande de prise en charge la SVK ou un organisme de Homecare reconnu(informations : , ou ). Les principales indications sont repr sent es surle tableau 8. L' quipe multidisciplinaire compos e de di t ti-cien-m decin-pharmacien doit tenir compte dedivers aspects relatifs au type de produit prescritainsi que certains crit res propres au confort dupatient, son histoire personnelle ou ses ven-tuels pr jug s. Comme tout traitement, la pres-cription doit tre pr cise avec un suivi r guliertant sur l'analyse des prises que l' tat nutrition-nel du patient.

9 Les diff rents paliers de la priseen charge nutritionnelle en ambulatoire sont re-pr sent s sur le tableau 9. DrR za KehtariHNe-D partement des Urgences, H pital de Couvet & Centre M dical de la C teD NUTRITION COMMUNAUTAIREd pistage et prise en charge.| 05La pr valence de la d nutrition chez les patients hospitalis s est estim e entre 20 et 50%(1).Par ailleurs, malgr un tat nutritionnel conserv l admission, pr s de 75% des patients, etplus particuli rement les sujets g s, sont risque de d nutrition et de perte pond rale impor-tante lors d un s jour hospitalier sup rieur 15 jours(2, 3, 4). Selon une tude men e aux H pitaux Universitaires de Gen ve, 64 % des patients perdent du poids du-rant leur hospitalisation (5) alors qu en g riatrie des patients pr sentent des signes de d nutritiond j l admission et que sont consid r s comme tant risque de le devenir (6).

10 Ces m mes tudes montrent qu'une suppl mentation nutritionnelle orale r duit de mani re drastique la mortalit etles complications chez des patients d nutris g s l'h facteurs socio- conomiques, l isolement, les atteintes physiques ou maladies chroniques exposentla personne g e plus particuli rement la d nutrition et ses complications majeures telles que la pertede la masse musculaire et de l autonomie, les escarres de d cubitus, l augmentation des pisodes in-fectieux et de la mortalit intra-hospitali re (7, 8). Or le d pistage de la malnutrition et, le cas ch ant, lamise en route d une th rapie nutritionnelle domicile, peuvent diminuer la mortalit et la survenue dediff rentes complications lors de l hospitalisation ceci d autant plus qu environ 60% des patients d nutrisne sont pas identifi s comme tels avant leur admission (9).


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