Voie GRENOBLE TURIN - eric-tasset.com

1 Voie GRENOBLE TURIN . Voie GRENOBLE (Cularo)- TURIN (Taurini) / Bourg d'Oisans (Catorissium ou encore Cantourisa) La Rivoire Hypoth se 1 : L'endroit probable de l'antique station romaine de Cartorissium est certainement rechercher autour du site de l' glise Saint-Laurent (fl che du haut), o un prieur est cit d s 1036, sur un promontoire dominant le lac d'Oisans. La station aurait t l'antique chef lieu de la vall e, et peut- tre m me la capitale des Ucennii. La voie franchissait certainement une premi re fois la Romanche en un lieu inconnu mais qui pourrait tre situ au pied des reliefs de la Garde, puis aurait long la rive droite du cours d'eau avant de s'engager dans la gorge de l'Infernet et de refranchir le torrent au niveau de l'actuel pont romain d'Auris (fl che du bas, pont probablement construit l'emplacement de l'ancien ouvrage romain en 1849, ce dernier tant pour sa part certainement enfoui sous des m tres d'alluvions depuis des si cles), moins que ce ne soit au niveau du gu situ quatre cents m tres plus au nord (lieu dit le champ du Gua , peut- tre ancien passage des populations pr historiques).

2 La voie s' l ve ensuite en direction de la Rivoire et du Ch telard. Hypoth se 2 : Elle diff re de la premi re sur la portion situ e entre le Bourg-d'Oisans et la mont e la Rivorer, d crivant un parcours une fois et demi plus long mais sans la double travers e de la Romanche, en demeurant exclusivement sur la rive gauche du torrent. Hypoth se s duisante quoique moins convaincante, les romains pr f rant en g n ral les itin raires les plus directss et ne reculant pas devant les travaux de g nie civil (la route en encorbellement de Rochetaill e en est un exemple frappant). Cette seconde hypoth se n'interdirait pas la pr sence du pont romain d'Auris ni d'une voie secondaire desservant la rive droit de la Romanche. Hypoth se 3 : Elle imagine que la voie, une fois travers la Romanche au Bourg d'Oisans, aurait grimp jusqu'au village de La Garde (qui aurait t la station de Catorissium) puis de traverser de nord au sud les terrasses d'Armentier avant d'aboutir au village d'Auris (d couverte de monnaies romaines au hameau de la Ville, terme qui pourrait venir d'une ancienne villa) et, de l , redescendre vers les gorges et le pont romain d'Auris.

3 Peu probable, m me s'il est vrai que La Garde tait au XIe si cle le si ge du ch teau de Sageti, motte castrale encore visible au lieu-dit Le Ch teau . Autre variante cet itin raire, le chemin aurait pu grimper de La Garde en direction du Ch telard de Maronne (ancienne motte f odale pr s de laquelle aurait t situ un hospice ou une maladrerie, au lieu-dit La Madeleine) puis passer le col de Maronne et de l redescendre sur Auris.