1- CE QUE VOUS NE TROUVEREZ PAS AUX …

1 Archives d partementales de la Loire FICHE DE RECHERCHE Rechercher le pass militaire d un soldat de la Premi re Guerre mondiale 1- CE QUE VOUS NE TROUVEREZ PAS AUX ARCHIVES D PARTEMENTALES DE LA LOIRE Le livret militaire est en principe dans votre famille s il a t conserv par votre a eul. Les journaux de marches et op rations (JMO) : ils sont consultables sur le site SGA/M moires des hommes, rubrique JMO des r giments et bataillons . Les livres d or sont cens s tre conserv s dans les communes. Certains sont aussi conserv s par les Archives nationales. Les dossiers m dicaux sont conserv s par le Service des archives m dicales et hospitali res des arm es (SAMHA) Limoges. Les dossiers des officiers sont conserv s par le Service historique de la D fense (ch teau de Vincennes).

2 2- CE Q U E V O U S T R O U V E R E Z A U X AR C H I V E S D P A R T E M E N T AL E S D E L A LO I R E Les Archives d partementales conservent principalement les tables alphab tiques et les registres matricules dans lesquels figurent les tats signal tiques des services militaires de chaque conscrit ainsi que de nombreux documents issus du Bureau militaire de la Pr fecture (s rie R). Les tats signal tiques ont t num ris s jusqu la classe 1921 (consultables uniquement sur les postes informatiques de la salle de lecture). Il est galement int ressant de consulter le catalogue de la biblioth que historique des Archives d partementales disponible sur internet ( , s lectionner dans toutes les m diath ques : les Archives d partementales) 3- AV A N T D E C O M M E N C E R L A R E C H E R C H E Avant toute chose, il est n cessaire de rassembler le maximum d informations sur le soldat (date de naissance, lieu de domicile quand il avait 18-20 ans).

3 Il faut bien garder en m moire que le nom d un poilu sur un monument aux morts ne prouve en aucun cas qu il soit bien originaire de la commune. Il arrive qu un poilu Mort pour la France soit inscrit sur plusieurs monuments de communes diff rentes. Des soldats n ayant pas la mention Mort pour la France peuvent galement figurer sur un monument aux morts. 4- M T H O D E P O U R C H E R C H E R L T A T S I G N A L T I Q U E D U N S O L D A T Vers s par le Service historique de la D fense, les registres matricules sont constitu s d environ 500 tats signal tiques par volume, soit un tat signal tique par conscrit. Ces registres sont tablis chaque ann e dans chaque subdivision (correspondant plus ou moins aux arrondissements de Saint-Etienne, Montbrison ou Roanne) partir du recensement militaire.

4 Tous les jeunes hommes domicili s dans cette subdivision et ayant 20 ans y figurent, l exception des rares personnes r form es d finitivement. Une table alphab tique par classe (d finie en ajoutant 20 ans l ann e de naissance) et par subdivision permet de trouver facilement chaque conscrit. Ainsi, un homme n en 1890 Saint-Chamond est susceptible de figurer dans la table alphab tique de la subdivision de Saint-Etienne de la classe 1910. Cette table indique le num ro de matricule et le num ro de volume dans lequel se trouve l tat signal tique du jeune homme. Il suffit donc de se reporter ensuite au registre matricule correspondant. La Premi re Guerre mondiale a suscit l envoi au front de nombreux appel s si bien que 32 classes furent concern es soit les classes 1887 1919.

5 Toutefois, on peut trouver quelques rares tats signal tiques de personnes ayant fait la Grande Guerre et appartenant une classe inf rieure 1887. Ainsi Joseph D chelette, n le 8 janvier 1862 Roanne, dont l tat signal tique figure dans un des registres de la classe 1882, a t lib r des obligations militaires en octobre 1907 ( l poque, la dur e des obligations militaires tait de 25 ans). Joseph D chelette fut rappel en qualit de capitaine en 1914 et trouva la mort le 4 octobre 1914. Ces derniers l ments ne peuvent pas figurer sur l tat signal tique car les informations qui y sont inscrites ne concernent que la p riode des obligations militaires. Ne jamais oublier de consulter la fin d une table alphab tique.

6 Sont inscrits, dans un ordre non alphab tique, et g n ralement de couleur rouge, tous les jeunes gens omis ainsi que les trangers naturalis s. Extrait de la table alphab tique de la classe 1913 de la subdivision de Roanne (cote : 1R1654) Cas particuliers : L extrait de la table alphab tique ci-dessous montre deux particularit s : Table alphab tique de la classe 1910 de la subdivision de Montbrison (cote : 1R1608) Apr s les colonnes comportant le nom et le pr nom des conscrits, deux chiffres indiquent le num ro de matricule puis le num ro de volume du registre. Parfois, le num ro de volume est remplac par le nom d une commune. Par exemple : Escot Beno t est n en 1890. Il est donc recens en 1910. Dans la table alphab tique correspondante, il est indiqu la place du num ro de volume un nom de commune St-H and.

7 Cela signifie qu il a t recens Saint-H and (131 tant son num ro de recensement cantonal) puis exempt . La m me chose est arriv e au suivant : Escot Hippolyte, n 86, Feurs (mentions barr es). On remarque en rouge les num ros 1663 et 4, ce qui signifie qu il avait t exempt lors d un premier recensement Feurs mais r int gr dans le contingent. On lui attribue donc le num ro de matricule 1663 dont l tat signal tique figure au 4e registre de la classe 1910. On peut le v rifier en consultant le registre matricule correspondant : Extrait de l tat signal tique d Hippolyte ESCOT (cote : 1R1607) 5- COMPRENDRE L TAT SIGNAL TIQUE D UN SOLDAT Un tat signal tique est compos de plusieurs rubriques r parties sur deux colonnes. Premi re colonne (de haut en bas) : - tat civil : Outre les l ments d' tat civil, la profession doit tre indiqu e au moment du recensement.

8 Elle peut avoir une utilit dans l arm e. Domicili est le terme employ pour indiquer la permanence de l installation, contrairement r sidence qui indique un h bergement temporaire (pour les journaliers par exemple). Jusqu en 1905, date laquelle on supprime le tirage au sort, le num ro du conscrit est indiqu , suivi du canton. - D cision du conseil de r vision et motifs : G n ralement, il est inscrit bon pour le service arm . Ensuite, la partie de la liste de recrutement cantonal est pr cis e. Il existe sept parties. La premi re regroupe tous les conscrits bon pour le service . Les parties suivantes concernent les conscrits dont les obligations militaires sont modifi es selon les dispositions vot es par le conseil de r vision.

9 Un jeune soutien de famille pourra ainsi figurer dans la 2e partie avant 1905 : il sera alors dispens . Apr s 1905, il n obtiendra qu un sursis en cas de demande motiv e et sera inscrit en 7e partie. - D tails des services et mutations diverses C est dans cette rubrique que vous TROUVEREZ les l ments essentiels pour conna tre le parcours militaire du soldat. Extrait de la fiche matricule de Beno t Thillon, classe 1913 (cote : 1R1646) A la fin de la colonne, se trouvent les cases concernant les campagnes et les d corations ventuelles qui sont compl mentaires du d tail des services du soldat. Deuxi me colonne (de haut en bas) : - Num ro de matricule : Il correspond au num ro attribu lors du recensement.

10 - Classe de mobilisation : Chaque homme appartient une classe de recrutement et une classe de mobilisation. G n ralement, les deux sont identiques, donc une seule est indiqu e. Pour ceux qui ont commenc leur service militaire une autre ann e que les hommes de leur classe de recrutement, les classes de mobilisation et de recrutement diff rent. Cela concerne essentiellement les engag s volontaires. - Signalement (ou les caract ristiques physiques sommaires) rev t une certaine importance une poque o la photographie est encore peu r pandue. - Degr d instruction : il est indiqu selon un classement codifi : 0 : ne sait ni lire, ni crire, 1 : sait lire, 2 : sait lire et crire, 3 : sait lire, crire et compter, 4 : titulaire du brevet de l enseignement primaire, 5 : bachelier, licenci , x : aucun renseignement sur le degr d instruction.