« L’erreur, un outil pour enseigner - ac-bordeaux.fr

1 L erreur ,L erreur ,un outil pour enseignerun outil pour enseigner JeanJean--Pierre ASTOLFIP ierre ASTOLFI L erreur ,L erreur ,un outil pour enseignerun outil pour enseigner JeanJean--Pierre ASTOLFIP ierre ASTOLFIA nimation p dagogique du p dagogique du LAXAGUE, CPC Biarritz et ASH OuestSylvie LAXAGUE, CPC Biarritz et ASH OuestPourquoi cette animation ?Laquestiondel erreurestaucoeurm ,nousferonsl logedel roulement : Expos sur l erreur , un outil pourenseigner / questions Pause Travail en ateliers :*les erreurs (analyse et rem diations) Les consignes (analyse etreformulation) Bilan de la matin eDans les ateliers, seront travaill es 4 des10 comp tences du professeur des coles:-C2 : Ma triser la langue pour enseigner -C4 : Concevoir et mettre en uvre sonenseignementC2 et C4 : clairage sur les consignes-C5 : Organiser le travail de la classe-C6 : prendre en compte la diversit des l vesC5 et C6.

2 Clairage sur les erreursJean-Pierre Astolfi Jean-PierreAstolfi,n en1943etmortle21d cembre2009,estununiversitairefran ais,sp cialistedeladidactiquedessciences. Sesrecherches,conduitesd'abord l INRP puis l Universit deRoueno il taitprofesseurdesciencesdel ducationontport surladidactiquedessciences,puispluslarge mentsurlaquestiondesapprentissagesscolai resetsurl'appropriationdessavoirsparles l denombreusesinterventionsenFranceet l trangeretaanim avecdesrevuescommelesCahiersp du statut del erreur en p dagogie Le mod le transmissif: la faute. A la charge del l ve. Connotations moralisantes associ de l encre rouge.

3 Le mod le comportementaliste: le bogue. A lacharge du concepteur de l enseignement et de sacapacit s adapter au niveau r el des l en question du ma tre. Perception plusintime et p nible de l lemod le comportementaliste, il y a guidage,d composition de la difficult en tapes, mais rienne garantit qu au comportemental (externe)correspondra le mental (interne) = car refus des int resser la bo te noire ).Dans les deux cas : L erreur estregrettable et regrett e. Statutn gatif de celle-ci. Lemod leconstructiviste: Lorsquelesprofesseursplaisantent proposdes perles ,ilsoublientquecesrat sdusyst meenenfermentlav rit (PierreBourdieu,Jean-ClaudePasserondansL areproduction 1970)Conf rer l erreurunstatutpluspositif.

4 pour radiquerleserreurs,ilfautleslaisserappar a erreurestunindicateurduprocessusdidactiq uedel l ve,dest chesintellectuellesqu ilr aliseetdesobstaclesqu ponseserron es,ycomprislesilence,t moignentder elseffortsintellectuelsdel l vepouradaptersesrepr sentationsd unph nom ne n y a pas d apprentissage vrai sanstentative de tester dans un cadre nouveaudes outils dont le caract re op ratoire nes applique qu un champ limit .Erreurcr 3 mod les r sum s :Ce que nous apprennentBachelard et PiagetPour Bachelard: l obstacle aux apprentissagesestint rieur : c est une fa on depenser avec l esprit dans sescharentaises.

5 = se m fier de la certitude de l intime(ce qu on croit profond ment) L obstacle aux apprentissages= trop plein deconnaissances qui emp che d en construire denouvelles L obstacle= tissu d erreurs construites, tenaceset solidaires qui r siste la r futation L obstacle= l emploi trop m canique de la pens ecat gorielle Le franchissement d un obstacle permet sareconnaissance m tacognitive L erreur est la compagne de toute laborationmentale vraie. Signe, preuve que se joue chezl l ve un apprentissage vrai, en profondeur. pour Piaget:Importance dusch me= structureg n rale commune un ensembled actions ; sch me = ce qui esttransposable, g n ralisable,diff rentiable d une situation l erreurs viennent d une mauvaiseinterpr tation de l organisation dessch s quilibressont moteurs dud veloppement, du d clenchementf cond si on a la possibilit de s quilibre doit engendrer uner quilibration construction der glesrationnelles,la propension revenir desr gularit s rassurantes sontsourced erreursdans la pens e et leraisonnement des l ves et des adultesen contexte d typologiedes erreurs des l ves Deserreursrelevantdelacompr hensiondesconsignes.

6 Lestermesemploy spourintroduireexercicesetprobl mesnesontpassitransparentsqu onl imagine/lacompr hensiondulexiquedechaquedisciplineestsem ed emb est indispensable ded centrer sonpoint de vuepour percevoir ce qui peutfaire difficult chez celui qui neconna t pas la r dialectique t che/activit :Exemples:enMS,uneactivit d identificationdeformestraduiteenunet chedecoloriageEnCP,uneactivit deremiseenordred imagess quentiellescentr esurlest chesded l origined erreurssurlarepr sentationdel activit demand e(cfChauveauetl activit delectureassimil e dud coupage-collaged tiquettes)Rem diation : Dans la consigne, direl enjeu d apprentissageMS : reconna tre des formesg om triques /en CP : comprendre la trame narratived une histoireL valuation en miroir de la consigne :consigne et crit res d valuationdoivent tre reli s.

7 Dire des plusgrands : je v rifierai le r sultat devotre travail, je voudrai savoir si vousavez acquis la notion d adjectif, maisj valuerai la pr sentation et lessoulignements doivent tre r alis s lar Les consignes de forme doiventaussi tre respect :Danslesmanuelsscolaires,onrencontredeno mbreuxexempleso desmotsdesenscommunnerev tentpaslem mesens, ais:accord,agent,ant c dent,expansion,mode,r fl chi, :attraction,borne,corps,courant,r sistance, biologie: calcul, canal, cha ne,parasite, synth se, tissu, math matiques: application, c t ,direction, expression, inconnue, oppos , y a-t-il de commun entre un calculr fl chi, un rayon r fl chi et un l ver fl chi ?

8 Rem diations:Desconsignespourapprendre:Jean- MichelZakhartchoukapropos unegammed exercicespermettantaux l vesdemieuxd coderlesimplicites:-Multiplierlesconsign espossibles partird unm mesupport-Analysercedontonabesoinpourr ussirunexercice-Analyser,critiquer,refor mulerdesconsignes-Traduire des consignes injonctivessous forme d un texte narratif-Etablir la correspondance entre unes rie de consignes et une s rie der ponses-Choisir la bonne r ponse ou r digerdes consignes correspondant uner ponse donn e-Analyser un ensemble de r ponses partir de la question pos eInt grer les pratiques de l valuationau processus d apprentissage.

9 -l l ve d gage les tapes de ce qu il nedoit pas oublier dans l avancement deson travail (=crit res de r alisation)-l l ve d gage les caract ristiquesattendues de ce qu il r alise (=crit res de r ussite)Fondements de l valuation formatrice(GeorgetteNunziatti) Des erreurs relevant d habitudesscolaires ou d un mauvais d codagedes r gles du contrat didactique :L l ve raisonne sous influence par lejeu du contrat : le ma tre demande AuMoyen Age, les gens des villes levaientdes .. Les l ves r pondent : descochons , des enfants . La r ponse tait : des cath drales !Laclassefonctionnetropsouventcommeuneso ci t coutumi re,c est- direunesoci t disposantdesespropresr gles,maissansquecelles-cisoient dict es,formalis es,maisqu sdes l ves d coderlesimplicitesdessituations.

10 Des erreurs t moignant desrepr sentations des l vesCommentlesfaireappara tre?(cftravauxdeG rarddeVecchietAndr Giordan)-Fairedessinerenexigeantdesl gendesouen crivantcequeles l vesdisent-Poserdesquestionssurdesfaitspo nctuels-Demanderd expliquer un sch mapris dans un livre faire discuter surune autre conception d un autre l ve,d une autre classe ; confronter laclasse une croyance actuelle ouancienne-travailler les m taphores(analogieset m taphores = puissants outils decompr hension)Comment les prendre en compte ?-Les entendre-Les comprendre-Les faire identifier-Les faire comparer-Les faire discuter-Les suivre d une ann e sur l autre Des erreurs li es aux op rationsintellectuelles impliqu esExemple: il est plus facile de r soudreun probl me par une addition si leprobl me correspond un gain qued ajouter des billes quand elles ont t sym trique : faire unesoustraction dans un probl meconcernant une (cfBrissiaud) Des erreurs portant sur lesd marches adopt marchespeuvent tremultiples,maislad marcheutilis eparl l venecorrespondpas celle laquelles intentiondel l leviers.