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Approche éthique de la relation de soin dans les …

Facult de m decine Universit Paris-Sud 11 Assistance publique H pitaux de Paris institut thique et soins hospitaliers Espace thique / AP-HP Master Ethique, Science, Sant et Soci t 1 re ann e Directeurs de l enseignement : Prs Patrick Hardy et Emmanuel Hirsch M moire pour l obtention Du Master Ethique, Science, Sant et Soci t 1 re ann e Pr sent par Blandine ORELLANA Ann e universitaire 2004-2005 Approche ETHIQUE DE LA relation DE SOIN EN SERVICES DE LONG SEJOUR Note aux lecteurs Travail r alis dans le cadre du Master Ethique, science, sant et soci t . Assistance publique H pitaux de Paris ; Facult de m decine Universit Paris-Sud 11. Pour reproduire ou utiliser ce document, veuillez consulter l auteur ou le directeur de l enseignement.

Faculté de médecine – Université Paris-Sud 11 Assistance publique – Hôpitaux de Paris Institut éthique et soins hospitaliers – Espace éthique / AP-HP

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1 Facult de m decine Universit Paris-Sud 11 Assistance publique H pitaux de Paris institut thique et soins hospitaliers Espace thique / AP-HP Master Ethique, Science, Sant et Soci t 1 re ann e Directeurs de l enseignement : Prs Patrick Hardy et Emmanuel Hirsch M moire pour l obtention Du Master Ethique, Science, Sant et Soci t 1 re ann e Pr sent par Blandine ORELLANA Ann e universitaire 2004-2005 Approche ETHIQUE DE LA relation DE SOIN EN SERVICES DE LONG SEJOUR Note aux lecteurs Travail r alis dans le cadre du Master Ethique, science, sant et soci t . Assistance publique H pitaux de Paris ; Facult de m decine Universit Paris-Sud 11. Pour reproduire ou utiliser ce document, veuillez consulter l auteur ou le directeur de l enseignement.

2 SOMMAIRE -I- La relation de soin en g Soignant en g riatrie : quelle valeur ? ..7 Soignant en g riatrie : un m tier -II- La communication en Unit de Long S Qu est-ce que la communication ?..10 D finition g n D finition D finition D finition Communication et La parole et le L La La bouche, le go Le corps, les La -III- Communiquer : un droit des Les besoins Des chartes comme r f -IV- Evaluation de la communication en Long S Pr sentation du Passation du R sultats de l enqu Compr Analyse Conclusions de l enqu -V- Conclusion et perspectives d am Annexe Annexe Annexe Introduction Nul n ignore que la France se trouve confront e un vieillissement d mographique important.

3 Parall lement l accroissement d une population tr s g e et souvent d pendante, il convient de se poser la question de la qualit des ann es gagn es sur la mort. Notre pays offre-t-il les structures et moyens compatibles avec le bien- tre des personnes tr s g es ? Il s agit d un vrai probl me de sant publique : loin d tre uniquement m dical, il est aussi social, politique et conomique. Face cet norme enjeu, il est inqui tant de constater quel point la population en g n ral et les politiques en particulier semblent m conna tre et n gliger l accueil des personnes g es malades ou d pendantes. Face la multiplicit des probl mes pos s par le traitement des personnes g es institutionnalis es (prise en charge de la d mence, accompagnement de la fin de vie, aide aux ), nous avons choisi d en aborder un qui nous touche particuli rement car il est omnipr sent dans la relation de soin, c est celui de la communication soignant - soign au sein des tablissements de long s jour.

4 Apr s avoir d fini ce qu est la communication et en quoi le vieillissement a sur elle un impact, nous voquerons l importance de la communication sur la qualit de vie des personnes g es. Enfin nous analyserons la r alit des changes dans les centres de long s jour, l aide d une tude effectu e aupr s de personnel soignant en g riatrie. -I- La relation de soin en g riatrie Les soins g riatriques sont tr s sp cifiques : ils ne consistent plus gu rir, mais g rer, accompagner jusqu la fin de la vie, donner du sens aux gestes et aux actions, par la parole, le toucher ou le regard. Comme le dit , On ne gu rit pas de la vieillesse ni de la mort mais on peut la vivre le plus humainement possible . On ne prescrit pas une th rapeutique curative, on pratique une m decine adaptative et pr ventive.

5 Chez les personnes g es, les polypathologies et les affections sensorielles perturbent souvent la communication et n cessitent l assistance de tierces personnes, engendrant de nouvelles relations, et particuli rement la relation d aide. La relation de soin en g riatrie est donc une relation d aide, fond e sur l empathie et l authenticit , qui, pour tre efficace, doit guider un vrai projet th rapeutique, long terme. Or, parce que justement cette relation de soin s inscrit sur le long terme, elle risque de s installer dans la routine, les soignants en venant regarder la personne g e comme un objet et banaliser sa maladie et sa souffrance. En g riatrie et particuli rement en Long S jour, les soignants doivent donc redonner du sens au soin, en adoptant des comportements adapt s des pathologies qu ils ne connaissaient pas.

6 Parmi ces pathologies, la d t rioration du langage, de la compr hension et de l expression, constitue un r el probl me dans la relation avec le personnel soignant. Pour lui, tre l coute n cessite de l attention et surtout du temps. En d finitive, on est le plus souvent dans un soin relationnel, c est dire o la relation est le but du soin. 1 Pour un art de vivre en long s jour, Paris, Bayard, 1993 Soignant en g riatrie : quelle valeur ? Etre infirmier ou aide-soignant en g riatrie est encore relativement m connu et en tout cas mal valoris , consid r comme difficile, mal r mun r , offrant peu d volution de carri re, en t moignent les campagnes de promotion des m tiers g riatriques dont le but est de changer cette image aux yeux du public et par cons quent d y attirer davantage de soignants.

7 Le Secr tariat d Etat aux Personnes Ag es estime les besoins d aides-soignants environ 10000 postes par an et ceux d aides domicile et d aides m dico-psychologiques 30000 par an. 21000 cr ations de postes (dont la mont e en puissance de la branche aide domicile ) sont pr vues d ici 2007 dans le cadre du Plan Vieillissement et Solidarit s. Pour revaloriser les m tiers du grand ge aupr s des jeunes, le secr tariat d Etat a lanc , en mars 2005, une campagne de promotion des m tiers du grand ge : information et sensibilisation sur les m tiers de la fili re sanitaire et sociale aupr s des personnes g es et leurs perspectives d volution, et incitation changer de regard sur la personne g e en valorisant le contact humain et les liens interg n rationnels.

8 Cette campagne, qui doit durer trois ans, est articul e sur le concept suivant : les m tiers du grand ge, des professions au service de la vie . Concr tement, les initiatives sont multiples : information itin rante dans les r gions, rencontres avec des lyc ens et des ch meurs, projection de films, journ es portes ouvertes dans les lieux d accueil pour personnes g es. En plus de cela, un effort est fourni par les m dias grande diffusion, sur des sujets sensibles, tels que la vigilance envers les personnes isol es, l alerte canicule, les ateliers interg n rationnels dans les Enfin, notons la cr ation r cente de la Caisse Nationale de Solidarit pour l Autonomie, dont les fonctions sont le financement de l Accompagnement de la Perte d Autonomie, la surveillance de l galit de traitement sur tout le territoire, et l expertise, la formation et l animation.

9 Cette caisse est compos e d associations (F d rations de retrait s, France-Alzheimer, ALMA, ) organisations de salari s et d employeurs, repr sentants de l Etat et des institutions. Soignant en g riatrie : un m tier indispensable Le soignant en g riatrie, est une n cessit sociale du 21 me si cle. S occuper de personnes g es demande un r el professionnalisme. En effet nombreux sont des sujets multi-pathologiques, multi-d ficitaires, multi-trait s. Certains peuvent rester au domicile, d autres ne le peuvent plus, m me avec des aides. L entr e en institution les oblige affronter l id e que c est leur derni re demeure. D autre part le retrait social, l isolement des proches etc. g n re des comportements difficiles g rer par les soignants : renoncement, passivit quasi-totale, r volte, intransigeance, agressivit.

10 Le r le du soignant en centre de long s jour est donc multiple et vari : il doit favoriser la compr hension et l expression, l autonomie et l ind pendance dans la vie quotidienne, en somme, le bien- tre. Ainsi, ces aspects des soins demandent de la part de l infirmier non seulement un savoir-faire mais aussi et surtout un savoir- tre : la comp tence dans le soin relationnel est n cessaire pour accomplir les actes techniques rendus difficiles par la chronicit , les troubles de la compr hension, l Pour r aliser sa d marche de soins, l infirmier tablit une relation avec et/ou son entourage. C est une relation d aide th rapeutique, qui, pour tre instaur e, n cessite de prendre le temps de dialoguer, de fournir un environnement calme, de permettre l expression des sentiments et motions, de respecter la souffrance, d tre proche sans tomber dans la compassion ou l infantilisation, de positiver les actions accomplies, de valoriser tous les gestes de la vie quotidienne.


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