Avis sur la pertinence d'une intervention visant à ...

1 INSTITUT NATIONAL DE SANT PUBLIQUE DU QU BECAvis sur la pertinence d une intervention visant contr ler une incidence lev e d infections invasives m ningocoque de s rogroupe B dans l Est du Qu becCOMIT SUR L IMMUNISATION DU QU BEC Avis sur la pertinence d une intervention visant contr ler une incidence lev e d infections invasives m ningocoque de s rogroupe B dans l Est du Qu bec Comit sur l immunisation du Qu bec Mars 2014 AUTEUR Comit sur l'immunisation du Qu bec R DACTEURS Philippe De Wals, D partement de m decine sociale et pr ventive, Universit Laval, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Genevi ve Deceuninck, Axe de recherche immunologie-infectiologie, chu de Qu bec ve Dub , Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Dominique Gagnon, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Vladimir Gilca, Direction des risques biologiques et de la sant au travail.

2 Institut national de sant publique du Qu bec Marilou Kiely, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Gis le Trudeau, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Zhou Zhou, Axe de recherche immunologie-infectiologie, chu de Qu bec Gaston De Serres, D partement de m decine sociale et pr ventive, Universit Laval, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Nicole Boulianne, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec AVEC LA COLLABORATION DE Brigitte Lefebvre, Laboratoire de sant publique, Institut national de sant publique du Qu bec Bruce Tapi ro, Service des maladies infectieuses, Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine Pierre D ry, Axe de recherche immunologie-infectiologie, chu de Qu bec Rodica Gilca, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Sylvie Belley.

3 Agence de la sant et des services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean Cyb le Bergeron, Facult de m decine et des sciences de la sant , D partement de microbiologie et d infectiologie, Universit de Sherbrooke MISE EN PAGES Marie-France Richard, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Ce document est disponible int gralement en format lectronique (PDF) sur le site Web de l Institut national de sant publique du Qu bec au : Les reproductions des fins d tude priv e ou de recherche sont autoris es en vertu de l article 29 de la Loi sur le droit d auteur.

4 Toute autre utilisation doit faire l objet d une autorisation du gouvernement du Qu bec qui d tient les droits exclusifs de propri t intellectuelle sur ce document. Cette autorisation peut tre obtenue en formulant une demande au guichet central du Service de la gestion des droits d auteur des Publications du Qu bec l aide d un formulaire en ligne accessible l adresse suivante : , ou en crivant un courriel : Les donn es contenues dans le document peuvent tre cit es, condition d en mentionner la source. D P T L GAL 2e TRIMESTRE 2014 BIBLIOTH QUE ET ARCHIVES NATIONALES DU QU BEC BIBLIOTH QUE ET ARCHIVES CANADA ISBN : 978-2-550-70359-4 (VERSION IMPRIM E) ISBN.

5 978-2-550-70360-0 (PDF) Gouvernement du Qu bec (2014) Avis sur la pertinence d une intervention visant contr ler une incidence lev e d infections invasives m ningocoque de s rogroupe B dans l Est du Qu bec COMIT SUR L IMMUNISATION DU QU BEC (CIQ) MEMBRES ACTIFS DU CIQ Fran ois Boucher, D partement de p diatrie-infectiologie, Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Qu bec, Centre hospitalier de l Universit Laval (CHUQ-CHUL) Nicole Boulianne, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Alex Carignan, D partement de microbiologie et d infectiologie, Universit de Sherbrooke Gaston De Serres, D partement de m decine sociale et pr ventive, Universit Laval, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Philippe De Wals, D partement de m decine sociale et pr ventive, Universit Laval, Direction des risques biologiques et de la sant au travail.

6 Institut national de sant publique du Qu bec Charles Frenette, D partement de microbiologie, maladies infectieuses et pr vention des infections, Centre universitaire de sant McGill Vladimir Gilca, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Maryse Guay, D partement des sciences de la sant communautaire, Universit de Sherbrooke, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Caroline Quach, H pital de Montr al pour enfants, D partement de p diatrie, Universit McGill Chantal Sauvageau, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Bruce Tapi ro, Service des maladies infectieuses, Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine MEMBRES LIAISON Dominique Biron, F d ration des m decins omnipraticiens du Qu bec, Clinique p diatrique Sainte-Foy Marjolaine Brideau, Association qu b coise d' tablissements de sant et de services sociaux.

7 Centre de sant et de services sociaux du Sud de Lanaudi re Ngoc Yen Giang Bui, Comit consultatif qu b cois sur la sant des voyageurs, Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Joane D silets, Repr sentante de la Table de concertation nationale en maladies infectieuses, Agence de la sant et des services sociaux de Lanaudi re, Direction de sant publique H l ne Gagn , Repr sentante de la Table de concertation nationale en maladies infectieuses, Agence de la sant et des services sociaux du Saguenay-Lac-St-Jean Catherine Guimond, Repr sentante, Ordre des infirmi res et infirmiers du Qu bec, Agence de la sant et des services sociaux de la Mont r gie Marc Lebel, Association des p diatres du Qu bec, Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine C line Rousseau, Association des m decins microbiologistes infectiologues du Qu bec, H pital Sainte-Justine MEMBRES D OFFICE R jean Dion, Laboratoire de sant publique du Qu bec, Institut national de sant publique du Qu bec Marc Dionne.

8 Direction des risques biologiques et de la sant au travail, Institut national de sant publique du Qu bec Monique Landry, Direction de la protection de la sant publique, minist re de la Sant et des Services sociaux Bruno Turmel, Direction de la protection de la sant publique, minist re de la Sant et des Services sociaux Institut national de sant publique du Qu bec I Avis sur la pertinence d une intervention visant contr ler une incidence lev e d infections invasives m ningocoque de s rogroupe B dans l Est du Qu bec R SUM Depuis la derni re closion d infections invasives m ningocoque (IIM) caus e par un clone virulent de s rogroupe C entra nant une campagne de vaccination de masse avec un vaccin conjugu (en 2001), ainsi que la mise en uvre d un programme d immunisation de routine des enfants (en 2002)

9 Et des adolescents (en 2013), la grande majorit des IIM au Qu bec sont caus es par des souches de s rogroupe B (IIM-B). Le Qu bec est la province canadienne o l incidence des IIM-B est la plus lev e et il existe des disparit s dans les taux d incidence au niveau r gional. En 2003, un clone particulier de s rogroupe B, ST-269, a t identifi au Qu bec et s est propag d abord chez les adolescents et les jeunes adultes pour ensuite atteindre les jeunes enfants. Actuellement, ce clone repr sente une proportion lev e des souches circulant dans l Est de la province, trois r gions sociosanitaires (RSS) tant particuli rement touch es : le Saguenay-Lac-Saint-Jean (RSS 02), la Capitale-Nationale (RSS 03) et Chaudi re-Appalaches (RSS 12).

10 Face une situation d incidence plus lev e qui pr vaut dans l Est de la province du Qu bec et de la disponibilit au d but de l ann e 2014 d un vaccin potentiellement protecteur, le minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec (MSSS) a dema