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Comprendre le syndrome du canal d’Alcock et son …

Le nerf pudendal (ou nerf honteux)provient des racines S2, S3 et S4, ilpassesous le muscle piriforme avantde s introduire dans la pince form eentre les ligaments sacro- pineux etsacro-tub ral. Ensuite, il entre dans lecanal d alcock (d doublement de l apo-n vrose du muscle obturateur interne)avant de donner ses branches termina-les anale et p rin ale (Figure 1).Amarenco (1)et Robert (2)ont tudi lesatteintes du nerf pudendal, mais en nes int ressant, quasi exclusivement, qu la douleur. Le syndrome du canal pu-dendal (SCP) proprement dit (ou syn-drome du canal d alcock ) et son trai-tement chirurgical ont t d crits pourla premi re fois par Shafik en 1991 (3).

rie élégante d’interconnexions par des néoformations nerveuses (éphapses générées par une libération de NGF par le nerf lésé) entre le nerf puden-

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1 Le nerf pudendal (ou nerf honteux)provient des racines S2, S3 et S4, ilpassesous le muscle piriforme avantde s introduire dans la pince form eentre les ligaments sacro- pineux etsacro-tub ral. Ensuite, il entre dans lecanal d alcock (d doublement de l apo-n vrose du muscle obturateur interne)avant de donner ses branches termina-les anale et p rin ale (Figure 1).Amarenco (1)et Robert (2)ont tudi lesatteintes du nerf pudendal, mais en nes int ressant, quasi exclusivement, qu la douleur. Le syndrome du canal pu-dendal (SCP) proprement dit (ou syn-drome du canal d alcock ) et son trai-tement chirurgical ont t d crits pourla premi re fois par Shafik en 1991 (3).

2 L origine de ce syndrome , on retrouveune compression (v lo, station assiseprolong e, h ) ou un tire-ment (p rin e descendant, ) du nerf pudendal dansle canal d alcock . La pince interliga-mentaire (entre les ligaments sacro- pineux et sacro-tub ral) serait, pourRobert (4),un deuxi me point de conflitpotentiel auquel il accorde une le SCP est complet, il com-prend une incontinence anale, des dou-leurs vulvaires, anales ou p rin ales(p rin odynie),une hyper- ou une hypo-esth sie de la r gion,une incontinenceurinaire et des troubles de l rection(chez l homme).Le diagnostic est confirm par l exa-men clinique et l lectromyographie(EMG).

3 Les 3 signes cliniques que nous utili-sons (anomalie de sensibilit l ai-guille, test du palper-rouler, douleur lapalpation du nerf par voie rectale)pour confirmer le diagnostic de neuro-pathie pudendale ont t valid s encomparant 75 patientes allant subirune d compression bilat rale des nerfspudendaux un groupe t moin de 127patientes ne pr sentant pas d inconti-nence anale, pas de prolapsus, pas dedouleur et sans ant c dent de chirur-gie p rin ale (5).Les r sultats sont re-pris dans le Tableau bilan EMG tudie principalement lesphincter anal externe (branche anale)et les muscles bulbo-caverneux (bran-che p rin ale).

4 Il peut mettre en vi-dence une d nervation (potentiels ded nervation), une r -innervation (po-tentiels polyphasiques) et/ou un ap-pauvrissement des trac s. Les latencesdistales anales et p rin ales sont me-sur es l aide de l lectrode de Swash(St Marks Hospital) qui permet de sti-muler le nerf au niveau de l pine scia-tique et de recueillir les potentiels dansle sphincter anal ou le muscle bulbo-caverneux. Dans notre exp rience, leslatences distales anales doivent tre in-f rieures msec et les latences dis-tales p rin ales inf rieures 5 msec,pour tre consid r es comme norma-les . Le r flexe bulbo-caverneux est galement mesur pour exclure unprobl me m dullaire.

5 Les potentiels voqu s somesth siques permettentd tudier la voie douleur p rin ale n est pas toujoursune n vralgie pudendale. Le diagnosticdiff rentiel doit envisager, principale-ment, la coccygodynie, une surchargedu pubo-rectal, le syndrome du musclepiriforme, une fibromyalgie, une patho-logie m dullaire ou neuropathie pudendale est une pa-thologie tr s importante conna tre enp rin ologie. Les limites de cette nou-velle sp cialit , ayant pour but unepriseen charge globale du p rin e dansle respect de l anatomie et de la biom -canique, ont t d finies dans la litt ra-ture internationale (6,7).Nous estimonsla pr valence du syndrome du canald alcock 20% des patientes consul-tant un sp cialiste en p rin douleur p rin ale dans le territoiredu nerf pudendal entre dans le cadred une douleur neuropathique franchesurvenant dans les suites d un trauma-tisme (chute, tirement, ),d une compression, et souvent de causeinconnue.

6 Dans ce contexte, sa prise encharge r sultera d une gestion de la dou-leur neuropathique au sens large, avectraitements m dicamenteux,traitementsnon m dicamenteux de modulation dela douleur, infiltrations et/ou diagnostic imposera: anamn se approfondie (localisationet type de douleur, facteurs aggra-vants et r ducteurs); examen clinique pr cis [ valuation dusyst me moteur (tonus, ), va-luation des r flexes (anal, bulbo-anal,m dio- plantaire ), valuation so-mato-sensorielle (chaud, froid, ), examen du syst me sympa-thique (t , coloration, )] et examens paracliniques ( lectromyo-graphie, potentiels voqu s, ).

7 TraitementLa connaissance de la physiopathologiede la douleur neuropathique, qui faitintervenir des m canismes tant p ri-ph riques (transmission via les canauxsodiques) que centraux (activation dur cepteur NMDA jouant un r le cen-tral, modulation via le syst me GABA ainsi que via la noradr naline et la s -rotonine lib r es par les faisceaux tha-lamo-spinaux ), expliquel int r t de certaines associations m -dicamenteuses dans ce type d algiesbien connues pour leur absence de r -ponse aux antalgiques rents traitements m dicamenteux vis e neuropathique seront ainsi pro-pos s : anti pileptiques de 1eg n ration(carbamaz pine, clonaz pam, acidevalpro que), anti pileptiques de 2eg n ration(gabapentine, lamotrigine, topira-mate, pr gabaline), antid presseurs : tricycliques plusefficaces que SSRI, anti-NMDA (k tamine, dextrom tor-phan, magn sium), antiarythmiques et anesth siqueslocaux (lidoca ne, mexil tine), cannabino des ?

8 En outre, diff rentes possibilit s deneuromodulation se sont montr es effi-caces, telles que la th rapie occupa-tionnelle, le TENS, la stimulation cor-donale post rieure, voire l hypnose, lasophrologie ou l cas d insuffisance de r sultat, lestechniques d infiltrations du canald alcock ou de la pince ligamentaireradio ou scannoguid e ( base d anes-th siques locaux et de cortico des, oupour ph nolisation) se sont montr esint ressantes, tant d un point de vuediagnostique que th , les diff rentes techniques chi-rurgicales de d compression par voiep rin ale ou transglut ale semblentd autant plus efficaces que l indicationest ad quate (prise en charge multi-disciplinaire).

9 Diagnostic diff rentielL int r t d un tel article r side gale-ment dans la d monstration des diag-nostics diff rentiels d une douleur p ri-n ale, avec ou sans alt ration du nerfpudendal: un train peut toujours encacher un autre .. Outre l atteinte neuropathique au ni-veau du canal d alcock ou de la pinceligamentaire, il convient d liminer lesdouleurs neuropathiques d originem dullaire ou radiculoplexique: m ningoradiculite zost rienne, canal lombaire troit ou herniesdiscales, l sions plexiques, polyradiculon vrites,de Guillain-Barr , scl rose en plaques, atteinte m dullaire,(tumeurs, pendymome), atteintes thalamiques ou c r pathologies n cessiteront une priseen charge chirurgicale ou m dicamen-teuse vis e ces atteintes neurologiques pu-res, un syndrome de la charni redorso-lombaire( syndrome de Maigne)m rite d tre voqu.

10 Celui-ci se pr -sente avec une symptomatologie vari e :lombalgies basses d origine haute,pseudo-sciatalgies, douleurs de hanche,douleurs pseudo-urologiques, visc ralesbasses et/ou pseudo-gyn cologiques(atteinte du nerf abdominog nital pro-venant de D12/L1), coccygodynies,pubalgies, syndrome du piriforme (quisera d crit plus loin).Le diagnostic est obtenu par mobilisa-tion de la charni re et palpation con-trari e des vert bres D12-L1, par la r a-lisation d un palper-rouler dans leterritoire des nerfs atteints et par la pal-pation des cr tes iliaques et des nerfsabdominog nitaux et f morocutan traitement consistera en manipula-tions vert brales selon Maigne, infiltra-tions des facettes post rieures en D12/L1 ou le m me contexte, une atteintedu nerf abdominog nital (NAG)


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