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ECLAIRAGE PUBLIC LIEUX DE TRAVAIL STADES Les …

ECLAIRAGE PUBLICLIEUX DE TRAVAILSTADESLes normeseurop ennesde l clairageLe pr sent cahier techniqueest consacr aux normeseurop ennes sur l clairage. Ilest d autant plus important deles conna tre qu elles serventd sormais de r f rentielpour l laboration descahiers des charges, de modede preuve de conformit et de contr le des projetsd clairage et de sp cificationsd clairage pour g rer lamaintenance des installationsd clairage. Ces normes,volontaires par essence,peuvent devenir obligatoiresdans leur application s ily est fait r f rence dansle cadre d un march publicou dans un texte juridique caract re r , avant d entrer dansle d tail des textes, BernardDuval, d l gu g n ralde l AFE et pr sident de lacommission X90X Lumi reet clairage de l AFNOR,a souhait r pondre ceuxqui estiment ou bien que lanormalisation les enfermedans un carcan peu cr atifet les d responsabilise oubien, au contraire, qu elle lesmenace

Le présent cahier technique est consacré aux normes européennes sur l’éclairage. Il ... désormais de référentiel pour l’élaboration des cahiers des charges, de mode ... classes de chaussées établies à partir des prescriptions en cours dans différents pays européens. • La partie 3 :EN 13201-3 – Calcul des per- ...

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1 ECLAIRAGE PUBLICLIEUX DE TRAVAILSTADESLes normeseurop ennesde l clairageLe pr sent cahier techniqueest consacr aux normeseurop ennes sur l clairage. Ilest d autant plus important deles conna tre qu elles serventd sormais de r f rentielpour l laboration descahiers des charges, de modede preuve de conformit et de contr le des projetsd clairage et de sp cificationsd clairage pour g rer lamaintenance des installationsd clairage. Ces normes,volontaires par essence,peuvent devenir obligatoiresdans leur application s ily est fait r f rence dansle cadre d un march publicou dans un texte juridique caract re r , avant d entrer dansle d tail des textes, BernardDuval, d l gu g n ralde l AFE et pr sident de lacommission X90X Lumi reet clairage de l AFNOR,a souhait r pondre ceuxqui estiment ou bien que lanormalisation les enfermedans un carcan peu cr atifet les d responsabilise oubien, au contraire, qu elle lesmenace sur le plan juridique.

2 Sans norme, il ne peut y avoir ni qualit ni s curit page 46 Norme europ enne d clairage publicpage 47 Normes pour l clairage des LIEUX de travailpage 48 clairage des installations sportives et normalisationpage 4945 LUX n 228 - Mai/Juin 200446 LUX n 228 - Mai/Juin 2004 Les normes n ont pas toujours bonne pres-se. En clairage, certains cr atifs se plai-gnent des exigences normatives commed un carcan trop serr : trop objectives ,trop scientifiques , s opposant au ressen-ti, l esth tique et au vrai bien- , d autres y voient une remiseen cause par les clairagistes du pouvoirdes gestionnaires et des ma tres d en pensez-vous ?

3 BERNARD DUVAL Ce que vous dites est assezamusant, parce que ce sont les bureauxd tudes notamment anglais , concepteurseux-m mes d installations d clairage, qui ontpouss , il y a longtemps d j , la normalisa-tion pour pouvoir prescrire des crit res tech-niques permettant de construire leurs cahiersdes charges techniques. Quoi qu il en soit, tou-te norme contraint, en effet, puisqu elle fixe uncadre. Elle peut avoir valeur juridique, m mesi ce n est pas sa nature premi re. D finie demani re consensuelle, elle est galitaire dansson essence parce qu elle vite la prescriptiond installations qui seraient dispendieuses sur leplan conomique et permet d exprimer des cri-t res de qualit en dessous desquels la visibili-t , la s curit , la sant , les performances ergo-nomiques peuvent tre gravement affect c est cela qui est tr s positif.

4 La norme ale m rite de codifier suivant les tudes etrecherches men es sur le plan de la visibilit etde l ergonomie. Mais, minimaliste, elle necontraint pas le concepteur, qui dispose d unespace pour donner libre cours sa cr ativit ,en particulier sur le plan de la valorisation del environnement pour autant que la s curit etles bonnes conditions de visibilit des usagerssoient respect es. Sans norme, il ne peut yavoir ni qualit ni s curit des produits, desinstallations, des syst mes mis en , autrement, construirait, choisirait,prescrirait ce qui lui pla t.

5 M me si de bons clairagistes, de grands bureaux d tudes, desma tres d uvre exp riment s se montrentcomp tents, l on a trop vu d installations co -teuses, inefficaces, la limite dangereuses,parce que des non-professionnels avaient g r le lot clairage. Certains ma tres d ouvrageaujourd hui freinent galement devant la nor-malisation parce qu elle risque d engagerbeaucoup trop, leur go t, leur responsabilit .Ce d bat reste ouvert, mais les risques encou-rus dans le cadre d une proc dure judiciairepar des installations conformes aux crit res dela norme sont les m mes que ceux qui r sulte-raient des installations reconnues d norme ayant en plus l avantage de consti-tuer pour le gestionnaire un garde-fou dans lecadre du maintien des niveaux d clairage deson n est-il pas exact que les ing nieurscon oivent les normes, et ceci n entra ne-t-ilpas parfois une fa on de proc der qui trai-te l homme en objet sans s occuper de sonv cu ?

6 Franchement, c est, entre autres, contrede telles id es que nous nous insurgeons etque nous voulons d fendre la il est exact que des scientifiques et des tech-niciens pr sident la cr ation des normes surl clairage, il faudrait se rappeler comment ilsle font ! D s que l on a mesur la lumi re, ona voulu d crire le luminaire et les grandeursphotom triques qui y sont associ es pour qu ilfournisse aux usagers la meilleure visibilit etle meilleur confort. C est cela qu il fautretenir : visibilit et confort, que vous pouveztraduire par s curit et bien- tre. Les normesd clairagisme sont bas es sur une s rie decrit res qui doivent aboutir ce r sultat, enfonction des activit s concern l est issu un code de bonnes pratiques,qui est susceptible de se modifier au fur et mesure que nos connaissances sur la physiolo-gie humaine ou que nos technologies progres-seront.

7 Je ne pourrais que prendre l exempledes travaux en cours sur les effets curatifs oud pressifs de la lumi re. Quand nous en sau-rons plus, les normes int greront probable-ment les r sultats de ces recherches m dicalesmen es sur ce th me. Comme seront int -gr es, au travers des normes, les pr occupa-tions environnementales comme la protectionde la nature et du milieu social de la san-t , voire de la survie humaine. L laborationdes produits suivant les crit res de l co-conception et leur mise en uvre dans desprojets d clairage en conformit avec lesnormes contribueront r duire la quantit ded chets et de substances qu une notion nouvelle comme celledu d veloppement durable est contenuedans les normes d clairage ?

8 Les r dacteurs des normes d clairageque nous pr sentons ici ont incorpor les pro-bl matiques du d veloppement durable qui,rappelons-le, se r f re, dans son concept, auprogr s social et conomique qui pr serve lesressources naturelles et nerg tiques. Mais lesing nieurs clairagistes en charge de la norma-lisation sont de petits cachottiers : ils en ontint gr toutes les composantes sans v ritable-ment les exprimer ! (Voir encadr .)Vous avez tout fait raison de nous rappe-ler qu une norme est un r f rentiel et unguide de conception d installations dequalit . N est-ce pas aussi un outil decommunication, voire de formation ?

9 De toute vidence. C est un outil decommunication entre ceux que j appellerais les acteurs de la normalisation . Autrement dit :les constructeurs (et leurs organisations profes-sionnelles), les donneurs d ordres, les labora-toires d essais, les consommateurs bien s r, lescertificateurs et les accr diteurs, les Etats, laCommission europ enne, l Organisation mon-diale du commerce et les ONG. L ensemble dela fili re conomique est impliqu . La normegarantit la qualit des produits, des installa-tions, des syst mes, des prestations. Clients etfournisseurs peuvent s y r f rer, les d cideursinstitutionnels ou non d finir dans ces r f ren-tiels quels sont les bons usages, et, par exten-sion, comment assurer la s curit de l norme a une incidence directe sur des sec-teurs conomiques comme le n tre qui par-donnez la m taphore ont besoin de sortir del ombre.

10 Elle est ainsi un moyen de vendre l clairage dans des secteurs o il est encoretrop faiblement repr sent (bureaux d tudesthermiques, am nageurs de bureaux, voirefournisseurs d nergie !). Nous avons, parexemple, les pires difficult s introduire lesnotions de qualit de l clairage dans le b ti-ment ; lors d une conf rence au CSTB sur lar glementation thermique, nous avons puconstater l enthousiasme des thermiciens,majoritairement pr sents dans la salle qui neconnaissaient absolument pas les probl ma-tiques nerg tiques de l clairage et encoremoins les progr s techniques accomplis par les quipements d clairage (ballasts lectro-niques, syst me de gestion, ) et les moyens de les valoriser dansdes projets d clairage par les normes d clai-rage.


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