Example: marketing

IgE - lab-cerba.com

IgELa pr senced anticorpsayant une activit homocyto-trope et apparaissantdans les pathologiesallergiquesfut d montr epar le test de transferts riquedePrausnitzetKustneren1921,bienavan tl isolementdesIgE de la fractionglobuliniquedu s rum :onparlaitalors de r agines .Ce n est qu en 1966 que les poux Ishizakaidenti-fi rent une fractiond immunoglobulines,l IgE, l aidede s rum hyper-IgEde sujets sensibilis saux pollensderagweed(ambroisie).Ces IgE furent mises en videncesimultan mentpar Johanssonet Bennich partir d unmy lome IgE plasmatiquessont des monom resde masserelativede 190 kDa. Ces immunoglobulinessont ther-molabiles;elles perdentleur pouvoirhomocytotropeapr s chauffagede 30 minutes 56 IgE persistentdurantde longuesp riodessur lesmastocytesdes tissus, mais dans le plasma leur demi-vieplasmatiqueest courte (2,4 jours).Les IgE ne traversentpas la barri IgE est connueessentiellementpour son r le dans lagen se des activit est due son interactionavec un r cepteurde la membranedesmastocyteset des polynucl fixa-tion permet,lors d un deuxi mecontactavec l aller-g ne, la lib rationpar les cellulesdes m diateursquiprovoquentles manifestationscliniques:rhinites,asthme, choc IgE peuventaussise fixer sur d autrescellules:lymphocytesBetT,macrophag es,polynucl aires osinophiles,plaquettes,cellulesde liaisonaux macrophages,aux osinophileset aux plaquettesest responsablede lad f

IgE Laprésenced’anticorpsayantuneactivitéhomocyto-tropeetapparaissantdanslespathologiesallergiques fut démontrée par le test de transfert sérique de

Information

Domain:

Source:

Link to this page:

Please notify us if you found a problem with this document:

Other abuse

Transcription of IgE - lab-cerba.com

1 IgELa pr senced anticorpsayant une activit homocyto-trope et apparaissantdans les pathologiesallergiquesfut d montr epar le test de transferts riquedePrausnitzetKustneren1921,bienavan tl isolementdesIgE de la fractionglobuliniquedu s rum :onparlaitalors de r agines .Ce n est qu en 1966 que les poux Ishizakaidenti-fi rent une fractiond immunoglobulines,l IgE, l aidede s rum hyper-IgEde sujets sensibilis saux pollensderagweed(ambroisie).Ces IgE furent mises en videncesimultan mentpar Johanssonet Bennich partir d unmy lome IgE plasmatiquessont des monom resde masserelativede 190 kDa. Ces immunoglobulinessont ther-molabiles;elles perdentleur pouvoirhomocytotropeapr s chauffagede 30 minutes 56 IgE persistentdurantde longuesp riodessur lesmastocytesdes tissus, mais dans le plasma leur demi-vieplasmatiqueest courte (2,4 jours).Les IgE ne traversentpas la barri IgE est connueessentiellementpour son r le dans lagen se des activit est due son interactionavec un r cepteurde la membranedesmastocyteset des polynucl fixa-tion permet,lors d un deuxi mecontactavec l aller-g ne, la lib rationpar les cellulesdes m diateursquiprovoquentles manifestationscliniques:rhinites,asthme, choc IgE peuventaussise fixer sur d autrescellules:lymphocytesBetT,macrophag es,polynucl aires osinophiles,plaquettes,cellulesde liaisonaux macrophages,aux osinophileset aux plaquettesest responsablede lad fensecontre les productiond IgE est sous la d pendancedes cel-lules T, et plus particuli rementdes cellulesTH2, quisont stimul esen pr sencede petites doses d allerg lymphocytesTH2 produisentdiff rentescytokines,dont l IL4, IL5, IL13, qui stimulentla croissancedescellulesTH2 et induisentune expressiondu g ne del IgE.

2 Au contraire,une forte dose d antig ne(infectionvirale, bact )active les TH1 qui produisentdel IL2 et de l IFN ;IL2 et IFN diminuentsignificative-ment la synth sede l totalesComptetenu de leur r le dans l hypersensibilit detype I, le dosage des IgE totales dans le s rum est effec-tu pour rechercherune corr lationentre productionexcessiveet terrain tr s faible concen-trations riquephysiologiqueimposele recours destechniquesradioimmunologiqueset immunoenzymo-logiquescomportantdes anticorpsmonoclonauxdiri-g s contre la cha ne lourde .Les valeurss riquesusuellessont d taill esdans l vationdes IgE doit tre analys een effet, elle peut galementsurvenirdans d autrescirconstancesque l allergie: affectionsparasitaires; affectionsdermatologiques:pemphigus, ; affectionsn oplasiques:carcinomebronchique,maladiede Hodgkin,my lome ; d ficit immunitaire:syndromede Wiskott-Aldrich,syndromede Di Georgeet th ; infectionsvirales :mononucl oseinfectieuse,cyto-m ; hyper-IgEou syndromede Buckley:c est un d ficitimmunitaireprimitifcaract ris par un taux lev d IgE totaless riques,un ecz machronique,desinfectionsr currentes staphylocoque(S.)

3 Aureus),detype respiratoireet cutan ,un chimiotactismedesneutrophilestr s diminu ,et un dysfonctionnementde la balance Th1/Th2 l originede l l vationdu taux d IgE. Le syndromede Buckleyest parfoisassoci unsyndromen symptomatologiecliniquepermetde diff rencierle syndromede Buckleydes pathologiesallergiquescommela dermatiteatopique tendueavec asthme,o le taux d IgE peut atteindre18 000 kU/l d plus, on note qu environ20 %des patientsato-piques n ont pas un taux d IgE s riquesusuellesdesIgEtotales geValeursusuellesJusqu 7semaines<4kU/lJusqu 4mois<7kU/lJusqu 7mois<13 kU/lJusqu 10 mois<17 kU/lJusqu 2ans<23kU/lJusqu 3ans<40kU/lJusqu 4ans<56kU/lJusqu 5ans<70kU/lJusqu 7ans<98kU/lJusqu 9ans<124 kU/lJusqu 11 ans<148 kU/l>11ans<114 kU/lment lev ;les IgE circulantesne repr sententqu unetr s faible partie des IgE, la grande majorit tant fix esur les cellulescibles,inaccessiblesaux dosagess patientsayant des IgE totalesfaiblespeuventn anmoinsavoir des IgE sp cifiques(IgEs) taux est pourquoile d pistagebiologiquede l atopiepardes m thodesnon discriminativespeut galement treeffectu par des tests multi-allerg niquesrecherchantdes IgE sp certainespolysensibilisations,l valuationdes IgEtotales est importante conna trecar, taux tr s lev ,elle peut entra nerune fixationnon sp cifiquedes IgElors de la recherchedes IgE sp cifiques,leur enlevanttoute significationet n cessitantpour certainsr actifsla r alisationpr alabled une dilutiondu s rum.

4 Inver-sement,une concentrationbasse d IgE totales permetd expliquercertainesdiscordances:cliniques et testscutan spositifs/IgEsp cifiquesn tests cel-lulaires(histamine-release,test d activationdes baso-philes [TAB])pourraientalors apporterun l mentder taux des IgE totales doit tre interpr t en fonctiondu contexteclinique;cependant,il permetau m decinde savoir si le sujet est bon r pondeurou non. Il doit tre int gr dans le bilan allergologiqueet non prescritseul en premi dosage des IgE totales peut galement tre effectu sur deux autres milieuxbiologiques: les larmes :les IgE lacrymalesproviennentdes IgEs riquespar passagede la barri reh mato-lacrymaleet productionlocale par le productionest directementli e lar valeursusuellessont inf rieures 0,5 kU/l ; dans le sang de cordon lanaissance:ils agit d unfacteur pr dictifd apparition court terme d rechercheest effectu ele plus souventlorsquel un ou les deux parentssont cetterechercheest positive(IgE >2kU/l), associ e uneh r dit lourde,on prendra titre pr ventifdesmesuresd victionconcernantles pneumallerg nesettrophallerg nesles plus sp cifiquesLe diagnosticde l allergieatopiquerepose principale-ment sur l anamn se,qui oriente le choix des tests cuta-n s et des dosagesd IgE sp cifiques(IgEs).

5 Les tests deprovocation,pratiqu sen milieu hospitalier,ne sontindiqu squ en cas de discordanceou de n gativit .Guidedes analysessp cialis esLes tests cutan speuvent tre de r alisationdifficiledans certainescirconstances:maladiesatopiques enpouss eaigu , ar activit de la peau (cons quenced untraitementantihistaminique).C est pourquoil identifi-cationin vitrodes IgEs de l antig nesensibilisants esttaill e une place de choix dans le diagnosticde toutesles affectionsallergiquesm di espar les IgE, cetterechercheayant une sensibilit et une sp cificit compa-rables celles de tests cutan spour les a ro-allerg nespar exemple,voire sup rieuresaux tests cutan sdansl dosagedes IgEs est aussi tr s utile lors de discor-dances entre anamn seet tests cutan nombreusestechniquesutilis escomportenttou-jours la r alisationd un sandwichantig nefix sur unsupport/IgEsp cifiquespr sentesdans le s rum/anti-IgE marqu .La quantificationde la r actionse fait parcomptagede la radioactivit ou par mesurede l activit expressiondes r sultatsde l IgEs ne se fait plus enclasses mais en unit s par rapportau standardinterna-tional WHO de l IgE (UI =2,42 ng).

6 La quantificationdes r sultatspermetun suivi de l volutionspontan eou sous traitementcommepar exemplel immuno-th rapiesp cifique(ITs) du patient. Allerg nesrecombinants(Ag r)Une am liorationconsid rablea t apport eces der-ni res ann es au diagnosticpar le dosagedes IgEs, partir de la purificationbiochimiquedes allerg nesAget donc la possibilit d effectuerdes tests d IgEs avecdes allerg nespurs recombinants(Ag r). D finitionet d signationLes allerg nessont en r alit des extraitsprot iqueset/ou glycoprot iquesqui sont soit purifi s(natifs),soitclon s (recombinants).Selon une nomenclatureofficielle( ),l allerg nenaturelpurifi estpr c d de n etde r pour recombinant;exemplepour le pollen de bouleau,Betulaverucosa:Bet v1avec 3premi reslettres dugenre (Bet) suivi de la 1relettre de l esp ce(v) et del ordre de la d couverte(1).Plusieursmilliersde prot inesont t purifi esetclon total, les Ag rsont tr s utiles lareconnaissancedes extraitsallerg niques,de la r actionallerg nique,voire lacompr hensionde la plupartdes Ag rexistantsont t exprim savecEscherichiacoliet sont g n ralementcomparablesauxmol culesnatives,tant du point de vue structurelquede leur s quenced acidesamin les Ag r, il est maintenantpossibled identifierversquels antig nesles IgE sont dirig est facile deconstaterque les profils sont rapidementdiff rentsd unpatient l autre et que certainesprot inessont pr -sentes chez la majorit des patients(Ag majeur).

7 Apportdes allerg nesrecombinantsCette nouvelletechnologieam liorela compr hensiondu diagnosticet la prise en charge th rapeutiquedupatient par : laplus grandesensibilit de la techniquedes testsin vitro; l analysede la r activit crois evis- -visd autresAg ; l tablissementdu diagnosticdiff rentiel; l indicationd une immunoth rapiesp cifiqueauxallerg nes(ITs).Quelquesexemplesconcretsd Ag r: dans certainscas, quand l extractionne permet pasde repr senteren quantit suffisanteun composantallerg niquesp cifique,l addition l extraitdecette prot ineobtenuepar recombinaisong n tiqueam liorela sensibilit clinique,exempledu latex,par l ajoutde l Ag r:rHev b5(k82 latexRecombi+),de l Ag noisetteenrichieen rCor a1; larecherchedes r activit scrois esd penddel homologie:plus les s quencesd acidesamin ssont similaires,plus l homologiespatialeest r activit crois e s exprimelorsquel homologieest suffisanteet peut s exercersur une partie seule-ment de la prot ine.

8 Les Ag majeurs,reconnuspar plus de 50 %despatients,sont souventresponsablesdes allergiesauthentiqueset de certainesr activit scrois es,alors que les Ag mineurs,reconnuspar moins de50 %des patients,sont souventresponsablesder activit scrois ,nous citeronsl Ag rdelanoisette,Cor a1, l originedu syn-drome oral et de l allergiecrois e avec les rosac es; lediagnosticdiff rentielou plus pr cis mentla sen-sibilisation 2Ag pendantla m me p estle cas des pollensde gramin eset de bouleau,debouleauet de fr ne. On utilise pour cela les Ag rmajeurs:rPhl p1+5, rBet v1,nOle e1par dosagedes IgEs. Ainsi l on aboutit une ITs cibl e. Autre exemple,celui du diagnosticdiff rentielentreaspergillosebronchopulmonair eallergique(ABPA)et mucoviscidose,o l on rencontredans les 2casune sensibilisation l Aspergillus:les allerg nesrecombinantsrAsp f6etrAsp f4sont les mar-queurs de l ABPA; l ITs :lad terminationdu profil de sensibilisationavant le traitementpar ITs est n cessairepour va-luer si les r actionsallergiquesdu patient sont pro-voqu espar la sensibilisation l Ag majeurd unesource allerg nique,par exempleBet v1dans lepollen de r ponse l ITs sera d autantplus efficace,car les extraitscontiennentdes taux lev s et contr l sde l Ag majeur.

9 Allergieaux a ro-allerg nesLorsquel anamn seet les tests cutan sne permettentpas d obtenirune orientationpr cise,le recoursauxIgEs ne peut se faire d embl esur des tests mono-sp cifiques,comptetenu de leur trop grand est pourquoides tests multi-allerg niquesont t d velopp ces tests, on distingue: des tests de d pistage,l interpr tation tant essentiel-lementclinique(sujet sensibilis ou non aux a ro-allerg nescourants),avec une fiabilit de 95 %;lesindicationsde ces tests ne sont pas limit esaux seulesallergiesrespiratoires,mais s tendent galement d autresmanifestations:dermatiteatopique,c er-taines urticaires,conjonctivites; des tests discriminatifsquantitatifs,comportantplu -sieurs allerg nessur un m me supportet donnantunr sultatquantitatifpour chaqueallerg tudescomparativesmontrententre les tests discriminatifsetles tests cutan sune corr lationde 70 86%enfonctiondu r actif utilis ; si l anamn sele permet,directementou en compl -ment des tests multi-allerg niquespositifs,on peutr aliserdes tests monosp deux princi-paux axes qui ont t d velopp spour am liorercestests sont : les modificationsdu supportpour augmenterlasensibilit de la technique; lastandardisationdes allerg nes:celle-ci peut trer alis epar la purificationdes extraitsallerg niqueset le contr lede leurs caract ristiquesphysico-chimiqueset plus, actuellement,l utilisationd allerg nescompos sde prot inesrecombinantespermetde s affranchirde ces varia-bilit s dosagesd IgEs deviennentainsi plus pr cis et plussp dosage d IgEs peut d tecterune r actioncrois e avecun autre allerg m me,l absenced IgE sp cifiquescirculantesn exclutpas forc mentla pr senced IgE sp cifiquessurles faut alors avoir recourssoit des testscutan s,soit des tests cellulaires.

10 AllergiealimentaireL allergiealimentaireest plus fr quentedu fait desmodificationsdu comportementalimentaire(banalisa-tion d alimentsexotiques,alimentationindustriel le,additifsalimentaires,alimentationdive rsifi echezl enfantde moins de 6mois augmentantle nombred allerg nespotentiels).Une recherchediagnostiquedevientplus syst matiquedevantcertainesmanifesta-tions cliniques:rhinite et/ou asthme,dermatiteato-pique, m thodesdiagnostiquessont par ailleursplus notion de terrain atopique,associ e laconsomma-tion excessive(fr quenceet/ou quantit )d un alimentparticulier,est g n ralementretrouv e l premi re tape du diagnosticbiologiqueconsiste pr ciserle m canismeallergiquevrai par rapportauxpseudo-allergiesalimentairesdu es non pas unm ca-nisme immunologiquem di par les IgE, mais le plussouvent des alimentscontenantde l histamine(fro-mage ferment ,choucroute, )ou histamino-lib rateurs(poisson,crustac s,tomate, ).Elle consisteen un interrogatoireassoci si possible des tests cutan recherched IgEs s riquess effectuera: soit par des tests discriminatifssemi-quantitatifs:m langede fruits, produitsde la mer, l m lange des alimentsde l enfant utilisable tout ge car comportantles allerg nesalimentairesles plus fr quents; soit par dosagedes IgE monosp cifiques,r alis directementsil anamn seestsuffisanteouencompl -ment d un test de d pistagepositif afin de d terminerl allerg neen cause (tableaux4et5).


Related search queries