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Léonard de Vinci & La Science

1 L onard de Vinci & La Science Probl matique Les travaux de L onard de Vinci ont-ils un fondement scientifique ? Sont-ils sous-tendus par des th ories ? Ont-ils fait progresser la Science ? Plan 1. Biographie de L onard de Vinci 2. Les da Vinci Codex 3. Panorama de la Science au XV me si cle 4. L onard de Vinci : savant ou ing nieur ? 5. Conclusion A. Biographie de L onard de Vinci L onard de Vinci naquit en Toscane en 1452, dans le petit bourg dont il porte le nom, non loin de Florence. Il tait le fils ill gitime d'un notaire Ser Piero da Vinci , et d'une paysanne, Caterina. L onard re u une ducation soign e, notamment en grammaire et calcul, avant d'aller en 1467 Florence dans l'atelier de Verrochio, o il acquit une formation pluridisciplinaire (peinture, sculpture, travaux de d coration). C'est de cette poque que datent ses premi res toiles, comme par exemple l'Adoration des Mages . A la fin de 1481, L onard quitta Florence pour Milan, o il tait attir par le projet de participer un monument questre g ant du duc Sforza, dit Il Cavallo.

http://ginoux.univ-tln.fr 3 B. Les da Vinci codex Ces douze carnets ou codex datent de 1487 a 1508 environ. Au format et au contenu variés, ils sont plus ...

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1 1 L onard de Vinci & La Science Probl matique Les travaux de L onard de Vinci ont-ils un fondement scientifique ? Sont-ils sous-tendus par des th ories ? Ont-ils fait progresser la Science ? Plan 1. Biographie de L onard de Vinci 2. Les da Vinci Codex 3. Panorama de la Science au XV me si cle 4. L onard de Vinci : savant ou ing nieur ? 5. Conclusion A. Biographie de L onard de Vinci L onard de Vinci naquit en Toscane en 1452, dans le petit bourg dont il porte le nom, non loin de Florence. Il tait le fils ill gitime d'un notaire Ser Piero da Vinci , et d'une paysanne, Caterina. L onard re u une ducation soign e, notamment en grammaire et calcul, avant d'aller en 1467 Florence dans l'atelier de Verrochio, o il acquit une formation pluridisciplinaire (peinture, sculpture, travaux de d coration). C'est de cette poque que datent ses premi res toiles, comme par exemple l'Adoration des Mages . A la fin de 1481, L onard quitta Florence pour Milan, o il tait attir par le projet de participer un monument questre g ant du duc Sforza, dit Il Cavallo.

2 Il resta Milan jusqu'en 1499 ; il y r gnait un climat favorable o tous ses dons pouvaient s' panouir. C'est de cette poque que date la c l bre Vierge aux rochers , conserv e au mus e du 2 Louvre, qui tait une commande de la confr rie de l'Immacul e Conception San Francesco Grande. Il se consacra, de mani re parall le, une somme impressionnante d'activit s diverses : divers projets architecturaux pour la cath drale de Milan et celle de Pavie, d cors de th tre sc ne tournante, conception de costumes pour des f tes et des tournois, tudes d'urbanisme, d'hydraulique pour les canaux de Milan, observations g Il assistait de mani re r guli re des r unions de math maticiens, et, dans le m me temps, mettait en place les pr mices d'un Trait de la peinture . L onard devint peu peu c l bre dans tout l'occident, et, en 1500, il se rendit Mantoue la demande d'Isabelle d'Este pour lui faire son portrait. Elle tenta en vain d'obtenir de lui d'autres oeuvres.

3 A partir de 1506, il partagea son temps entre Milan o il fut au service des Fran ais (plus sp cialement de Charles d'Amboise), et Florence. C'est Florence qu'il peignit Mona Lisa et la grande composition de La Bataille d'Anghiari , jamais achev e. L onard quitta d finitivement Milan en 1513 lorsque la cit fut reprise par la coalition antifran aise. Il fit ensuite un bref s jour Rome au service de Giuliano de Medicis, fr re de L on X, mais il y supporta mal la concurrence de Rapha l et Michel-Ange, et accepta en 1516 l'invitation de Fran ois 1er, vainqueur Marignan et arbitre de l'Italie. Il r sida ensuite d finitivement en France, Amboise (au Clos Luc pr cis ment), o il fut nomm premier peintre, ing nieur et architecte du roi . A sa mort, en 1519, il l gua l'ensemble de ses notes techniques Francesco Melzi, son l ve et compagnon fid le, afin qu'elles fussent publi es et rendues utiles au plus grand nombre.

4 H las, ceci ne fut r alis que quatre si cles plus tard, et l'h ritage intellectuel de L onard est ainsi rest dans l'ombre pendant longtemps. 3B. Les da Vinci codex Ces douze carnets ou codex datent de 1487 a 1508 environ. Au format et au contenu vari s, ils sont plus scientifiques et techniques qu'artistiques. Certains ont un tr s petit format et pouvaient tenir dans la poche de l'artiste. Ils contiennent des notes, des croquis et des bauches de trait s sur des sujets divers qui n'ont pas encore tous perdu leur myst re. L onard donna par testament ses manuscrits et dessins son ami Francesco Melzi qui les rapporta Milan et les conserva jusqu' sa mort en 1570. Ils furent ensuite vendus par le fils de Melzi, r organis s, dispers s, parfois perdus. Le comte Galeazzo Arconati les acheta aux h ritiers de Pompeo Leoni, puis les donna en 1637 la Biblioteca Ambrosiana de Milan. la fin du XVIIIe si cle les carnets ou codex de L onard furent distingu s au moyen de lettres, de A M, qui les caract risent toujours.

5 Le manuscrit C tait entr d s 1609 l'Ambrosiana, apr s tre pass entre diverses mains priv es, et le manuscrit K fut donn cette m me biblioth que en 1674 par le comte Orazio Archinti. Lorsque Bonaparte entra Milan en vainqueur, en 1796, la t te de l'arm e de la jeune R publique fran aise, il imposa la Lombardie un tribut de guerre et la confiscation d' uvres scientifiques et artistiques majeures. Ses d l gu s, et notamment le math maticien Gaspard Monge, choisirent la Biblioteca Ambrosiana plusieurs caisses de biens qui prirent le chemin de la France et plus particuli rement de la Biblioth que Nationale Paris. Seuls les douze carnets furent remis l'Institut National, car l les attendaient des savants capables de les tudier, ce qui fut fait dans les ann es suivantes. 4En 1815, lors de l'occupation de Paris par les alli s leur tour vainqueurs de Napol on, la restitution des biens artistiques fut d cid e, mais l'on pensa surtout visiter les grands d p ts.

6 Les petits manuscrits de l'Institut, ni rep r s ni r clam s, furent tout simplement oubli s. C est toujours l qu ils se trouvent aujourd hui enfin presque Codex Atlanticus : Pompeo Leoni d'Arezzo sculpteur du roi de Sardaigne compila de nombreuses pages et les rassembla par th mes dans deux gros volumes dans un format atlantique (comme pour les atlas, d'o le nom de codex atlanticus). Il s para les dessins scientifiques et techniques des dessins de botanique et d'anatomie. Le premier devient le codex atlanticus que l'on trouve la biblioth que Ambroisienne de Milan. Les planches du second furent s par es. On les trouve aujourd'hui Windsor. Les experts les datent de la p riode 1478-1518. Codex Arundel : Thomas Howard comte d'Arundel (1586-1646) fut un grand collectionneur des feuilles de Vinci . Son descendant les confia au British Museum en 1831. Le codex comprend principalement des tudes de physique et m canique, des tudes d'optique et de g om trie, des tudes de poids et des tudes d'architecture, notamment pour la r sidence royale de Fran ois Ier Romorantin Codex Trivulcien : Ces feuilles datant de la p riode 1487-1490 sont conserv es la biblioth que Trivulzienne du chateau Sforza Milan.

7 Le codex trivulcien comprend des tudes d'architecture et des listes de mots savants que L onard d sire apprendre. L onard se dit "homme sans lettres" et fournit de grands efforts pour apprendre. Il entreprit par exemple 40 ans l'apprentissage du latin. 5 Codex Leiceister : La fondation Armand Hammer avait acquis en 1980 pour 24 millions de francs ce carnet dans une vente chez Christie's Londres. C'est le carnet le plus important dans une collection priv e. Il appartient d sormais Bill Gates le patron de Microsoft. M me s'il l'a pay tr s cher, a ressemble quand m me du vol. Codex Ashburnham : Napol on pendant la campagne d'Italie avait emmen Paris tous les crits de L onard de Vinci se trouvant la biblioth que Ambrosienne. Le codex Atlanticus fut restitu en 1815, mais les autres carnets rest rent l'Institut de France. Douze manuscrits, num rot s de A M datant de la p riode 1492 et 1516, traitent d'art militaire, d'optique, de g om trie, du vol des oiseaux et d'hydraulique.

8 Le codex Ashburnham, issu des manuscrits A et B contient des tudes r alis es pendant la p riode de 1489 1492. Codex Madrid : Le codex Madrid I et II fut red couvert dans les rayons de la biblioth que nationale de Madrid en 1965. Madrid I (1490 et 1496) comprend principalement des tudes de m canique. Madrid II (1503 et 1505) est consacr aux tudes de g om trie. Plusieurs planches illustrent les travaux pr paratoires la construction et au moulage du cavalier Sforza Codex urbinas latinus : C'est le premier crit publi de L onard. La peinture est une po sie muette . L onard ne s'en tient pas des consid rations sur la technique et la th orie de la peinture. Il poursuit sur sa vision de la vie. Codex vol des oiseaux : Le codex du vol des oiseaux est la biblioth que (ex-royale) de Turin. Une tude m canique du vol, du fonctionnement de l'aile et des vents (vers 1505) 6 Codex Windsor : Les feuilles sur l'anatomie rassembl es par Pompeo Leoni se trouvent au Ch teau de Windsor.

9 L onard y traite galement de g ographie avec des cartes et des dessins de chevaux. L'ensemble date de 1478 1518 Codex Forster : une partie des carnets achet s par lord Arundel pass rent par Vienne et furent finalement achet s par John Forster qui les offrit au Victoria and Albert Museum. Ils sont divis s en trois carnets Forster I, II et III. Correspondant la p riode 1493-1505, ils sont constitu s d' tudes g om triques, ainsi que de dessins de poids et machines hydrauliques L onard de Vinci et sa myst rieuse criture Ses carnets sont des condens s de notes parses universelles et courtes, concr tes, crites la plume noire, d'une criture trac e de droite gauche en caract res invers s alla mancina ind chiffrables pour le n ophyte sinon l'aide d'un miroir. Ceci est plus le fait d'un gaucher, qui inverse facilement son criture (ph nom ne connu de nos p dagogues, cette technique est appel e l criture sp culaire) que d'un souci de myst re ou de secret sot rique.

10 Etant donn que les discussions expos es dans les codex sont souvent en grande contradiction avec les Saintes Ecritures et la Doctrine Scolastique, on peut cependant faire l hypoth se que c est dans le but d viter le b cher que L onard utilisa ce mode d criture. Rappelons que Giordano Bruno f t brul quatre-vingts ans peine apr s la mort de L onard. Il utilise un papier rarement blanc, le plus souvent bleu-vert ou bistre, plus ou moins rugueux et de mauvaise qualit . Les dessins y sont trac s soit la pointe d'argent, soit la craie noire ou rouge, soit la plume. Ce sont ces diff rents types de papiers et de graphismes qui ont permis certains de proposer une datation approximative de chaque dessin Mais ceci est rendu difficile par le fait que, sans arr t, jusqu' la fin de sa vie, L onard y a corrig des erreurs. 7C. Panorama de la Science au XV me si cle Il n'y a probablement aucun secteur de l' tude historique qui a subi un changement et un d veloppement aussi rapide, en si peu d'ann es, que celui de l'histoire de la Science m di vale et de la naissance de la Science Moderne.


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