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L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES

24 JAN 2017L INSERTIONPROFESSIONNELLEDES JEUNESR apport de diagnostic pr par par France Strat gie et la Daresen concertation avec les membresdu groupe de travail compos des repr sentants de huit organisationspatronales et syndicales ainsi quede quatre organisations de jeunesseDOSSIER DE PR D MARCHEFRANCE STRAT septembre 2016 Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation PROFESSIONNELLE et du Dialogue social a lanc la concertation en faveur de l' insertion PROFESSIONNELLE des groupe de travail a t mis en place Six r unions, entre octobre et d cembre 2016, des repr sentants des organisations patronales (MEDEF, CPME, U2P) et syndicales (CFDT,CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) ainsi que de quatre organisations de jeunesse (FAGE, JOC, MRJC, UNEF).Objectif ? Poser un diagnostic partag sur les di cult s rencontr es dans l'acc s un premier emploi durable et de qualit et r fl chir sur les dispositifs paritaires qui peuvent tre mobilis s pour r pondre aux di cult s des JEUNES face leur premier axes de travail : La sp cificit des JEUNES sur le march du travail L h t rog n it des situations en fonction des classes d ge Les di cult s d insertion qui proviennent du fonctionnement du march du travail et celles qui renvoient des facteurs externes

Un tiers des jeunes suivis en mission locales déclare un mauvais état de santé psychique, contre environ 15 % des jeunes en études ou actifs. 20 % des jeunes demandeurs d’emploi de 16 à 29 ans n'ont pas de couverture santé complémentaire. Des di˛cultés à concilier vie familiale et …

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1 24 JAN 2017L INSERTIONPROFESSIONNELLEDES JEUNESR apport de diagnostic pr par par France Strat gie et la Daresen concertation avec les membresdu groupe de travail compos des repr sentants de huit organisationspatronales et syndicales ainsi quede quatre organisations de jeunesseDOSSIER DE PR D MARCHEFRANCE STRAT septembre 2016 Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation PROFESSIONNELLE et du Dialogue social a lanc la concertation en faveur de l' insertion PROFESSIONNELLE des groupe de travail a t mis en place Six r unions, entre octobre et d cembre 2016, des repr sentants des organisations patronales (MEDEF, CPME, U2P) et syndicales (CFDT,CGT, FO, CFE-CGC, CFTC) ainsi que de quatre organisations de jeunesse (FAGE, JOC, MRJC, UNEF).Objectif ? Poser un diagnostic partag sur les di cult s rencontr es dans l'acc s un premier emploi durable et de qualit et r fl chir sur les dispositifs paritaires qui peuvent tre mobilis s pour r pondre aux di cult s des JEUNES face leur premier axes de travail.

2 La sp cificit des JEUNES sur le march du travail L h t rog n it des situations en fonction des classes d ge Les di cult s d insertion qui proviennent du fonctionnement du march du travail et celles qui renvoient des facteurs externes Le bilan des dispositifs favorisant l insertion PROFESSIONNELLE des jeunes24 janvier 2017 France Strat gie et la DARES remettent leur rapport Myriam El Khomri, la ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation PROFESSIONNELLE et du Dialogue taux de ch mage des JEUNES est lev dans tous les pays europ enset particuli rement en France o il atteint 24 %. Le taux d activit est galement faible : il est de 4,5 points inf rieur la moyenne europ enne en STRAT France, les JEUNES ont vu leur taux de ch mage tre multipli par 3,5 en 40 ansLES JEUNES SUR LE MARCH DU TRAVAIL : UNE SITUATION D GRAD ELe faible taux d'activit des JEUNES s'explique notamment par deux ph nom nes : Ils sont majoritairement en tudes et donc faiblement actifs.

3 Pr s de 50 % des 18-24 ans sont en tudes 17 % sont salari s en CDI 13 % sont au ch magePeu d entre eux cumulent tudes et emploi Seulement 15 % des JEUNES cumulent tudes et emploi, m me si on constate une augmentation depuis les ann es 2000. 50 % de ce cumul recouvre l cumul tudes-emploi semble avoir des e ets ambivalents. Il permet une meilleure insertion PROFESSIONNELLE l issue des tudes mais il augmente aussi le risque d chec France, 13,8 % des 20-24 anssont au ch mage contre 11,7 % en moyenne en Europe (UE28). tudesemploi+15 % des 15-29 ans ne sont ni enemploi, ni en tudes, ni en part des JEUNES au ch mage est plus pertinente que le taux de ch mage. L indicateur est le plus lev pour les 20-24 ans et le plus faible pour les moins de 20 ans en raison de leur forte inactivit .Contrairement d autres pays de l Union europ enne, le taux de NEET n a pas baiss depuis 2013 en France et il reste lev , notamment chez les plus g sur-ch mage des JEUNES , lev au moment de leur entr e sur le march du travail, persiste encore plus d une dizaine d ann es apr s leur entr e sur le march du transition des tudes vers l emploi marqu e par un ch mage lev.

4 FRANCE STRAT situations h t rog nesEn France, les JEUNES ne sont pas tous dans la m me situation face l' taux de ch magedes JEUNES non dipl m s est pr sde 3 fois plus lev que celuides JEUNES dipl m s du sup non-dipl m s mettent en moyenne 1 an pour acc der leur premier emploi dur e ind termin e contre 3,3 mois pour les dipl m s du sup partie des JEUNES subitdes discriminations dans l'acc s l' sp cialit de formation a une influence centrale sur la qualit de l' 'apprentissage acc l re l' insertion dans l'emploi des que l' ge, la qualification joue un r le d terminant dans l insertion PROFESSIONNELLE . La surexposition des moins qualifi s au ch mage s est renforc e avec la ans apr s leur sortie de formation initiale en 2004. 1/3 des JEUNES s'est stabilis rapidement dans un emploi dur e ind termin e ; 1/3 est parvenu un emploi stable apr s un parcours plus di cile marqu par des allers-retours entre emploi dur e d ter-min e et de courtes p riodes de ch mage ;1/3 a connu une insertion longue et pr caire avec de longues p riodes de ch mage voire un d crochage de l' le secondaire, c'est la fili re industrielle qui fournit un avantage sur les fili res tertiaires et g n rales tandis que dans le sup rieur, ce sont les formations de la sant et du social qui o rent les meilleures conditions d insertion .

5 L universit , les dipl m s des formations scientifiques ont des trajectoires plus favorables que leurs homologues en lettres ou en sciences humaines, surtout au niveau bac+3 ou bac+4. L'apprentissage s'est beaucoup d velopp depuis 25 ans, notamment dans le sup rieur. L'apprentissage favorise l insertion dans l emploi, davantage encore dans le cas des moins dipl m s. Pour un m me dipl me de CAP BEP, les apprentis du secondaire connaissent un taux d acc s durable l emploi pr s de 20 points sup rieurs ceux l'ayant obtenu par voie scolaire. Les ruptures de contrat d'apprentissage restent cependant lev JEUNES issus de l immigration cumulent les di cult s. Ils ont un risque nettement plus lev de ch mage. Parmi les moins de 30 ans, pour les JEUNES descendants d immigr s africains, ce risque est multipli par 1,9 par rapport un jeune sans ascendance migratoire, une fois neutralis s les e ets li s l ge, au dipl me, l origine sociale ou au lieu de r sidence.

6 Le lieu de r sidence est galement un facteur de STRAT partie des di cult s d insertion PROFESSIONNELLE li e au fonctionnement du march du travailDes probl mes d appariement entre o re et demande de %Motivation,disponibilit 45 Relationnel,pr sentation45 Polyvalence,capacit d'adaptation64 Formation60 Exp rience4635 % des 15-29 ans ontun contrat temporaire (CDD, int rim, apprentissage).Le co t du travail d un jeune est plus lev en France mais de nombreux all gements 'usage des contrats temporaires s'est accru, surtout pour les JEUNES . Leur trajec-toires d' insertion dans emploi sont marqu es par davantage de transitions, notamment avec passages par le ch mage. Et les contrats courts semblent moins jouer un r le de tremplin vers l emploi comp tences et qualit s attendues par les recruteurs Sources : Enqu te compl mentaire BMO 2016, P le emploi, BVA et Cr de l emploi salari hors apprentis0102030405060198219831984198519 8619871988198919901991199219931994199519 9619971998199920002001200220032004200520 0620072008200920102011201220132014 Ensemble de l emploi salari 15-29 ans hors apprentis15-29 ans15-24 ans - hors apprentis15-24 ansNote : de 1982 2002, la part des contrats temporaires est valu e pour les 15-29 ans lors du mois auquel a lieu l enqu te annuelle (g n ralement le mois de mars) ; compter de 2003, cette part est valu e en moyenne sur l ann e.

7 Il en r sulte une rupture de s rie en 2003. Actifs occup s au sens du BIT en emploi salari ; contrat temporaire = int rim, CDD (y compris apprentis, saisonniers, contrats aid s en CDD, contractuels de la fonction publique)Champ : population des m nages de France m tropolitaineSources : Insee, enqu tes Emploi annuelles jusqu en 2002, enqu te Emploi en continu depuisPart des contrats temporaires (CDD, int rim, apprentissage) dans l emploi salari depuis 1982 (en %)Le salaire minimum fran ais n est pas di renci pour les JEUNES (hormis pour les contrats en alternance). Aussi, le co t du travail d un jeune appara t lev en France relativement d autres pays. Cependant, 82 % des postes occup s par les 18-24 ans font l objet d'all gements de cotisations % des JEUNES d butants n ont pas t form s pour le m tier qu ils occupent. M me si le dipl me reste un crit re central de recrutement, les entreprises cherchent aujourd hui de nouvelles comp tences di ciles rep rer et le dipl me semble agir comme un signal de d tention de ces comp STRAT di cult s en partie li es des facteurs externes au march du travail10 % des JEUNES de 16 29 ans ne ma trisent pas les comp tences de moins 10 % des JEUNES de 16 29 ans rencontrentdes freins p riph riques l'emploi.

8 Un non-recours l o re d insertion sociale et % des JEUNES taient ni en tudes, ni en emploi, ni en formation (NEET), ni rep r s, ni accompagn s en 2012, dont une majorit de 25 29 ans ( JEUNES invisibles , estimation ant rieure au plan de lutte contre le d crochage scolaire et la Garantie JEUNES ).La notion de droits sociaux parle peu aux JEUNES , ils peuvent se d cour-ager face certaines d marches. Ils manquent galement d information sur les missions locales. dipl me gal, les taux d emploi des JEUNES sans permis sont inf rieurs aux taux d emploi des JEUNES avec permis. L acc s l automobile est tr s d pendant du soutien des familles : 84 % des JEUNES possesseurs du permis et 64 % d un v hicule g s de 18 24 ans ont b n fici d un financement carts persistants d opportunit s d emploi entre existe un rapport de 1 4 entre la zone d emploi o le taux de ch mage est le plus faible et celle o il est le plus lev.

9 40 % des JEUNES changent de zone d emploi durant leurs d buts de vie active. L o re r siden-tielle, inadapt e aux besoins des JEUNES , est un frein majeur leur mobilit .Une partie des JEUNES ma trise mal les outils num riques et n'est pas quip JEUNES suivis en mission locale ont un taux d quipement inf rieur d environ 10 points celui des JEUNES de 18-24 ans. Leurs comp tences num riques ne sont pas adapt es l insertion PROFESSIONNELLE avec un usage limit de l e-mail, de la bureautique et des services utiles en JEUNES suivis en missions locales ont un moins bon tat de sant .Un tiers des JEUNES suivis en mission locales d clare un mauvais tat de sant psychique, contre environ 15 % des JEUNES en tudes ou actifs. 20 % des JEUNES demandeurs d emploi de 16 29 ans n'ont pas de couverture sant compl di cult s concilier vie familiale et vie % des JEUNES de 15 29 ans qui ne sont ni en tudes, ni en emploi, ni en formation d clarent tre inactifs en raison de responsabilit s manque de ressources financi res qui nuit aux d marches d' 2014, le taux de pauvret mon taire (seuil 60 %) tait pour les 18-29 ans de 18,3 % pour les hommes et de 21,2 % pour les femmes, contre 13,4 % et 14,7 % en population g n conditions de logement plus souvent pr JEUNES ont plus fr quemment des di cult s pour payer leur loyer.

10 Ils sont surrepr sent s parmi les personnes accueillies en services d'h 'isolement comme frein l'emploi. Les JEUNES plac s dans leur enfance ou en rupture familiale sont plus expos s des di cult s. Les JEUNES peu ou pas dipl m s sont plus souvent dans une situation pr occupante : 43 % de ceux qui n ont pas d pass le coll ge et 27 % de ceux qui ont un niveau CAP ou BEP sont en di cult de freins p riph riques l emploi sont nombreux et substantiels : la capacit de mobil-it (transports et r sidence), la ma trise du num rique, l tat de sant dont la sant psychique, l articulation entre la vie familiale et la vie PROFESSIONNELLE , les di cult s financi res, le logement, les d fauts de couverture sociale, l isolement et l absence de soutien familial (moral et mat riel). Ils se concentrent notamment sur les JEUNES priv s ou disposant de peu de soutien familial ou les JEUNES sur certains STRAT bilan des dispositifs favorisant l insertion PROFESSIONNELLE des jeunesUne complexit et une instabilit des dispositifs qui engendrent des di cult s sur le innovations r centes et enjeux futurs dans les pratiquesd missions locales voient un renforcement de leur place dans l accompagnement vers l emploi et vers la formation des JEUNES .


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