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LES CONNAISSANCES DANS LE MARCH . Ronan Le Velly et al. | Revue d' anthropologie des CONNAISSANCES 2015/1 - Vol. 9, n 1. pages 1 16. ISSN 1760-5393. Article disponible en ligne l'adresse: ---------------------------------------- ---------------------------------------- ------------------------------------ ---------------------------------------- ---------------------------------------- ------------------------------------ Pour citer cet article : ---------------------------------------- ---------------------------------------- ------------------------------------ Document t l charg depuis - - - - 03/03/2015 12h03. Document t l charg depuis - - - - 03/03/2015 12h03. Le Velly Ronan et al., Les CONNAISSANCES dans le march , Revue d' anthropologie des CONNAISSANCES , 2015/1 Vol.

Revue d’anthropologie des connaissances – 2015/1 3 bien, il est impossible de l’échanger) montrent par l’absurde que l’on ne peut envisager une coordination marchande « pure » (Orléan, 1994a, 1994b).

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1 LES CONNAISSANCES DANS LE MARCH . Ronan Le Velly et al. | Revue d' anthropologie des CONNAISSANCES 2015/1 - Vol. 9, n 1. pages 1 16. ISSN 1760-5393. Article disponible en ligne l'adresse: ---------------------------------------- ---------------------------------------- ------------------------------------ ---------------------------------------- ---------------------------------------- ------------------------------------ Pour citer cet article : ---------------------------------------- ---------------------------------------- ------------------------------------ Document t l charg depuis - - - - 03/03/2015 12h03. Document t l charg depuis - - - - 03/03/2015 12h03. Le Velly Ronan et al., Les CONNAISSANCES dans le march , Revue d' anthropologie des CONNAISSANCES , 2015/1 Vol.

2 9, n 1, p. 1-16. ---------------------------------------- ---------------------------------------- ------------------------------------ Distribution lectronique pour Tous droits r serv s pour tous pays. La reproduction ou repr sentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autoris e que dans les limites des conditions g n rales d'utilisation du site ou, le cas ch ant, des conditions g n rales de la licence souscrite par votre tablissement. Toute autre reproduction ou repr sentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque mani re que ce soit, est interdite sauf accord pr alable et crit de l' diteur, en dehors des cas pr vus par la l gislation en vigueur en France. Il est pr cis que son stockage dans une base de donn es est galement interdit.

3 PR SENTATION DU DOSSIER. LES CONNAISSANCES . DANS LE MARCH . RONAN LE VELLY. FR D RIC GOULET. ALEXANDRE MALLARD. La place qu'occupent les CONNAISSANCES dans la sociologie conomique est relativement ambigu . La lecture des sommaires de plusieurs manuels francophones publi s ces derni res ann es (Fran ois, 2008 ; Steiner, 2011 ;. Le Velly, 2012 ; Bernard de Raymond et Chauvin, 2014) sugg re ainsi que les CONNAISSANCES sont loin d' tre consid r es avec la m me centralit que d'autres entit s ou notions telles que les r seaux, la culture, les dispositifs, les institutions, les entrepreneurs, la concurrence ou encore la qualit . Chacune de ces notions fait m me l'objet de sous-ensembles de recherches relativement coh rents, alors que peu de travaux de sociologie conomique ont explicitement revendiqu d'approfondir les r les des CONNAISSANCES .

4 Philippe Steiner (1998) avait ouvert la voie en tudiant la diversit de rationalit s port es par les diff rentes th orisations de l' conomie mais l'exception de cet auteur peu de chercheurs ont par la suite explicitement plaid pour une Document t l charg depuis - - - - 03/03/2015 12h03. Document t l charg depuis - - - - 03/03/2015 12h03. sociologie de la connaissance conomique. Il est alors tentant de conclure, comme le fait Patrik Aspers, que la sociologie conomique a largement ignor le sujet de la connaissance (Aspers, 2009, p. 111). La th se que nous allons d fendre dans la premi re partie de cet article est qu'il n'en est rien, pour peu que l'on consid re la fa on dont les ressorts de l'action conomique y ont t envisag s.

5 Nombre des travaux de sociologie conomique renvoient ainsi un enjeu socio-cognitif fondamental : l'interpr tation des situations et l'anticipation des cons quences des actions. Les diff rentes entr es pr c demment cit es, des r seaux la qualit , peuvent alors tre relues au regard des enjeux de mobilisation des CONNAISSANCES dans l'action qui les traversent. Le dossier que cet article introduit s'inscrit dans cette perspective. partir d' tudes de terrains portant sur des objets aussi divers que le succ s de la lean production dans l'industrie automobile, l' valuation en ligne de prestations h teli res, le travail des agents du P le Emploi, les ventes aux ench res de bois public ou la commercialisation de la recherche- d veloppement pharmaceutique, il montre la place centrale qu'occupent les CONNAISSANCES dans le fonctionnement de l' conomie et des march s.

6 Revue d' anthropologie des CONNAISSANCES 2015/1 1. 2 Revue d' anthropologie des CONNAISSANCES 2015/1. En outre, en raison des approches ethnographiques mobilis es, il t moigne de l'int r t d'appr hender cette question une chelle microsociologique, proche des pratiques concr tes. Plusieurs r sultats peuvent alors tre mis en avant, portant sur les incertitudes et les CONNAISSANCES relatives aux qualit s des biens marchands, les r gimes de CONNAISSANCES soutenant leur valuation et enfin la performativit des CONNAISSANCES . La seconde partie de cet article sera alors consacr e la pr sentation de ces trois axes d'analyse, tels qu'ils sont poursuivis dans les articles du dossier. LA PLACE DES CONNAISSANCES . DANS LA SOCIOLOGIE CONOMIQUE.

7 En d pit de la diversit de leurs inspirations th oriques (Convert et Heilbron, 2007), les recherches men es depuis le milieu des ann es 1980 en sociologie conomique partagent plusieurs points communs. Nous pouvons citer le recours l'enqu te plut t qu' la mod lisation, et le choix de travailler sur la diversit des march s concrets plut t que sur leur fonctionnement th orique. Mais un autre point commun doit ici tre mis en avant. Nombre de ces recherches partagent une th orie de l'action sensible aux op rations cognitives auxquelles les acteurs conomiques proc dent pour valuer, calculer, agir et se coordonner. Ils partagent en outre une attention aux conditions sociales qui permettent ces op rations. L'approche d fendue est alors tr s diff rente de celle d' conomistes ou de psychologues attentifs aux processus mentaux des acteurs conomiques et aux carts par rapport une hypoth se de rationalit.

8 Parfaite (Thaler, 1991). Elle est pleinement sociale, en restituant les supports Document t l charg depuis - - - - 03/03/2015 12h03. Document t l charg depuis - - - - 03/03/2015 12h03. sociaux qui permettent et canalisent les op rations cognitives. Au final, il peut m me tre soutenu la th se, comme le fait Jens Beckert (1996, 2009), que la sociologie conomique s'est fond e comme une s rie de r ponses originales, alternatives celles des conomistes, des questions portant sur les enjeux cognitifs de ces op rations. Un enjeu cognitif central L' conomie des conventions est un des courants th oriques qui a tr s explicitement mis en exergue l'enjeu cognitif pr sidant la r alisation des activit s conomiques. Les probl mes de coordination que la science conomique a mis au jour ont sur ce point fourni aux conventionnalistes un point de d part pour leur d monstration.

9 Les situations de type dilemme du prisonnier (si chacun sait que chacun a int r t tricher, un change m me mutuellement avantageux ne peut avoir lieu) comme celles relevant des jeux de pure coordination (sans accord sur un principe commun d' valuation d'un Revue d' anthropologie des CONNAISSANCES 2015/1 3. bien, il est impossible de l' changer) montrent par l'absurde que l'on ne peut envisager une coordination marchande pure (Orl an, 1994a, 1994b). D'une fa on plus g n rale, le manifeste conventionnaliste (Dupuy et al., 1989) soutient que les acteurs sociaux ont besoin de s'appuyer sur des r f rences cognitives partag es, des conventions , pour s'engager dans les activit s conomiques de production, d' change ou de consommation.

10 Travers les dispositifs socio- techniques qui les relaient, tels les standards techniques ou les qualifications professionnelles (Th venot, 1986), il est possible de s'entendre sur les grandeurs qui pr sident l' valuation et d'accro tre la pr visibilit des comportements. Dans ce raisonnement fondateur, la th orie de l'action mobilis e s'inscrit dans ce qui a souvent t nomm le tournant cognitif des sciences sociales. Il est affirm une pr occupation centrale pour les op rations interpr tatives, cognitives et valuatives au fondement de l'action et pour les supports sociaux qui les permettent. Cette pr occupation se retrouve galement dans la sociologie n o- institutionnelle qui, travers tout particuli rement les travaux de Neil Fligstein, a galement fortement contribu au d veloppement de la sociologie conomique.


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