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LES POLITIQUES SOCIALES EN MATIERE D’ACTION SOCIALE A …

Les Journ es partenariales de l action SOCIALE - octobre 2001 Communication pr sent e par G. DROZIN LES POLITIQUES SOCIALES EN MATIERE D action SOCIALE A LA REUNION DEPUIS 1946 : UN SURVOL HISTORIQUE Introduction P 2 Quelques rep res avant 1946 P 4 Premi re tape (1946-1963) l Urgence sanitaire et SOCIALE P 5 La lutte pour la sant P 7 La mise en place des services sociaux P 8 L am lioration des conditions de vie P 10 Les dispositifs de protection de la famille et de l enfance P 11 Deuxi me tape (1963 1982) Vers l acc s aux droits sociaux P 12 Une politique SOCIALE d terminante P 12 Les instruments au service des POLITIQUES SOCIALES P 14 Des r ponses mitig es face au contexte difficile P 18 Troisi me tape (1982 nos jours) Pour plus d galit et de reconnaissance SOCIALES P 21 Les ann es 80 et la d centralisation P 21 Les ann es 90 et l galit SOCIALE ou la reconnaissance SOCIALE P 24 Conclusion P 28 Glossaire (P 31) Annexe 1.

Les Journées partenariales de l’Action Sociale -–octobre 2001 – Communication présentée par G. DROZIN LES POLITIQUES SOCIALES EN MATIERE D’ACTION SOCIALE

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  Action, Sociales, Action sociale

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1 Les Journ es partenariales de l action SOCIALE - octobre 2001 Communication pr sent e par G. DROZIN LES POLITIQUES SOCIALES EN MATIERE D action SOCIALE A LA REUNION DEPUIS 1946 : UN SURVOL HISTORIQUE Introduction P 2 Quelques rep res avant 1946 P 4 Premi re tape (1946-1963) l Urgence sanitaire et SOCIALE P 5 La lutte pour la sant P 7 La mise en place des services sociaux P 8 L am lioration des conditions de vie P 10 Les dispositifs de protection de la famille et de l enfance P 11 Deuxi me tape (1963 1982) Vers l acc s aux droits sociaux P 12 Une politique SOCIALE d terminante P 12 Les instruments au service des POLITIQUES SOCIALES P 14 Des r ponses mitig es face au contexte difficile P 18 Troisi me tape (1982 nos jours) Pour plus d galit et de reconnaissance SOCIALES P 21 Les ann es 80 et la d centralisation P 21 Les ann es 90 et l galit SOCIALE ou la reconnaissance SOCIALE P 24 Conclusion P 28 Glossaire (P 31) Annexe 1.

2 Liste de cr ation des services sociaux (P 32) Annexe 2 : Les dates de la protection SOCIALE (P 33) 2/2 Journ es partenariales de l' action SOCIALES (octobre 2001) G. DROZIN INTRODUCTION A la R union, avant 1946 et l'instauration des mesures SOCIALES , seule une minorit pouvait faire appel au m decin, avoir acc s au savoir, assurer sa L'Aide M dicale Gratuite (AMG) tait communale, plut t sommaire et avec peu de moyens, elle ne pouvait r pondre aux besoins compte tenu de la masse des "indigents". Dans les ann es 50, les POLITIQUES SOCIALES vont lentement, puis plus rapidement dans les ann e 60, lib rer la soci t r unionnaise du besoin et du risque (maladie, handicap, protection de la famille et de l'enfant, ch ). Peu peu on assiste la r duction des in galit s enracin es et cons quences d'une histoire marqu e par la colonisation et un syst me inhumain, celui de l'esclavage.

3 Les POLITIQUES SOCIALES viendront provoquer un changement consid rable et une volution irr versible des conditions de vie de l'ensemble de la population. Elles permettront de passer du "dispensaire au quartier" - comme l'a pr cis notre regrett e coll gue C. LAUTRET STAUB dans son m moire de recherche (MST DSTS 93). Elles passeront ainsi de la prise en charge silencieuse du b n ficiaire la parole du citoyen et ce, malgr toutes les tentatives de stigmatisation des plus d munis. Deux exemples : la prise en charge de la sant avec l'AMG qui a maintenu une d pendance souvent d nonc e de la population vis vis des mairies et l ambigu t des prestations familiales de ne pas tre align es avec celles vers es en M tropole pendant presque une quarantaine d'ann es cause du nombre d'enfants par famille (+ de 7 en 1950) et des conditions conomiques.

4 Et pourtant, l' volution en cinquante ans est telle que les observateurs parlent de "r volution silencieuse". Elle est qualifi e, en g n ral, de sanitaire, SOCIALE , d mographique, culturelle. Pour certains, elle a t impos e, pour d'autres r clam e et pour d'autres encore elle est venir. L'unanimit semble se faire sur celle de la consommation en attendant celle qui est esp r e, la r volution conomique. Cette communication n'a pas l'ambition de pr senter tous les param tres qui seraient prendre en compte (le contexte socio- conomique, historique et politique mais aussi les moyens mis en uvre tels que les institutions, les acteurs, les prestations et les ), et ce, malgr leur signification pour la mise en uvre des POLITIQUES SOCIALES et de l action SOCIALE . Par ailleurs il ne faut pas perdre de vue que ce qui a t fait en cinquante ans la R union a pris trois si cles en France et que ce fut une p riode ou l'urgence des besoins et des r ponses a souvent servi d'objectif principal.

5 Cette communication n est que le point de vue d'une assistante SOCIALE qui a beaucoup appris sur le terrain et qui a eu l'honneur d'occuper des fonctions aussi diverses que passionnantes. En effet, j'ai beaucoup appris au contact des familles, d s mon premier poste Sainte-Marie ainsi qu'avec toutes les personnes rencontr es dans les organisations et structures qu elles soient professionnelle, administrative, universitaire ou politique alors que j' tais adjointe la Conseill re Technique Responsable du Service Social D partemental. Enfin, la rencontre avec les tudiants de l'Ecole D partementale de Service Social qui a souvent d bouch sur des changes tr s fructueux. Ils ont d ailleurs entre autres contribu soutenir ma conviction de l int r t de cette formation pour le D partement et donc de cette cole que j ai dirig e depuis sa mise en place en 1984 jusqu' sa fusion en l'an 2000 avec le CREAI, pour cr er ensemble l'Institut R gional de Travail Social.

6 En tant qu Assistante SOCIALE , l action SOCIALE m'appara t comme une sorte de miroir pour la soci t qui r fl chit l image des chantiers en attente pour toujours plus de justice, de solidarit et de dignit . L action SOCIALE est mon avis le surplus d humanit dont les peuples ont eu et auront toujours besoin et que les POLITIQUES SOCIALES impulsent. Pour traiter ce sujet, 3/3 Journ es partenariales de l' action SOCIALES (octobre 2001) G. DROZIN le choix des donn es est arbitraire et incomplet. En effet, je ne parlerai pas des budgets allou s aux POLITIQUES SOCIALES . Des sp cialistes l ont d j fait et tous s accordent pour souligner l importance des sommes vers es dans le d partement. Il ne sera pas non plus question du r le jou par les POLITIQUES et les courants POLITIQUES . L encore des travaux universitaires et les d bats publics permettent d en saisir toutes les influences.

7 Je ne peux non plus pr tendre tre exhaustive, il aurait fallu faire une encyclop die. Enfin je dois admettre aussi que j ai eu quelques difficult s s parer l volution du travail social de celle des POLITIQUES SOCIALES Parler d action SOCIALE oblige aussi la d finir m me s il n en existe pas de d finition officielle pas plus qu une organisation administrative sp cifique. Elle repose sur une multitude d institutions et des activit s vari es. Elle recouvre un ensemble de moyens h rit s des lois d Assistance et de la Protection SOCIALE . Elle permet de mettre en place des mesures de compensation (ex : Prestations Familiales), d indemnisation (ex :ch mage) et de solidarit (ex :RMI). L action SOCIALE et les POLITIQUES SOCIALES sont indissociables. L ensemble des mesures sont regroup es actuellement dans le code de l action SOCIALE et des Familles.

8 Elles ont fait l objet de nombreuses analyses avec des clairages la fois sociologiques, POLITIQUES et philosophiques. Je ne vous en proposerai qu une, celle de B. LORY, un ancien Directeur G n ral de la Population et de l action Sociale1. Il a mis en place les CREAI et a consacr sa carri re l action SOCIALE . Il a surtout lutt contre les particularismes r gionaux et corporatistes qui donnaient toujours raison aux plus forts et aux mieux organis s. Pour lui l action SOCIALE se devait d tre une fonction collective destin e am liorer la qualit de la vie SOCIALE 2. La r alit quotidienne des populations ainsi que les mesures et actions mettre en uvre deviennent alors videntes. Les finalit s de l action SOCIALE sont bien POLITIQUES et son sens, celui d offrir accueil, coute, soutien sur le plan mat riel, moral et psychologique et avant tout aux personnes les plus vuln rables pour pr server la coh sion SOCIALE Cette d finition, toujours d actualit pour moi, qui date des ann es 70 n tait pas cette poque dans le discours ambiant en M tropole ou l influence des sociologues emp chait toute analyse critique socio- politique du Travail social et par cons quent de l action SOCIALE autre que celle du contr le social.

9 Alors qu en 1946, les POLITIQUES SOCIALES taient impuls es par l Etat, quarante ans apr s, avec la d centralisation, elles devenaient la comp tence du D partement. Cette communication sera donc un survol des tapes de l volution de l action SOCIALE La R union, depuis la d partementalisation jusqu' nos jours. Pour la d crire, j ai choisi une approche chronologique situant des p riodes qui permettent d en saisir les axes essentiels : - 1 re tape : des POLITIQUES SOCIALES face l urgence sanitaire et SOCIALE (1946-1963), - 2 me tape :: des POLITIQUES SOCIALES vers l acc s aux droits sociaux (1963-1982), - 3 me tape : des POLITIQUES SOCIALES pour plus d galit et de reconnaissance SOCIALES (1982 nos ). Quelques rep res avant 1946: Sur le plan de l enseignement : R. LUCAS (sociologue) met en vidence, dans ses travaux de recherche, le r le et la place de l' cole la R union de 1815 1946.

10 Ainsi, il souligne que c est dans une situation singuli re que s implante l cole Bourbon. Au d but de la colonisation sa n cessit ne s impose pas auteur pr cise, toutefois, qu en ce qui concerne l histoire des pans entiers restent exhumer,(..) dont l cole est partie prenante . 1 Revue Liaison SOCIALE n 109 / 79 2 B. LORY La Politique SOCIALE Privat 1975 page 9 1 Bourbon l cole 1815 1946 Association Echos et Oc an Indien 1997 4/4 Journ es partenariales de l' action SOCIALES (octobre 2001) G. DROZIN Sur le plan social : Des historiens ont mis en vidence les effets de la soci t de plantation et le paternalisme pratiqu par les propri taires terriens et les usiniers. Dans l histoire de la bienfaisance2, administration qui appara t en 1806, le docteur AZEMA pr cise que l aide aux plus pauvres reposait la fois, sur l entraide et la solidarit familiale mais aussi sur le soutien des mouvements religieux qui ont en quelque sorte creus les fondations de l Assistance et de l Education aux plus d munis.


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