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MANUEL DE PSYCHOPATHOLOGIE – Les psychoses - BDA

MANUEL DE PSYCHOPATHOLOGIE Les psychoses - BDA. Guy Besan on (1993). Paris : Dunod. D FINITION ET CLASSIFICATION. D finition Le terme de psychose d signe des tats psychiques caract ris s par une alt ration profonde de la conscience du sujet (troubles graves de l'identit ) et de son rapport avec la r alit . On exclut de cette cat gorie les sujets chez qui cette double alt ration para t due essentiellement un retard mental. Par contre, il peut exister des troubles psychotiques associ s un retard mental (par exemple, les psychoses d ficitaires apparaissant chez l'enfant). Les troubles psychotiques, ouvrant sur l'exp rience d lirante, pourront survenir dans des circonstances diverses. (Besan on, p161). On distingue ainsi : - Les psychoses aigu s Elles sont caract ris es par une apparition brutale et une r solution plus ou moins rapide, avec retour.

MANUEL DE PSYCHOPATHOLOGIE – Les psychoses - BDA Guy Besançon (1993). Paris : Dunod. DÉFINITION ET CLASSIFICATION 1.1. Définition Le terme de « psychose » désigne des états psychiques caractérisés par une altération profonde de la conscience

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1 MANUEL DE PSYCHOPATHOLOGIE Les psychoses - BDA. Guy Besan on (1993). Paris : Dunod. D FINITION ET CLASSIFICATION. D finition Le terme de psychose d signe des tats psychiques caract ris s par une alt ration profonde de la conscience du sujet (troubles graves de l'identit ) et de son rapport avec la r alit . On exclut de cette cat gorie les sujets chez qui cette double alt ration para t due essentiellement un retard mental. Par contre, il peut exister des troubles psychotiques associ s un retard mental (par exemple, les psychoses d ficitaires apparaissant chez l'enfant). Les troubles psychotiques, ouvrant sur l'exp rience d lirante, pourront survenir dans des circonstances diverses. (Besan on, p161). On distingue ainsi : - Les psychoses aigu s Elles sont caract ris es par une apparition brutale et une r solution plus ou moins rapide, avec retour.

2 L'organisation psychique ant rieur pr sum e non psychotique. Ainsi, des facteurs psycho g n tiques ( motion, traumatisme psychique) ou organiques (toxiques, infectieux, etc.) pourront occasionner le d clenchement d'une bouff e d lirante, d'une confusion mentale ou d un tat maniaque ou m lancolique transitoires. Par contre, certains tats psychotiques aigus s'av reront par la suite tre les premi res manifestations franches de troubles psychotiques chroniques. Nous passons alors du cadre des psychoses aigu s celles psychoses chroniques dont le cours est fr quemment maill de phases processuelles aigu s. Les psychoses aigu s ne supposent donc pas une structuration psychotique de la personnalit du sujet. (..)p162.

3 (Besan on, 1993). - Les psychoses chroniques Elles pr sentent une chronicit qui r pond une structuration psychotique de la personnalit . L , les troubles de l'identit Sont profonds et durables. Ils renvoient des failles importantes dans les tapes pr coces du d veloppement psycho-affectif. (..). Ainsi, les sujets pr sentant des failles profondes dans leurs processus d'identification et de structuration, une organisation pr g nital risquent t t ou tard d' tre d bord s dans leur capacit faire face aux exigences de la r alit . Survient alors la d compensation psychotique qui va signer l'entr e dans une psychose chronique, avec des trouble graves de l'identit et la cr ation d lirante d'une n o-r alit . P162 (Besan on, 1993).

4 Classification des psychoses Voici, sous forme d'un tableau, les psychoses retenues pour leur tude dans cet ouvrage. p164 (Besan on, 1993). psychoses AIGU S. - bouff es d lirantes polymorphes ou psychoses d lirantes aigu s ;. - confusion mentale ;. - manie ;. - m lancolie. psychoses CHRONIQUES. Schizophr nie : - forme simple ;. - forme h b phr nique ;. - forme h b phr no-catatonique ;. - forme parano de ;. - forme schizo-n vrotique ;. - forme schizo-affective ;. - h bo dophr nie. psychoses d lirantes chroniques : d lires chroniques syst matis s ou d lires parano aques : - d lires passionnels : - d lire de revendication - d lire de jalousie, - d lire rotomaniaque ;. - d lire d'interpr tation (S rieux et Capgras).

5 - d lire sensitif de relation (Kretschmer) ;. psychose hallucinatoire chronique ;. d lires fantastiques, para phr niques ou d lire d'imagination. psychoses affectives ou psychoses maniaco-d pressives. Troubles psychotiques chroniques secondaires des affections organiques (troubles psychotiques li s la d mence s nile, psychose alcoolique, paralysie g n rale, etc.). 2 LES psychoses AIGU S. Les bouff es d lirantes polymorphes ( ) ou psychoses d lirantes aigu s ( ). Ce sont des tats transitoires, caract ris s par la survenue soudaine l'un d lire d'une grande intensit , tr s polymorphe dans ses th mes comme dans ses m canismes, avec d structuration de la conscience. Le d lire est v cu comme une donn e imm diate de la conscience avec anxi t et sentiment d'illumination, dans une atmosph re de d personnalisation.

6 Mais le sujet conserve un contact avec la r alit , plus nettement que dans les confusions mentales ( cf. chap. 2 et 3). Parall lement au d lire et l'alt ration de la conscience, on observe des troubles de 1'humeur et du caract re. P164-165 (Besan on, 1993). Clinique Terrain Les touchent essentiellement des sujets jeunes. Par ailleurs, il semble qu'il n'y ait aucune sp cificit de terrain qui puisse significativement y pr disposer ou en pr munir. D but I1 peut tre tr s brutal, mais en g n ral, dans les jours qui pr c dent, e sujet pr sente des phases d'inqui tude vague, alternant avec des tats exaltation. Pendant cette p riode, les cadres de r f rence qui organisent le champ du v cu du sujet s'effacent progressivement.

7 P riode d' tat - La d structuration de la conscience. Le sujet est d personnalis : il se sent transform dans sa morphologie, dans son fonctionnement psychique, dans ses possibilit s physiques et mentales. Sa perception du monde est boulevers e : le r el ne cesse pas totalement d'exister, mais les r gles qui gouvernent les v nements ont perdu leur permanence. La perception du temps et de l'espace est modifi e par l'exp rience d lirante dans une atmosph re d' tranget . L'associe fr quemment la d personnalisation un syndrome d'automatisme mental : o Hallucinations psychiques ( sans sensorialit ) : repr sentations mentales de bruits, paroles, odeurs, visions, mouvements , o Transformation de la pens e du sujet ( elle fait cho, est devin e, lui est impos e ), o Hallucinations psycho-sensorielles de tous types : visuelles, auditives, gustatives, olfactives, c nesth siques (transformations ans son corps ), kinesth siques (hallucinations de mouvements ).

8 Localisables dans l'espace, elles ont toutes les caract res de la sensorialit . Ce v cu hallucinatoire et de d possession conduit au syndrome d'influence : les ph nom nes forc s ou parasites viennent pour le sujet du dehors. Il est le jouet de forces qui agissent sur lui. Le v cu a un aspect oniro de : c'est un tat de r ve d lirant, ineffable, nigmatique et magique, coexistant de fa on flottante avec le maintien de la perception du r el. - Le d lire. Tr s vite, il appara t constitu de toutes pi ces, la diff rence de son installation souvent insidieuse dans la schizophr nie. Les th mes sont multiples et variables. Tr s souvent coexistent dans des proportions variables des th mes de pers cution (fin du monde, empoisonnement, culpabilit , possession, transformation sexuelle, mort ) et des th mes d'exaltation (puissance, grandeur, richesse, mission ).

9 Ils se succ dent avec une grande rapidit sans lien ni syst matisation, le plus souvent inachev s et fugitifs. Les m canismes d lirants sont galement multiples : hallucinations psychiques surtout, psycho-sensorielles quelquefois, imaginations, interpr tations, illusions, intuitions . - Les troubles de l'humeur. L'exaltation affective est constante, tant t m lancolique (avec abattement, tristesse, id es de mort ), tant t illumin e et triomphante (expansivit , agitation ), tant t anxieuse. Ces tats affectifs sont tr s rapidement variables, souvent intriqu s et g n ralement d'une grande violence. Leur parent avec les tats maniaco-d pressifs est ind niable tailleurs, nombre de voluant vers la chronicit aboutissent une authentique psychose maniaco-d pressive.

10 - Le comportement. En fonction des repr sentations imaginaires, le passage se fait rapidement de l'agitation la stupeur, de la loquacit au mutisme. Il y a donc un risque majeur de passage l'acte agressif ou suicidaire, avec risque d'actions m dico-l gales (vols fugues, conduites dangereuses, agressions, etc.). (..). - La qualit de la conscience. Outre la d structuration de la conscience (cf. ), il n'existe ni d sorientation temporo-spatiale ni trouble mn sique. Bien que capt par ses productions d lirantes, le sujet conserve une certaine lucidit . Il reste capable de saisir le r el et de communiquer. Il y a coexistence pour lui de deux r alit s : l'exp rience d lirante qu'il vit et la r alit qu'il vit aussi.


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