PLAN DE PRESENTATION D’UN TRAVAIL DE …

1 Document de TRAVAIL Maud JourdainPLAN DE PRESENTATION D UN TRAVAIL DE RECHERCHELa pr sentation d un TRAVAIL de recherche doit correspondre une structure dite "IMReD" pour Introduction, M thodes, R sultats et structure de pr sentation est "universelle" pour tout TRAVAIL de recherche dans le domaine m dical. Elle fixe un cadre rigide sur la forme, mais qui r pond avant tout des exigences m thodologiques de fond, bien au-del de ce simple aspect "plan de pr sentation d'un TRAVAIL de recherche" est r dig dans ce m me esprit, pr sentant forme (r gles de r daction scientifique) et fond (guide m thodologique) comme un tout, sans les s parer. L'objectif tant de pr senter la forme plus en tant qu'outil m thodologique que de fin en introduction sert montrer en quoi il est int ressant de faire cette tude et doit donc tout naturellement conduire l doit donc comprendre une partie qui situe le contexte de l tude, c est dire qui explique l importance du probl me (en termes de fr quence, de gravit.)

2 Comme par exemple Compte tenu de la place grandissante occup e par les maladies chroniques dans les pays d velopp s, caract ris s la fois par des th rapeutiques dont l efficacit n est pas certaine et non d nu es d effet ind sirables, la qualit de vie est devenue un crit re de jugement th rapeutique incontournable. Ceci est particuli rement le cas en canc rologie .Elle doit ensuite amener la probl matique g n rale soulev e ex : Mais dans la perspective d am liorer cette qualit de vie des patients, il serait important de comprendre premi rement quels sont les facteurs qui d terminent cette qualit de vie, en termes cliniques et sociod mographiques". Une fois l int r t de la question tablit, il faut montrer pr cis ment la lacune scientifique sur la question ex : notre connaissance, tr s peu d tudes traitent de la question des d terminants de qualit de vie [r fs] et jamais en France.

3 Par Document de TRAVAIL Maud Jourdainailleurs, les d terminants potentiels sociod mographiques restent quasi inexplor s . Cette lacune scientifique correspond plusieurs situations : question n a jamais t tudi e, ou a fait l objet de trop peu d tudes pour tre consid r e r tudes traitant de la question ne recouraient pas une m thodologie optimale pour conclure. Si l on se pose par exemple la question du potentiel carcinog ne d une substance, et que les seules tudes effectu es dans ce sens consistaient en des tudes observationnelles sans suivi de la population (au pire : s rie de cas), il convient de confirmer ces r sultats dans des tudes comparatives, en s assurant de la comparabilit des groupes (dans l id al , tude randomis e/ cohorte , suivant la question pos e).

4 La justification de l tude est dans un tel cas de r aliser une tude selon la m thodologie optimale permettant au mieux de conclure n ayant jamais t employ a une (des) r ponse(s) la question pos e, mais que l'on consid re non applicable(s) dans le contexte qui nous int resse. Le r sultat de la probl matique peut tre consid r tabli, mais dans un contexte (culture, syst me social, organisation de soins, types de population,..) diff rent de celui que l'on cherche tudier. Ce serait le cas par exemple d'une tude sur l'acc s aux soins, pour laquelle des r sultats seraient disponibles d'apr s des tudes r alis es aux Etats-Unis. L'organisation du syst me de soin fran ais tant fondamentalement diff rente de celui des Etats-Unis, les r sultats obtenus pour les Etats-Unis ne peuvent pas tre consid r s transposables directement au contexte fran ais.

5 Il appara trait donc n cessaire de refaire ces tudes dans ce peut ensuite ventuellement voquer les perspectives qu ouvrent les r sultats de l de TRAVAIL Maud JourdainOBJECTIF (S)Il correspond rechercher la r ponse la question soulev e par la probl matique expos e dans l' donn que cet objectif d coule logiquement de l'introduction, il peut faire l'objet de la derni re phrase de celle-ci. Toutefois, il faut bien prendre garde ne pas aboutir un objectif g n ral et vague du style "c'est pourquoi il nous paraissait important de faire une tude sur la qualit de vie". Pour viter cet cueil, il est bon de s'efforcer r diger un objectif bien diff renci de l'introduction, ne serait-ce qu' titre d exercice "m thodologique", en tape interm diaire. Cet objectif doit pouvoir se formuler en une phrase unique qui doit d crivant le cadre g n ral de l' tude dans son ensemble, que l'on commence par un verbe l'infinitif ; par exemple : "D terminer les facteurs associ s la qualit de vie -en termes cliniques, mais aussi sociod mographiques sur une cohorte de patientes atteintes de cancer du sein infiltrant en Poitou-Charentes de mai 2005 novembre 2005".

6 Globalement, les diff rentes tudes possibles consistent soit d crire (un ph nom ne, une prise en charge,..), estimer (une pr valence, un param tre), valuer (une th rapeutique, la performance d'un test diagnostic, l'impact d'une intervention, ..), valider un exercice qui para t la fois fastidieux et facile en premier abord est en r alit souvent d'une grande utilit : il n'est pas rare en effet de se rendre compte que l'objectif fait quinze lignes et utilise une s rie de verbes ..On est en effet tent de faire le tour de la question qui a motiv l'entreprise de son mais on sous-estime largement l'ampleur du TRAVAIL qu'implique la mise en uvre d'une tude. R pondre un seul objectif bien d fini n'implique pas moins de TRAVAIL , mais de se donner les moyens d'y r pondre effectivement. En effet, chaque objectif correspond une m thodologie particuli re de mise en uvre, donc th oriquement pour 3 objectifs, il faudrait 3 m seule m thodologie globale a toutes les chances de ne s'av rer finalement adapt e aucun des objectifs : vouloir r pondre tout, on ne r pond rien.

7 On aboutit Document de TRAVAIL Maud Jourdainsouvent des r sultats erron s, biais s (c'est- -dire non valides,) et/ou qui ne permettent pas de conclure par manque de ce cas de la qualit de la vie. Pour r pondre l'objectif des facteurs associ s, il faut s'assurer de savoir si notre tude va permettre de les mettre en vidence. Intuitivement, on voit bien qu'un chantillon trop petit ne permettra pas de conclure, mais quelle taille est suffisante ? On peut calculer approximativement cette taille en fonction des r sultats qu'on envisage a priori et en fonction des r sultats que l'on estimerait pertinents. C'est donc grossier mais cela donne un pr cieux ordre d'id e qui permet d'interpr ter de fa on beaucoup plus pertinente les r sultats que l'on trouvera. Le mode de calcul de cette taille d' chantillon sera diff rent si l'on s'attache par exemple valuer une pr valence1.

8 Plus largement, le type m me de l' tude ou sa mise en uvre sont d termin s par l'objectif qu'on se fixe. Une tude d' valuation d'une intervention ou d'un traitement n cessitera un sch ma d' tude particulier qui ne correspondra pas forc ment au sch ma n cessaire pour tudier les facteurs associ s. Ainsi, il faut garder en t te comme r gle g n rale de ne se donner qu'un seul objectif. Si malgr tout on tient r pondre plusieurs questions, il faut s'efforcer d en d terminer une prioritaire. La m thodologie de l' tude sera labor e afin de r pondre sp cifiquement et efficacement cette question. On pourra s int resser d'autres objectifs, mais pour lesquels la m thodologie ne sera alors pas forc ment optimale. Par exemple, si on d cide d' tudier les facteurs associ s la non-observance, on pourra "en profiter" pour en valuer la pr valence, mais on n a pas adapt notre m thodologie en fonction de cet objectif, ce qui le d finit comme secondaire2.

9 METHODOLOGIE1 Cf. ci-apr s le principe du calcul du nombre de sujets n cessaires2 Si vraiment on tient r aliser plusieurs objectifs, dont un qui n cessite la mise en uvre d'une m thodologie particuli re, et dont le r sultat est int ressant en tant que tel, on parle alors d'objectif sp cifique (ex = d termination d'une pr valence). On peut parler aussi d'objectifs interm diaires quand ils sont n cessaires titre d' tape pour aboutir l'objectif principal. Document de TRAVAIL Maud JourdainCe paragraphe doit tre r dig en gardant l'esprit qu'il devrait pouvoir fournir en th orie tous les l ments permettant au lecteur la reproduction exacte de l' tude dans un autre comprend alors pourquoi on ne va souvent pas assez loin dans le d le plan de ce paragraphe, en sachant que le plan peut- tre plus ou moins complet, s adaptant en fonction de l' sch ma de l' tude Les diff rents cas de figure sont les suivants3 : Etude transversale : tude un moment donn , sans suivi de la population.

10 M me si la notion de moment donn peut correspondre une p riode prolong e Ex : Evaluation de la pr valence des tentatives de suicide en Poitou-Charentes entre 2003 et 2004 . Etude cas-t moins : On d finit une population de cas pr sentant la "maladie" que l'on compare une population similaire, except sur le crit re de la maladie. On tudie la relation entre le fait d' tre cas et l'exposition un facteur donn 4. Etude prospective ou de cohorte5 : Dans ce cas, on suit une m me population pendant une p riode donn e. Les mesures de diff rents param tres potentiellement volutifs sur la m me population se font des moments diff : Evaluation de l incidence des cancers sur une population donn e en fonction du type d population de l' tude3 Les sch mas qui permettent d tablir un lien de causalit (autorisant une conclusion sur l influence de la variable tudi e) sont, du moins au plus robuste : s rie de cas, tude transversale, tude cas-t moin, tude de cohorte avec On peut galement parler d tude "expos s/ non expos s" qui consiste suivre la survenue de maladies chez des populations qui sont expos es ou non un facteur donn.